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L'affaire Farid Tir est une illustration marquante du banditisme et de la criminalité en France. Elle s'inscrit dans un contexte plus large de faits divers qui ont défrayé la chronique judiciaire.

Le parcours criminel de Farid Tir

En mars 2001, Farid Tir, lourdement armé et le visage découvert, braque au moins huit banques, agissant le plus souvent seul. Ces actions audacieuses et répétées le font rapidement connaître des services de police.

En mai 2005, alors qu'il est incarcéré, Farid Tir s'évade du service de chirurgie orthopédique du CHU d'Amiens-Nord, où il devait être opéré. Cette évasion spectaculaire est réalisée avec la complicité d'un commando cagoulé et armé de fusils à pompe.

Pendant des mois, Farid Tir enchaîne les casses, allant jusqu'à kidnapper un responsable d'agence bancaire. Il devient rapidement l'ennemi public numéro 1, surnommé le « Mesrine du Nord ».

Le 28 juillet 2008, Farid Tir est finalement arrêté en pleine rue dans le quartier de Moulins, à Lille. Cette arrestation met fin à une longue cavale et à une série de braquages qui ont marqué les esprits.

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Les démêlés judiciaires

En juillet 2008, une saga judiciaire commence pour Farid Tir, le conduisant d'un tribunal à l'autre. Les procédures judiciaires sont complexes et médiatisées, reflétant la gravité des crimes commis.

Autres affaires criminelles marquantes

L'affaire Farid Tir n'est qu'un exemple parmi d'autres de la criminalité en France. Voici quelques autres affaires qui ont marqué l'actualité :

  • Le 6 avril 2013, à 2h05 du matin, un homme entre dans la chambre à coucher d'un couple et tire trois fois sur la femme, Rachel, alors qu'elle dormait à côté de son mari. La jeune femme, terrorisée, sauve sa propre vie en pratiquant des points de compression sur ses blessures.
  • Le 8 août 2013, Sofiane Rasmouk tue deux femmes qui ont croisé sa route. En une demi-heure, l'homme s'est attaqué à elles à coups de pieds et de poings, et les a violées.
  • En mars 2012, en Ariège, Cindy Pereira et Joan Gamiochipi, tous deux âgés de 19 ans, ont tendu un piège à un copain du même âge, Kévin Sellier. Le corps de Kévin a été retrouvé poignardé et en partie carbonisé dans une forêt.
  • En mars 2013, dans l'Aisne, deux meurtres sont commis à 40 km de distance et à 24 heures d'intervalle, selon des modes opératoires différents, sur des hommes qui ne se connaissaient pas, Dominique Laplace, 45 ans, et José Barreyre, 47 ans.
  • Le 30 août 2015, Catarina Castro a affirmé avoir agi en légitime défense pour justifier le meurtre de son époux, Badre Fakir, après des années de souffrance, d'humiliations et de violences sur elle et leurs quatre enfants.
  • En mars 2016, Valérie Bacot a assassiné par balle son mari, Daniel Polette. Son procès s'est ouvert le 21 juin 2021 devant les assises de Saône et Loire.
  • De 2011 à 2012, Florian Varin a fait sept victimes en demandant "un câlin" à des femmes, quitte à le prendre de force. Sept femmes ont été agressées sexuellement ou violées par cet homme.
  • En 2012, Jacqueline Sauvage a tiré avec un fusil de chasse sur son mari, Norbert Marot, dans son domicile du Loiret, après des décennies de violences conjugales.
  • En mai 2016, Sophie Masala tue sa collègue Maryline Planche avant de la démembrer et de disperser ses restes dans le canal du Midi.

Le clan Tir à Marseille

Le clan Tir, une famille de Chaouis, des Berbères débarqués d'Algérie après 1945, a payé un lourd tribut à la violence qui gangrène les quartiers Nord de Marseille. Depuis 2010, cette famille a enterré plusieurs de ses fils, tués par balle.

L'histoire des Tir mêle intégration réussie et dérive délinquante, destins tranquilles et trépas violents, ombre et lumière. La saga familiale plonge ses racines dans les âpres montagnes des Aurès, dans l'est de l'Algérie.

Mahboubi Tir, le patriarche, a ouvert son premier commerce d'alimentation à Marseille et était aimé et respecté dans son quartier. Cependant, son neveu Saïd, surnommé le "parrain des quartiers Nord", a choisi une autre voie, celle du banditisme.

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Aujourd'hui, la majorité des membres du clan Tir est inconnue des services de police, mais certains ont été impliqués dans le trafic de stupéfiants et les règlements de comptes.

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