Le monde de la photographie et celui du cinéma sont intimement liés. Le viseur d'un appareil photo peut capturer des instants qui transcendent le temps, immortalisant des acteurs et des scènes emblématiques.
Raymond Cauchetier est un nom qui ne dit peut-être rien au grand public, pourtant il est probable que vous ayez déjà croisé ses clichés. Ce photographe méconnu du grand public est en effet l'un des grands de l'époque de la Nouvelle Vague. Pourtant c'est dans le reportage de guerre, notamment au Vietnam que le photographe s'est d'abord illustré. Lorsque nous l'avons interrogé, il nous a avoué que basculer dans le monde du cinéma s'est fait presque "par hasard". Un basculement qu'il aurait volontiers prolongé "si les photographes-plateau n'étaient pas si mal payés". Un photographe à côté duquel il aurait été bien sûr dommage de passer.
Pourtant, cette exposition aurait pu ne jamais voir le jour. Comme l'explique Jean-Pierre Bourgeois, commissaire du salon, "c'est une histoire amusante. À la vérité, comme beaucoup, je ne connaissais pas monsieur Cauchetier. C'est en me rendant au laboratoire central Dupon que j'ai rencontré un tireur, Thomas Consani, qui avait travaillé sur l'exposition Willy Rizo, quatre ans plus tôt. Nous avons alors discuté de choses et d'autres, et au fil de la conversation il m'a appris qu'il travaillait sur des tirages de Raymond Cauchetier. Alors que je lui dis que je ne connais pas ce monsieur, il me montre un livre sur la nouvelle vague et en couverture une photo de Jean-Paul Belmondo et Jean Seberg. Je connaissais le cliché, mais pas l'homme derrière l'objectif.
L’immense portrait de Belmondo sur le tournage de Pierrot le fou, et sa qualité d’impression, ont surpris Alain Noguès, l’auteur du cliché à Porquerolles en 1965. Sur tous les continents depuis plus de 50 ans, il aura capturé dans le viseur de son appareil photo les plus grands chefs d’état, en France de De Gaulle à la passation de pouvoir entre Macron et Hollande, mais aussi les petites gens, les victimes de conflits toujours à coller à l’actualité. Mais en 1965, c’est à Porquerolles, qu’Alain Noguès, futur co-fondateur de l’agence Sygma, pose son barda. Les hasards de la vie le font débarquer sur l’île où Jean-Luc Godard tourne les dernières scènes de Pierrot le fou avec Jean-Paul Belmondo et Anna Karina. Un demi-siècle plus tard, une sélection de ses images, pour la plupart restées inédites, est présentée à la Villa Noailles.
La question du confort du viseur est cruciale pour les photographes, surtout ceux qui portent des lunettes. Certains appareils, comme le Nikon FM2, sont réputés moins confortables pour les porteurs de lunettes. Cependant, certains utilisateurs de Nikon FM et F4, qui ont des viseurs similaires, ne rencontrent pas de problèmes, surtout si l'oculaire est doté d'un œilleton caoutchouté pour plus de confort et pour éviter les rayures sur les verres de lunettes.
Lire aussi: Choisir le bon viseur point rouge pour votre réplique airsoft
Il est important de vérifier que l'oculaire est doté de l'œilleton au bord caoutchouté pour le confort et éviter les chocs ou rayures avec le verre de tes lunettes. Quant tu parles de viseur, je suppose qu'il s'agit du verre de visée. Alors, à moins d'une grosse erreur de ma part , tout la gamme moderne des FE, FM avec ou sans numéros étaient fournis par défaut, d'entrée de jeu avec le verre K3 (stigmomètre central, couronne de micro-prismes sur un fond dépoli) pour les situations courantes. Seul change l'échelle des vitesses et les coïncidences d'indication du diaphragme dans la partie gauche du viseur selon les modèles. Mais on pouvait commander d'autres verres que l'on pouvait que difficilement changer soi-même. C'était donc fait en atelier.
Le choix d'un appareil argentique peut être influencé par le type de viseur et le confort qu'il offre. Certains photographes préfèrent les viseurs lumineux et confortables du F4, tandis que d'autres optent pour la légèreté et la simplicité des FM, FM2 ou F3HP. Le FE2 est réputé plus fragile, mais reste un excellent choix.
Tu trouveras un viseur identique sur le F4 par exemple. Moi j'adore la visée du F4, c'est très très lumineux et très confortable (je porte des lunettes, souviens-toi!) Le seul souci de ces appareils ÷ aux FE et aux FM, c'est le poids (et un volume plus conséquent) monstrueusement plus important. par contre, c'est ultra stable. Bon sinon pour revenir au FM ou au FE2, le FE2 est réputé plus fragile mais je n'ai jamais eu aucun souci avec les miens sauf le premier car j'avais traversé la glace d'un étang gelé en Baie de Somme avec! Cellule kapput mais était-ce de sa faute? Bon achat!
Certains photographes sont attirés par les télémétriques pour leur compacité et leur discrétion. D'autres se tournent vers le moyen format, comme le Rolleiflex ou le Hasselblad, pour la qualité d'image et l'expérience unique qu'ils offrent.
