L’Histoire de l’homme est intimement liée à celle des armes, qu’elles puissent servir à la guerre, à la chasse ou à l’apparat. Les amateurs d’armes anciennes sont nombreux et les reproductions trouvent preneur à des tarifs parfois conséquents. Face à un vieux fusil, le néophyte peut rarement faire la différence entre une relique bien entretenue ou un produit d’échoppe spécialisée.
Quand on retrouve une arme dans une cave, un grenier ou que l’on désire s’en procurer une, la consultation d’un expert en estimation d’objets est une étape nécessaire. Cette dernière peut dans un premier temps se faire en ligne et gratuitement.
L’expertise d’armes anciennes fait appel à plusieurs disciplines pointues. Estimer la valeur d’une arme ancienne, c’est pouvoir la replacer dans un contexte fonctionnel, technique, historique et aussi artistique. Une bonne expertise d’arme ancienne, c’est en quelques sortes raconter l’histoire d’un objet et le replacer dans son contexte géographique, technique, historique et affectif.
Le spécialiste en armes anciennes doit connaître son Histoire sur le bout des doigts, mais également maîtriser la métallurgie, la mécanique, les techniques d’ébénisterie, la sculpture, les arts décoratifs… Le spécialiste en armes anciennes doit connaître son Histoire sur le bout des doigts, mais également maîtriser la métallurgie, la mécanique, les techniques d’ébénisterie, la sculpture, les arts décoratifs…
Il y a quelques années, un sabre de Général du Second Empire a été retrouvé, intact, après 150 ans d’oubli dans un vieux grenier. Seule une expertise par un professionnel chevronné a permis d’établir à coup sûr qu’il s’agissait d’une arme originale. Cette dernière a été vendue 6 000€ lors d’une vente aux enchères.
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Les armes françaises historiques sont rares et restent très prisées par les collectionneurs. Surtout si elles sont en bon état. Pour se défendre, faire la guerre, chasser, cueillir ou même s’habiller, l’arme et la décoration militaire évolue depuis la nuit des temps. Pouvoir estimer une arme ancienne ou un objet se rapportant à l’histoire militaire, les connaissances d’un expert couvrent plusieurs spécialités, chacune très riche et très détaillée.
L'histoire militaire se mélangeant allégrement avec la grande Histoire, les catalogues d’armes anciennes se confondent souvent avec les catalogues de répliques plus ou moins bien manufacturées. Cette arme consiste en l’alignement côte à côte de plusieurs petits canons, de petit calibre comparables chacun à une couleuvrine à main, et montés sur un affût mobile.
Le médiéviste Alain PARBEAU nous fait partager toute une vie de recherches et de connaissances sur le début de l’arme à feu. Au VIIIème siècle après Jésus christ, invention de la poudre noire par les chinois (et peut-être aussi les Indiens). Il s’agit d’un mélange de Salpêtre (nitrate de potassium), soufre, et charbon de bois.
Vers 1150 - 1200, utilisation de la poudre noire par les arabes (qui l’ont empruntée aux chinois via le moyen orient). En Août 1324, apparait une des premières utilisations en France d’une bombarde pour l’attaque de la ville de la Réole (Gironde). Vers 1370, l’hacquebute (primitive) : Littéralement « canon à croc » du germanique « hakenbüchse , destinée à tirer en crochetant un mur ou une palissade avec son croc de fer situé en dessous de l’arme pour que le mur encaisse le recul à la place du tireur.
Vers 1460 jusqu’à 1660, l’arquebuse, mot découlant d’hacquebute : C’est une arme à feu, à fût de bois, véritable ancêtre des carabines, mousquets et fusils, que l’on tient sous l’aisselle ou que l’on commence à épauler. Vers 1510-15 la platine à « rouet » (peut-être inventée par Léonard de Vinci, ou Johan Kuhfuss) permet un allumage sans mèche, sur le principe d’une roue rainurée (le rouet) entrainée par un ressort, et qui frotte sur une pyrite de fer mordue (tenue) par un « chien » produisant ainsi des étincelles, qui allument la poudre.
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En 1520, l’arquebuse à canon rayé (rainuré) hélicoïdalement : Il semble que le germanique Auguste Kotter, remarquant que les « viretons d’arbalète » (traits aux ailerons inclinés qui partaient en tournant sur eux-mêmes) avaient une plus grande précision que les « traits classiques » comme le « carreau . Vers 1520 Apparition d’une forme très réduite de l’arquebuse à rouet, le pistolet.
