Enchantés par un circuit en Albanie du sud, beaucoup envisagent une deuxième boucle pour découvrir l’Albanie du nord. Au croisement de ce parcours se trouve la capitale, Tirana, à laquelle on peut consacrer plusieurs jours pour explorer ses nombreuses facettes.
Les immeubles colorés égayent le paysage urbain depuis plusieurs années, offrant une chasse au trésor visuelle. Ils font désormais partie de l’identité de Tirana, comme en témoigne un bâtiment officiel récemment transformé en paquet cadeau géant en plein centre.
S’il n’y a qu’une seule place à retenir à Tirana, il s’agit de Skanderbeg. Cette vaste dalle de marbre est entourée des bâtiments emblématiques de la ville : opéra, musée national, mosquée, tour de l’horloge, ministères. La mosquée Et’hem Bey a survécu à la destruction massive des lieux de culte sous la dictature communiste. La mosquée de Namazgâh, en construction, rappelle la mosquée bleue d’Istanbul en version réduite. Des spectacles en plein air s’y tiennent fréquemment l’été.
À quelques minutes à pied du centre, le quartier de Blloku est réputé le plus « cool » de Tirana. En journée, Blloku est beaucoup plus calme, avec de nombreuses boutiques bio et des cabinets dentaires.
Visiter Tirana permet de combler des lacunes sur l’histoire nationale. Même avec peu de temps, le Walking Tour est passionnant. On y apprend l’histoire des bunkers remarqués partout dans les campagnes.
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Comme bon nombre de pays d’Europe de l’Est, l’Albanie est passée du côté rouge après la seconde guerre mondiale. Enver Hoxha, commence à se fâcher avec ses alliés un par un. C’est à ce moment-là qu’il fait construire 168 000 bunkers pour se défendre en cas d’attaque soviétique. Le despote se brouille ensuite avec les Chinois, et le pays se replie totalement sur lui-même, bloquant ses frontières et s’appauvrissant doucement. Hoxha meurt en 1985.
Sur les conseils d'un guide, il est possible de visiter la Maison des Feuilles. Les Bunk’Art, deux anciens bunkers version XXL destinés à protéger les dirigeants en cas d’attaque, ont été transformés en musées. Le Bunk’Art 1 est le plus grand et le plus impressionnant, avec ses couloirs sombres, ses bureaux conservés en l’état, un vaste auditorium et une bande sonore oppressante. Dans l’une des pièces, un lâcher de (faux) gaz moutarde glace le sang. Ce bunker se situe loin du centre-ville, mais combiné avec le téléphérique de Dajti, c’est idéal. Le Bunk’Art 2, situé en plein centre de Tirana, à côté du paquet cadeau, retrace l’histoire de la police albanaise. Les dernières salles abordent le Sigurimi et complètent la visite de la Maison des Feuilles.
Au centre de Tirana, sous une moderne halle de verre et d’acier, les commerçants vendent fruits, légumes, miel, huile d’olive et tout ce qui se concocte dans le pays. Autour, de nombreux cafés et restaurants animent l’ambiance avec leurs terrasses.
Il est impossible de ne pas remarquer les nombreuses et belles boulangeries de la capitale. Les kritsinia, sortes de gressins aux graines, sont une autre petite douceur à découvrir.
Malgré les artères à quatre ou six voies, il suffit de prendre un chemin de traverse pour découvrir un autre aspect de Tirana. Pour les amoureux de la nature, le Grand Parc est grand, vert, vallonné et juxtaposé à un lac paisible. Au sommet, on trouve des cafés, des restaurants, un château gonflable, un stand de tir à la carabine, un mini-golf.
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Après avoir contourné le château en plastique, on découvre le chemin qui mène au col de Qershia, avec un point de vue exceptionnel.
Tirana est une ville pleine d’énergie, de piétons, de terrasses de cafés, de vie nocturne et agréablement zen. Elle ouvre sur une version moderne de l’Albanie que l’on ne voit pas toujours dans les petites villes de province.