Tu as le Rolleiflex aussi sinon, plus simple à utiliser si tu débutes en moyen format argentique 6x6.En effet, le Rolleiflex est moins sensible au flou de bougé, car il n'a pas de miroir qui se déplace contrairement au Hasselblad, du coup on peut descendre un peu plus bas en vitesses à main levée. Les modèles "F" possèdent un posemètre intégréJ'ai les 2 appareils (Hasselblad 500cm et Rolleiflex 2.8F), je préfère le Hasselblad sur trépied (possibilité de changer d'objectifs, viseur un peu plus clair), et le Rolleiflex à main levée (posemètre intégré, vitesses plus basses)Mais les 2 sont géniaux ! Si il ne fallait en choisir qu'un, ça serait le Hasselblad 500cm, un appareil de légende qui mérite sa réputation.
Lire aussi: Pistolet Nerf avec viseur : lequel choisir ?
Le salon américain de la photo (PMA : Photo Marketing Association) 2008 fut un excellent cru pour Sony. 200, 300 et 350. Le Sony Alpha 200 se positionne comme le boîtier d'entrée de gamme et comme le remplaçant de l'Alpha 100. gamme peut paraître un peu déroutante pour le consommateur. Toutefois, sur le segment d'entrée de gamme, la compétition va être rude et tous les acteurs ont dévoilé leurs armes : Pentax K200D, Nikon D60, Canon 450D. Pour ce test, j'ai reçu une optique 16-80 mm f/3,5-4,5 qui n'est pas le kit de base de l'Alpha 200.
Positionné mi-amateur mi-expert, l'A350 que nous avons pris en main à la PMA est un boîtier assez léger et d'un encombrement moyen. Sony a pensé à articuler l'écran du A350 ce qui est une bonne chose pour les cadrages acrobatiques ou pour des macros ras du sol. L'ergonomie de l'Alpha 350 nous a bien plus. On trouve une touche de raccourci pour régler la sensibilité. C'est une nouvelle possibilité offerte par le numérique.
Sony annonce fièrement que l'autofocus du mode Live View est extrêmement rapide. Et bien, la réussite est totale. En plus, son utilisation est aisée. La qualité d'image de l'Alpha 350 testé à la PMA nous a également très agréablement surpris. Sony est un des promoteurs du stabilisateur d'image depuis de longues années en vidéo et est arrivé en photo avec sa technologie " Super Steady Shot ". Ce reflex surprise Sony est justement une très bonne surprise : nous tenons là un hit pour 2008 ! offre des performances excellentes pour un tarif vraiment intéressant.
Le Sony Alpha 380 vient succéder à l’Alpha 350. Apporte-t-il beaucoup de nouveau ? un changement de look notable. MP, que les processus de traitement d’image optimiseront, mais qui reste limité en haute sensibilité. petit capteur qui permet l’affichage direct de l’image sur l’écran sans nécessiter la remontée du miroir). permet qu’un affichage de la zone visée à 90 % et que le grossissement du viseur est un peu en dessous de ce qu’on pourrait attendre. L’Af est un autofocus 9 points qui, sans être une bête de course, a largement fait ses preuves sur ce genre de boîtier.
François Ozon s’est attelé à la périlleuse adaptation de ce monument de la littérature, l’un des trois romans francophones les plus lus au monde. L’Étranger n’est pas la première adaptation de François Ozon. Comme Frantz, en 2016, (une autre adaptation, en l’espèce de L’homme que j’ai tué de Maurice Rostand), L’Étranger a été tourné en noir et blanc pour des raisons esthétiques et économiques. Comme dans le roman, l’intrigue se déroule à Alger (bien que le tournage ait eu lieu au Maroc, à Tanger). Nous sommes en 1938. Meursault (Benjamin Voisin donc), un jeune homme d’une trentaine d’années, modeste employé, enterre sa mère sans manifester la moindre émotion. Le lendemain, il entame une liaison avec Marie (Rebecca Marder), dactylo, une ancienne collègue de bureau. Puis, il reprend sa vie de tous les jours.
Lire aussi: Viseur infrarouge : guide complet
Les premières minutes des films de François Ozon sont toujours de brillants exercices d’exposition annonciateurs des thématiques que le film explore ensuite : deuil, mensonge, désir, enfoui et/ou inavoué et/ou dévorant, se distinguant toujours par ce sens précis de la mise en scène (maligne, complice ou traîtresse). Dès les premières secondes, il happe l’attention et pose les fondations d’un univers dont la suite consistera parfois à le déconstruire.
Après quelques images d’actualité pour planter le décor historique et Alger, « le premier sourire de l’Algérie », trois silhouettes floues apparaissent au loin comme un mirage en plein désert. Au milieu : un homme qui est conduit en prison. Puis, les premiers mots que Meursault prononcent alors ne sont pas ceux, si célèbres, qui ouvrent le roman (qui ne figurent d'ailleurs pas dans le film) mais « J’ai tué un arabe ». Générique.
