Les réducteurs de son existent depuis la fin du 19ème siècle. L’une des premières apparitions remonte à 1892, avec le brevet de l’inventeur suisse Jakob Stahel, conçu pour réduire le son des coups de feu lors de l’abattage du bétail. Toutefois, le modèle le plus connu reste le Maxim Silencer, breveté par le célèbre Hiram Maxim en 1909 et commercialisé dès 1902.
Plusieurs facteurs entrent en jeu : le bruit du projectile, notamment s’il est supersonique, le bruit du mécanisme, et celui causé par l’expansion des gaz à la sortie du canon. Le réducteur de son se concentre sur ce dernier point : il maîtrise l'expansion des gaz pour diminuer l'impact sonore. Cependant, il n’a aucun effet sur le bruit du mécanisme ou sur celui du projectile en déplacement.
Ainsi, une arme semi-automatique sera toujours plus bruyante qu’un fusil à verrou. Dans une arme semi-auto, le mouvement du mécanisme ajoute une source supplémentaire de bruit, alors qu’avec un fusil à verrou, seul le percuteur est en action.
Le silencieux fonctionne sur un principe simple : comme un pot d’échappement, il ralentit la détente des gaz de propulsion. Les chicanes à l’intérieur du réducteur de son permettent de prolonger le temps de libération des gaz, réduisant ainsi le bruit par rapport à l'expansion rapide des gaz à la bouche du canon lors d'un tir classique. Il convient de noter qu’il n’a pas d’effet sur le bruit supersonique du projectile, qui reste audible.
Ces accessoires ont divers avantages. Évidemment, leur rôle principal est de réduire le bruit du coup de feu permettant de rendre le tir bien plus agréable pour le tireur ainsi que ses voisins. L’utilisation d’un réducteur de son est donc un outil de courtoisie, d’autant plus que leur acquisition est devenue très simple.
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Dans le cadre du tir sportif, leurs inconvénients sont minimes et ils rendent l’expérience plus agréable, tant pour moi que pour les autres tireurs présents sur le stand.
Le modérateur de son permet de protéger l'ouïe du chasseur et des personnes présentes lors du tir. Le modérateur de son permet de réduire le bruit de la détonation d'une arme à feu de plusieurs dizaines de décibels. Le modérateur de son permet d'augmenter la précision du tir. Le modérateur de son peut contribuer à la discrétion du chasseur.
Cependant, l’utilisation des réducteurs de son présente certaines contraintes. Il est nécessaire d’avoir un canon fileté, et sur les armes de poing, l’accessoire peut masquer les organes de visée, obligeant à installer une hausse et un guidon surélevés ou un point rouge.
Enfin, le réducteur chauffe après des séances prolongées, ce qui peut provoquer des brûlures si on ne le laisse pas refroidir avant de le retirer. La chaleur peut aussi entraîner un effet de mirage thermique, floutant la visée à travers une lunette.
Concernant les revolvers, dans la majorité des cas, un réducteur de son ne peut pas être utilisé, car les gaz s’échappent à la fois par la bouche du canon et par l’entrefer (espace entre le barillet et le canon). Une exception notable est le revolver Nagant, qui utilise un mécanisme étanche.
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Sur le plan législatif, l’assouplissement des restrictions dans certains pays, comme la France en 2018, démocratise leur usage pour le tir sportif et la chasse.
Il est important de rappeler que depuis l’Arrêté du 2 janvier 2018, les silencieux (ou modérateurs de son) sont autorisés à la chasse en France. Pourtant, l’acquisition reste soumise à déclaration préfectorale, au même titre que l’arme elle-même.
L’avenir des réducteurs de son s’annonce prometteur, notamment avec les progrès technologiques qui continuent d’améliorer leur efficacité et leur intégration. Les réducteurs de son modernes deviennent de plus en plus légers et compacts.
Parmi les récentes innovations, on a l’essor des réducteurs « bi-flux » qui vont rediriger une partie des gaz vers l’avant afin de réduire le retour de gaz désagréable au visage du tireur.
Contrairement à certaines idées reçues, une carabine .222 équipée d’un silencieux intégral conserve d’excellentes capacités balistiques. La précision n’est pas compromise par la présence du modérateur de son, bien au contraire.
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Les technologies modernes de fabrication, inspirées de l’industrie militaire et utilisant des outils de conception numérique avancés, permettent d’obtenir des ensembles canon-silencieux parfaitement équilibrés. La gâchette réglable que l’on retrouve sur la plupart des modèles haut de gamme permet un contrôle précis et personnalisé du départ du coup.
Voici quelques marques bien connues qui fabriquent des modérateurs de son de qualité pour la chasse :
La carabine .22 Long Rifle est un incontournable pour les passionnés de tir sportif, la chasse au petit gibier et la gestion des nuisibles. Peu coûteuse en munitions, précise et très polyvalente, elle convient aussi bien aux débutants qu’aux tireurs expérimentés. En 2025, plusieurs modèles brillent par leurs innovations, leur fiabilité et leurs performances sur cible.
En 2025, chaque .22 LR répond à un besoin : Rossi 8122 pour débuter sans prise de tête, Pallas BA-15 pour la personnalisation, Savage B22 pour la compétition, Hammerli B1 pour la fiabilité quotidienne et ISSC SPA Silence pour la discrétion.
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