The Division est une nouvelle licence d’Ubisoft dans la série des jeux “Tom Clancy” comme les Rainbow Six. C’est un jeu qui tente de réunir deux communautés : les amateurs de jeu de tir puisque c’est un TPS (tir à la 3ème personne) et ceux de MMO (jeux massivement en ligne).
En jeu, l’interface se veut discrète et futuriste. L’image de gauche vous montre le menu et vous constatez que l’écrit domine encore. En haut se trouve les points collectés par type (sécurité, santé, électricité). L’image de droite vous montre l’inventaire, essentiel dans un MMO puisque votre puissance dépendra de votre équipement que vous pourrez fabriquer vous-même.
Vous avez trois caractéristiques primaires : la puissance de tir, la vie et la puissance des compétences. En faisant varier votre équipement, vous augmentez l’un ou l’autre. La qualité d’un objet est représentée par sa couleur : gris, vert, bleu, violet ou orange.
Toujours venant des MMO, en plus de l’équipement, vous avez des compétences, toujours liées aux 3 domaines : santé, assaut, sécurité. Vous avez jusqu’à 12 compétences accessibles, mais vous ne pouvez en choisir que 3 à la fois. Dans les menus secondaires, les icônes refont leur apparition et c’est tant mieux, mais l’explication détaillée des compétences est expliquée. Chaque compétences aura ensuite 3 “mods” qui permettront de déclencher des effets secondaires.
Pour ce qui est l’interface de jeu, vous voyez sur l’image de droite qu’elle est discrète, mais complète : un radar en haut à droite, les infos - écrites encore - sur l’objectif en court, vos données toujours à côté de vous : vie, objets disponibles, compétences actives… et enfin les infos sur vos partenaires tout à droite.
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Pour se repérer, vous avez accès à une carte de la ville comme celle à gauche. Elle est très graphique, tout est représenté en icônes avec les codes couleurs et donc facile à s’y retrouver. Il suffit de cliquer sur une mission pour avoir le briefing audio lié et mettre un GPS qui vous mènera sous la forme d’un fin fil orange dans les airs une fois en jeu.
Par contre un gros problème, il va vous dire “Allez au marqueur”, mais ce qui vous est demandé, c’est de vous mettre à l’abri. Et ça, on vous dit comment faire par écrit. pour Zelda “le viseur est blanc et sur la neige c’est pas pratique et on le voit pas bien. Le fil du GPS aussi est très fin”, car il a des problèmes de vue et effectivement, le pointeur de l’arme ou le fil du GPS est parfois difficile à repérer, encore plus s’il neige. pour Matboss “la minicarte, c’est un radar, on voit pas bien où ils sont, j’aime moins”. En fait, comme dans d’autres jeu de tir, c’est un radar de proximité.
si l’ennemi est loin, la bordure est rouge, s’il est proche un angle du radar est rouge, s’il est sur vous, le rond central est rouge. Ce n’est pas toujours facile d’interpréter ce signal, il faut une bonne vision spatiale pour se dire que si c’est rouge en bas du radar, c’est que vous avez un ennemi dans le dos puisque vous êtes le centre du radar.
pour Nico, même si les actions sont simplifiées, il faut tout de même jongler entre les actions et bouger, viser, tirer, changer d’arme, se soigner, garder un oeil sur le radar pour ne pas se faire contourner… c’est le côté “confus” du conflit où il faut être très réactif. “Moi je prèfère foncer et tirer comme dans Call of Duty, on peut aussi attendre et tirer de loin” ajoute Nico.
Les combats sont donc très dynamiques et parfaitement intégrés à l’environnement. Il faut utiliser les protections, les ennemis vous encerclent et se cachent bien également. L’IA (intelligence artificielle) est bien faite et les ennemis ont des comportements crédibles, sauf quand ils ont décidé de poser une bombe sur une caisse et viennent chacun leur tour s’y coller, quitte à se faire descendre. Plus vous avancerez, plus les ennemis seront spécialisés, organisés et difficiles à battre. Les missions vous mettront en plus face à des “boss” bien costauds.
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Vous avez différents types d’armes en fonction de la distance de tir : sniper pour tirer de loin, mitrailleur pour le mi-distance et enfin pistolet pour le corps à corps.