Habituellement, dans le cinéma de François Ozon, les êtres ne sont jamais réellement ce qu’ils paraissent. Ils dissimulent une blessure, un secret, leur identité, un amour, une culpabilité. Manipulateur hors-pair, Ozon fait ainsi souvent l’éloge de l’illusion et ainsi de son propre art comme dans Dans la maison dans lequel il s’amuse avec les mots faussement dérisoires ou terriblement troublants et périlleux. Jeu de doubles, de miroirs et de reflets dans la réalisation comme dans les identités sont aussi souvent à l’œuvre dans le cinéma d’Ozon. Ses films sont ainsi souvent à l’image de ceux dont ils relatent l’histoire : en trompe-l’œil, multiples et audacieux, derrière une linéarité et un classicisme apparent.
Les dialogues sont d’une extrême fidélité au roman. Ils témoignent du même détachement de Meursault. Face à la mort de sa mère : « - Vous aimiez votre mère ? - Sans doute comme tout le monde mais on a tous un jour souhaité la mort de ceux qu’on aime ». » J'aurais préféré qu'elle ne meurt pas. » Face à l’amour de Marie qui aime cet homme « bizarre » qui « dit tout ce qu’il pense. » Face à son crime : « Plutôt que du regret, j'éprouve un certain ennui. » Lors de l’enterrement de sa mère, tous les pensionnaires sont face à Meursault comme s’ils le jugeaient déjà, et comme s’il était aussi spectateur de ce spectacle dont il est aussi un acteur. C’est ainsi qu’il observe l’existence, d’un œil distancié et insensible, comme si tout était scène de théâtre. L’enterrement puis la rue de sa fenêtre. Et même son procès : « Je suis curieux, je n'ai jamais vu de procès. »
Benjamin Voisin incarne un Meursault peut-être plus athlétique que je ne l’aurais imaginé. La sobriété de son jeu se prête cependant parfaitement à l’insensibilité de Meursault, à sa personnalité en dehors de toute norme sociale. Rebecca Marder, pensionnaire à la Comédie-Française de 2015 à 2022, dans Mon Crime, virevolte avec brio. Elle est ici une Marie qui existe plus que dans le roman de Camus, qui est fascinée mais jamais réellement désarmée par la froideur et la sincérité glaçante de Meursault. Swann Arlaud (qui avait déjà joué pour Ozon, dans Grâce à Dieu, en 2018) incarne ici l’aumônier de la prison.
Si les films d’Ozon sont en apparence très différents, ils se répondent ainsi tous plus ou moins par leur casting et leurs idées de mise en scène. Comme toujours chez Ozon, la musique joue un rôle essentiel. Pour le générique de fin, Ozon a choisi le morceau Killing an arab de The Cure, groupe déjà à l’honneur dans Eté 85 avec In between days. C’est la musicienne koweïtienne Fatima Al Qadiri (notamment signataire de la musique du film Atlantique de Mati Diop) qui a composé la bande originale, ensorcelante et douloureuse, entre instruments orientaux et clarinette, instillant tantôt de la sensualité, tantôt l’idée d’une tension latente. Ozon possède le don, même en la filmant dans sa quotidienneté, de magnifier la vie.
La photographie, sublime, de Manu Dacosse, contribue beaucoup à ce que le film nous accompagne bien après la projection. Dans L'Étranger, le noir et blanc contribue à renforcer le sentiment d’absurdité, d’abstraction, d’intemporalité aussi. Ces décors inondés de soleil donnent un film d’une beauté magnétique et étrange…comme Meursault. Une beauté qui nous captive bizarrement. La blancheur des bains d’Alger. Le vent qui s’engouffre dans les rideaux. Le soleil qui perce à travers les arbres. Les vagues hypnotiques.
Ozon parvient, par la puissance de sa mise en scène dichotomique une fois de plus (entre noir et blanc, ombre et lumière, hermétisme et sensualité), à retranscrire les lignes les plus envoûtantes du roman sur la lumière, la langueur, la fièvre. Tout en étant particulièrement fidèle au texte de Camus, Ozon a aussi su y apporter son univers et sa vision, en développant les deux personnages féminins, et par quelques références à la situation coloniale (discrètes comme ce panneau « interdit aux indigènes » au cinéma), par cette tombe qui redonne un nom à celui qui est nommé seulement « L’Arabe » dans le livre …tout en gardant pour derniers mots de Meursault les dernières lignes du roman.
Les caméras Keystone Model B , A - 12 et A - 15 utilisent du film 16 mm en bobine de 30 mètres au lieu de chargeurs, ce qui permet à l'opérateur de filmer plus longtemps. Caméra cinéma Keystone modèle A12 16 mm. Mouvement d'horlogerie avec des vitesses de fonctionnement de 10 (faible), 16 (normal), 24 (son) et 64 images/seconde (ralenti), ainsi que trois vitesses "intermédiaires". Il peut également prendre des images uniques. Le bouton peut être verrouillé dans sa position "marche". L'appareil photo prend des bobines de film 16 mm à chargement à la lumière du jour de 100 pieds et dispose d'un entraînement à double pignon. Cette caméra appartenait à Mr Yernaux Maurice de Charleroi, Belgique, il m'a été confié par sa famille...
tags: #viseur #appareil #photo #comme #belmondo #cinéma