Initié par Louvois, ministre d’état, et sur le conseil du maréchal de Vauban, Louis XIV, généralisera par ordonnance la platine à silex à la française (déjà partiellement en service dans l’armée depuis 1660 sur des mousquets allégés dits à fusil) , sur les mousquets en allégeant leur poids en 1703. 1777, puis an IX, et enfin le dernier modèle de fusil de guerre à platine à silex, le 1822….qui sera modifié en platine à percussion vers 1830, puis son canon rayé vers 1848.
Les fusils de chasse anciens et de collection représentent bien plus que de simples objets historiques ; ce sont des témoignages vivants de l'évolution de l'art de la fabrication d'armes à feu et de la passion pour la chasse qui a perduré à travers les siècles. Ces armes, souvent magnifiquement ouvragées et imprégnées d'histoire, captivent les collectionneurs du monde entier.
Les fusils de chasse de collection sont souvent comparés comme des œuvres d'art fonctionnelles. Les maîtres armuriers d'hier et d'aujourd'hui ont consacré leur vie à la perfection de leur métier, créant des armes qui sont aussi belles que précises. Chaque fusil de chasse de collection a une histoire à raconter. Certains ont peut-être été utilisés lors de chasses mémorables, tandis que d'autres ont été créés pour des clients illustres.
Les collections de fusils de chasse sont aussi diverses que les époques et les cultures qui les ont produites. Des fusils à silex du 18e siècle aux fusils à chiens extérieurs, en passant par les carabines à verrou de précision modernes, il existe une grande variété de styles et de conceptions. Les collectionneurs de fusils de chasse sont souvent animés par une passion profonde pour la chasse et l'histoire des armes à feu.
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Les fusils de chasse de collection peuvent avoir une grande valeur sur le marché. Les pièces rares, les signatures d'armuriers renommés et les fusils associés à des personnalités historiques sont particulièrement prisées. Les fusils de chasse de collection jouent un rôle important dans la préservation du patrimoine culturel. En fin de compte, les fusils de chasse de anciens sont bien plus que de simples objets inanimés.
Ils sont des liens entre le passé et le présent, des symboles de l'ingéniosité humaine et de la passion pour la chasse. Or la principale caractéristique des fusils à chien est bien la date de leur modèle. de plus, le poinçon d’épreuve PS était utilisé pour l’épreuve à poudre « J » ou « S » en usage de 1897 à 1923.
La chaîne « Sauvage » a mené l’enquête en se rendant chez un armurier pour explorer le processus de restauration de deux fusils, tout en s’interrogeant sur les coûts associés. Les vieilles armes évoquent des souvenirs de jeunesse et reflètent l’époque où chaque pièce était travaillée avec soin par des artisans, loin de la production à la chaîne d’aujourd’hui.
L’armurier effectue un diagnostic détaillé de chaque fusil. Chaque tâche à réaliser est soigneusement évaluée, et le coût de chaque intervention est précisé. Que ce soit pour le bois, le métal ou la mécanique, aucun détail n’est négligé. Au final, la réponse dépend de nombreux facteurs : l’attachement sentimental, la valeur historique de l’arme, et bien sûr, le budget.
Vous possédez une arme ancienne et souhaitez une estimation ? Vous souhaitez connaître la valeur d’un sabre militaire, d’un pistolet à silex ou d’un fusil d’époque ? Il est essentiel de comprendre comment évaluer correctement une arme ancienne. Dans cet article, nos experts vous expliquent les critères fondamentaux pour estimer la cote d’une arme de collection. Au-delà de leur fonction guerrière, ces objets sont aujourd’hui considérés comme de véritables œuvres d’art techniques et historiques.
Certaines sont finement décorées, gravées, damasquinées, incrustées de métaux précieux. Typique du XVIIIe siècle, il est très prisé en collection. Un sabre de cavalerie ou d’infanterie napoléonien peut valoir entre 1 000 € et 10 000 €. Une simple baïonnette vaut 100 €, un sabre gravé 10 000 €, un pistolet d’orfèvrerie plus de 200 000 €.
| Élément | Influence sur la valeur |
|---|---|
| Rareté | Plus l'arme est rare, plus sa valeur est élevée. |
| État de conservation | Un bon état de conservation augmente considérablement la valeur. |
| Signature d'un armurier renommé | La signature d'un armurier célèbre peut faire grimper le prix. |
| Association à un événement historique ou une personnalité | Une arme ayant appartenu à une figure historique ou ayant été utilisée lors d'un événement marquant voit sa valeur augmenter. |
| Qualité des décorations et gravures | Les armes finement décorées et gravées sont plus prisées. |
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