Depuis l'attentat contre Charlie Hebdo le 7 janvier 2015, la France a été le théâtre de nombreux actes terroristes qui ont endeuillé le pays. Ces attaques, souvent revendiquées par des groupes islamistes, ont ciblé des civils, des policiers et des lieux symboliques, laissant une empreinte profonde sur la société française.
Le 7 janvier 2015, la rédaction de Charlie Hebdo est décimée par les frères Chérif et Saïd Kouachi. En quelques minutes, sous les tirs d'armes de guerre et aux cris d'«Allah akbar», la rédaction est décimée. Quatre de ses caricaturistes vedettes, Charb, Cabu, Tignous et Wolinski sont morts. L'économiste Bernard Maris, chroniqueur sur France Inter, aussi. Deux policiers figurent également parmi les victimes, dont l'un a été achevé, sur le trottoir, à bout portant.
Les agresseurs se sont d'abord trompés d'adresse, pénétrant au 6, rue Nicolas-Appert, qui abrite un service annexe de l'hebdomadaire. «C'est ici Charlie Hebdo ?», hurlent-ils. «Là, ils n'ont pas tiré, ne se sont pas affolés et sont allés au 10, siège de la rédaction de Charlie Hebdo», rapporte Emmanuel Quemener, un policier du syndicat Alliance.
Selon un autre rescapé, les agresseurs ont crié: «Nous avons vengé le Prophète!» et «Allah akbar», affirme une source policière. Les terroristes étaient armés d'une kalachnikov et d'un fusil à pompe.
Les frères Kouachi se réclament d’Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa). Après deux jours de cavale, les deux islamistes radicaux sont abattus.
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La justice a réagi rapidement après l'attaque contre Charlie Hebdo. Six personnes ont été condamnées à de la prison ferme et deux à de la détention provisoire pour apologie du terrorisme. Un dispositif spécial, Pharos, a été mis en place pour signaler les contenus illicites sur Internet.
Le 13 novembre 2015, sept attaques terroristes islamistes simultanées plongent la capitale dans un bain de sang et des scènes de guerre inédites en France depuis la Seconde guerre mondiale. Neuf jihadistes font 130 morts et plus de 350 blessés à Paris, dans la salle de concert du Bataclan (90 morts), aux terrasses de bars et restaurants (39 morts) et près du Stade de France (un mort).
Le 1er octobre 2017, un Tunisien en situation irrégulière, Ahmed Hanachi, égorge deux jeunes femmes de 20 et 21 ans sur le parvis de la gare Saint-Charles, à Marseille, en criant « Allah Akbar », avant d’être abattu par des militaires de l'opération Sentinelle.
Le profil d'Ahmed Hanachi continue d'interroger les enquêteurs, tout comme la revendication, par l'organisation l'Etat islamique (EI). "L'enquête est en cours, nous n'avons pas vraiment de lien aujourd'hui ou de preuve qui prouve l'attachement, quand cette personne était en Tunisie, avec des groupes terroristes ou Daech [acronyme arabe de l'EI]", a déclaré le Premier ministre tunisien au sujet d'Ahmed Hanachi, un de ses ressortissants.
Confirmant le fait «étrange» évoqué la veille par le ministre de l'Intérieur, François Molins a noté que l'agresseur est d'abord «parti en courant» après son premier crime, avant de «tourner en rond et revenir sur ses pas» pour larder de coups la seconde étudiante.
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Dès 2005, Ahmed Hanachi est interpellé en France en situation irrégulière. Il s'est marié avec une Italienne en 2008, - "pour les papiers", selon son père - à Aprilia, en Italie, près de Rome, où il avait régulièrement résidé jusqu'en mai. En 2014, Ahmed Hanachi divorce, et se retrouve dans la foulée sans papiers, selon ses proches. Il revenait ponctuellement d'Europe pour retrouver sa famille, dans la région de Bizerte, au nord de la Tunisie. Ses amis se souviennent d'un fêtard, testeur de "toutes les drogues" fumées ou injectées.
La France a connu une série d'autres attentats et tentatives d'attentats, notamment :
Ces événements tragiques témoignent de la menace persistante du terrorisme en France et de la nécessité de renforcer les mesures de sécurité et de prévention.
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