Le lâcher est l'action de relâcher la détente d'une arme à feu en appuyant sur la queue de détente. Il s'agit d'un moment crucial dans le tir de précision, car il peut avoir un impact significatif sur la précision du tir.
Définition (simplifiée) : C'est l'appui du doigt sur la queue de détente.
Un bon lâcher (simplifié) : C'est l'appui du doigt sur la queue de détente sans déstabiliser l'arme.
Dans une première phase le lâcher est conscient puis dans une deuxième phase le lâcher est automatisé (phase d'automatisation).
ATTENTION de ne pas confonde le lâcher et la coordination Lâcher / Visée. La coordination du lâcher et de la visée: le lâcher doit être automatisé.
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Il ne faut pas attendre une bonne stabilité ou bonne visée pour déclencher son lâcher. Le tireur ne doit pas réagir à la visée (image) ou à la stabilité (bouger) au risque de déclencher volontairement le départ du coup faisant ainsi le fameux "coup de doigt".
Le tireur doit laisser s'exécuter son lâcher automatique pendant qu'il améliore sa phase de visée / stabilité.
Un bon lâcher: c'est l'appui du doigt sur la queue de détente sans déstabiliser l'arme et coordonnée avec la visée.
La maîtrise de la force exercée par l'index sur la queue de détente s'opère par l'intermédiaire des sensations ressenties au niveau de la surface d'appui de l'index. La partie la plus sensible de l'index se situe au niveau de la pulpe de la dernière phalange. C'est cette partie qui doit être au contact de la queue de détente. Le mouvement est dans l'axe du canon.
(Le canon est en direction du centre de la cible et c'est gagné / Coordination avec la visée)
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Pour les armes à feux l'apprentissage est plus facile en tir à sec.
Il existe différents types de détentes :
Lorsqu'on bouge rapidement l'index, le majeur et les autres doigts ont tendance à bouger. C'est naturel et lié au mécanisme de préhension de la main. Ce mouvement du majeur lors du lâcher peut faire bouger la cosse (changement de pression des doigts sur la crosse), entraînant un coup de doigt.
Il faut donc s'entraîner à déplacer lentement l'index et travailler à rendre les doigts le plus indépendant les uns des autres. Cette indépendance des doigts est encore plus indispensable lorsque le poids de détente est plus conséquent.
Le tireur fait un mauvais lâcher qui déstabilise l'arme. C'est une action volontaire et très souvent consciente sur la queue de détente qui modifie la position de l'arme. L'arme n'est plus dirigée vers le centre de la cible (Erreur angulaire).
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Quand le tireur voit que ses organes de visée sont dans une bonne position, il accélère volontairement le lâcher et fait un coup de doigt. Le tireur réagit à ce qu'il voit et ne laisse pas le lâcher se produit naturellement (de façon automatisée).
C'est quand le doigt ne bouge plus, bloqué par le cerveau par la crainte de mal faire ou par une trop forte concentration sur la recherche d'une stabilité idéale. Il peut aussi être dû à un serrage de crosse excessif bloquant musculairement le doigt.
Quelques tirs à sec permettent souvent de relâcher le cerveau (redonner confiance en ses automatismes). Le lâcher en paliers de pression est aussi intéressant dans cette situation pour re-dynamiser le lâcher (mouvement du doigt).
Pour s'exercer, il faut regarder les appareils de visée au départ du coup. S'ils ne bougent pas, c'est gagné !
On peut faire des exercices spécifiques mais aussi rajouter ce travail dans l'échauffement spécifique.
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