Il est très facile de parcourir une grande partie de la ville à pied. Pour les distances plus longues, de nombreux bus quadrillent Tirana. Le musée et le téléphérique se situent à environ quatre cents mètres l’un de l’autre et se rejoignent en bus depuis le centre-ville.
Si vous venez l’été, choisissez une chambre avec climatisation. Pour des plats typiquement albanais revisités de façon moderne, vous pouvez vous diriger vers Luga e Argjendte, au cœur du « château de Tirana ». Une autre excellente adresse est Ejona, qui cuisine des pâtes délicieuses. En soirée, les cocktails du Colonial Bar sont très appréciés.
L'histoire d'Ismaïl Morina, le pilote du drone qui envoya un drapeau de la grande Albanie au milieu de la rencontre Serbie-Albanie le 14 octobre 2014, est fascinante. Son geste a eu des répercussions considérables, faisant de lui une figure controversée mais aussi un symbole pour certains Albanais.
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Morina, originaire du Kosovo et vivant près de Milan, a planifié son action en réaction à un incident où des supporters serbes ont brûlé le drapeau albanais lors d'un match Italie-Serbie en 2010. Il a vu le match Serbie-Albanie comme une opportunité de faire comprendre aux Serbes l'importance du respect des voisins dans les Balkans.
L'incident du drone a valu à Morina une renommée mondiale, mais aussi des ennuis judiciaires et une vie bouleversée. Il est aujourd'hui assigné à résidence et son procès s'ouvre, non pas pour l'histoire du drone, mais pour une affaire d'armes à feu.
L’Albanie, pays des Balkans au bord de la mer Adriatique, est une destination méconnue qui attire de plus en plus de voyageurs en quête d’authenticité. Bien que l’Albanie soit un pays récent, né en 1912, elle possède une histoire riche de plus de 2000 ans, avec sa propre langue et sa propre culture. Si vous cherchez une expérience de voyage unique, l’Albanie pourrait bien être la destination idéale.
L’Albanie est un pays de la taille de la Bretagne, mais les temps de trajets peuvent être longs en raison du relief montagneux (3/4 du territoire) et de l’état des routes. La prudence est de mise sur les routes albanaises, en raison de la conduite parfois dangereuse des habitants et de la présence d’animaux errants.
Malgré ces défis, l’Albanie offre de nombreuses opportunités de découvertes. Les jeunes parlent souvent anglais, et une partie de la population maîtrise l’italien. Le pays est majoritairement musulman, mais la pratique religieuse est discrète et basée sur la tolérance.
L’Albanie offre une variété d’attractions touristiques, allant des sites historiques aux paysages naturels époustouflants.
La guerre civile albanaise a commencé en 1997 avec l’échec d’un système pyramidal qui a conduit l’Albanie à passer rapidement à une économie de marché. Le gouvernement fut renversé et plus de 2 000 personnes furent tuées.
Après la fin des troubles, certaines des armes pillées dans les casernes et les stocks militaires albanais ont été acquises par l’Armée de libération du Kosovo, et beaucoup ont été utilisées dans la guerre du Kosovo qui a suivi (1998-99).
Voici quelques informations pratiques pour planifier votre voyage en Albanie :
Sujet | Détails |
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Monnaie | Lek (ALL) |
Coût de la vie | Bas par rapport aux pays européens |
Transport | Voiture de location recommandée, mais soyez prudent sur les routes |
Hébergement | Hôtels et auberges de jeunesse disponibles pour tous les budgets |
La Fédération Internationale de Tir (U.I.T.) est l'organisation qui gère les compétitions de tir sportif au niveau mondial. Reconnue par le mouvement olympique, elle est aujourd'hui appelée I.S.S.F. (International Shooting Sport Federation).
Les armes anciennes, ou leurs répliques, utilisent de la « poudre noire » utilisée en Chine depuis 2000 ans, recomposée au VIIe siècle par les arabes et proportionnée au XIIe siècle en Europe.
Différentes disciplines existent :
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