Sinon, le jeu est un faux monde ouvert. On retrouve les mécanismes Ubisoft : vous entrez dans un secteur, débloquez la planque de la zone (comme les tours dans les Assassin’s Creed) pour faire apparaître sur votre carte les missions secondaires ou donnant des points de sécurité / santé / énergie. En finissant la zone vous montez en niveau, de quoi passer à la zone suivante. Ces points acquis en mission spéciale vous servent à débloquer des compétences et talents dans votre base principale.
De plus, dans votre base, vous pouvez faire le plein de munitions et grenades, faire le tour des marchands ou vous fabriquer une arme ou pièce d’armure avec les matériaux cachés dans les boutiques de la ville. Chaque nouveau niveau ou mission menée à terme vous débloque des plans d’objets à fabriquer. Ouvrez l’interface, choisissez l’objet et fabriquez. Rien de plus simple.
Dernier point, et pourtant important, The division est un jeu en ligne. Il faut être connecté, mais ça permet de jouer avec et/ou contre d’autres joueurs. Les missions principales sont difficiles à réaliser seul, mais pas impossible puisque le nombre d’ennemi dépend du nombre de joueurs dans le groupe. Donc il est préférable de s’allier avec d’autres pour être plus efficace. Le problème, c’est que les serveurs sont mondiaux, donc vous tomberez souvent sur des personnes qui ne sont pas françaises.
Enfin, il y a cette grosse zone rouge et vide au centre de la carte : la Dark Zone où survivent les infectés, les rôdeurs, les nettoyeurs et qui sait encore quoi. Et surtout, tout est permis dans cette zone, y compris tirer sur les autres joueurs pour leur voler leur matériel !
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“Tiens, c’est Rainbow Six ?” demande Matboss le jeu à peine lancé. Le jeu est très beau et pourtant si triste vu la devastation alentour. Les portes des voitures claquent lorsque vous vous y collez en vitesse pour éviter une balle, les vitres explosent quand vous tirez dedans, les impacts de balle font s’ouvrir le capot de votre abri de fortune… on s’y croirait et ce n’est pas le son en 3D qui viendra le démentir.
Tout d’abord, le jeu est en français texte et voix. Il est possible de mettre les sous-titres et chaque mission est accompagnée d’un petit briefing audio. Il y a quelque chose qui fait qu’une bande son est bonne, c’est qu’on ne l’entend pas. Elle vient appuyer les moments d’action en renforçant l’effet de danger, mais on est tellement captivé par l’action qu’elle passe inaperçu. Notez que la gestion du bruit à son importance. Si vous tirez ou faite du bruit dans une zone, ça peut attirer plusieurs groupes d’adversaires des rues alentours.
Le jeu a divisé l’équipe, et la note s’en ressent forcément. Pour les amateurs du style jeu de tir ou d’action, Matboss, Nico et moi-même, c’est un très bon jeu. En parlant de ce point, Ubisoft créé un genre hybride entre TPS et MMO. Mais du coup, il est à mi-chemin des deux.
Les inconditionels de jeu de tir hurleront au manque de réalisme sur le fait qu’il faille 400 balles pour venir à bout d’un “boss”. Les inconditionnels du MMO trouveront que le scénario de fond est un peu léger, comme un premier film de trilogie qui camperait le décor. Bref il faut être bien conscient de cet “entre-deux” pour apprécier pleinement le titre et savoir que si on a des difficultés ou handicap, il faudra de l’apprentissage avant de maîtriser la bête.
Par contre, le viseur discret, blanc sur font neigeux, ça n’aide pas. Il est petit, sauf si vous avez une lunette de visée. Pour un jeu de tir c’est tout de même très gênant. Vu les explosions fréquentes, ce ne devrait pas trop être un problème. La plupart des éléments sont décrits en audio et il est possible de mettre les sous-titres pour ne rien louper.
Les actions sont relativement simples. Il faut enchainer les actions : je me cache, je choisis l’arme suivant la distance et je tire. On répète en changeant de cachette suivant la situation. Les mécanismes du matériel avec bonus, de la fabrication d’objet et du choix des compétences pour équilibrer le personnage sont plus compliqués. C’est un jeu de tir et donc d’adresse.
Il faut viser des ennemis souvent mobiles avec un stick, se positionner avec l’autre, viser ET tirer avec les deux gagchettes simultanément, changer d’arme ou utiliser une compétence au besoin… c’est un peu dur avec une motricité des mains réduites, comme pour Nico. Mais ce dernier est fan et se débrouille.
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