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Ce samedi 5 juillet à Uzès, Cyril Cosmo, boulanger de la commune, est devenu symbole de courage civique. « Pour son courage » : tel était le mot d’ordre de la cérémonie. Le 5 juillet dernier, Cyril, le boulanger d'Uzès qui a maîtrisé un homme armé le menaçant dans sa boutique, a reçu la médaille de l'Assemblée nationale. Il a été récompensé pour son acte de courage.

Les Faits : Maîtrise d'un Agresseur Armé

Le 10 mai dernier, Cyril Cosmo avait désarmé un homme revenu dans sa boulangerie armé d’une carabine 22 LR non chargée. Ce dernier cherchait à se venger après avoir été évincé plus tôt dans la journée d’une altercation avec une femme et un enfant. Sans hésiter, le boulanger avait maîtrisé l’agresseur et attendu calmement l’arrivée des forces de l’ordre.

Début mai, une vidéo de vidéosurveillance tournée dans une boulangerie d'Uzès, dans le Gard, a été massivement diffusée sur les réseaux sociaux. C'est le sang-froid et le courage du commerçant qui ont été reconnus et lui ont valu de recevoir la médaille de l'Assemblée nationale. Et ce n’était pas la première "rencontre musclée" du boulanger avec le forcené. On ne réfléchit pas, c'est presque inné.

Revenons sur les faits. Le 10 mai 2025, vers 5 h 30 du matin, le boulanger, en train d’ouvrir sa boutique, entend des cris provenant de la rue. En sortant, il découvre un couple en pleine altercation. L’homme secoue violemment la femme, qui porte un jeune enfant. Le commerçant intervient pour protéger la mère et l’enfant. Une demi-heure plus tard, l’individu revient, cette fois armé d’un fusil. Apercevant la scène via la vidéosurveillance, le boulanger remarque l’arme pointée vers le sol mais avec le doigt sur la détente. L’homme entre dans la boutique en demandant : « Il est où le boulanger ? ». Sans hésiter, le commerçant surgit et plaque l’homme à l’extérieur, le projetant par-dessus une barrière. Il parvient à le désarmer malgré une blessure à l’épaule et au bras, entraînant une ITT de trois jours. Ancien militaire, robuste et expérimenté, le boulanger a su garder son sang-froid.

Il est 5h30 lorsque Cyril, boulanger à Uzès, et sa femme entendent des cris venant de l’extérieur de leur boutique. « Le ton montait et on a vu un jeune homme agressif avec deux jeunes femmes et un bébé, tant verbalement que physiquement », se remémore le patron. Il s’interpose immédiatement pour empêcher l’individu de violenter deux femmes, puis, une fois la situation apaisée, retourne à ses fourneaux. Il est loin de s’attendre à la scène qui suit, qui a été immortalisée par la caméra de sécurité de sa boutique. Une demi-heure s’écoule et l’agresseur revient armé d’une carabine et prêt à en découdre. Le commerçant le voit apparaître à l’écran dans son laboratoire et se précipite à sa rencontre. « Je ne sais pas si l’arme est chargée ou pas, s’il va avoir le cran de s’en servir », explique-t-il.

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Le boulanger de 110 kg charge alors son assaillant jusqu’à la sortie de sa boutique et le maîtrise en quelques secondes : « Les réflexes que j’ai appris pendant mon service national en 1998 m’ont servi.

Dans une vidéo de surveillance captée depuis l’intérieur de la boutique, on y aperçoit un jeune homme armé d’un fusil 22 Long Riffle, se diriger vers l’arrière-boutique, et appeler le boulanger. Ce dernier sort à sa rencontre, l’empoigne, et le dirige avec vigueur vers la sortie, en ne manquant pas de le désarmer et de le jeter au sol. Le boulanger a ensuite laissé l’agresseur repartir, sans son arme. Interrogé par le média Néo, Cyril Cosmo a expliqué que quelques heures avant les faits, alors que lui et sa femme commençaient leur journée de travail, ils ont été alertés par des cris en provenance de l’extérieur de la boutique. Le boulanger se serait alors interposé pour empêcher toute escalade de violence. L’individu a décidé de revenir une demi-heure plus tard pour tenter de se faire justice.

C'est une histoire dont ils se "seraient bien passée". Les gérants d’une boulangerie du centre-ville d’Uzès ont été agressés très tôt le samedi 10 mai 2025. Une violente altercation devant le commerce uzétien C’est peu après 5h30, alors que les lueurs du jour apparaissent à peine, que le couple entend des cris devant leur commerce. Une dispute violente est en cours entre un jeune homme et deux jeunes femmes, dont une avec son bébé dans les bras... "Je voulais protéger ces jeunes filles et le bébé"Témoignage du boulanger. Le boulanger décide alors de sortir pour s’interposer face à une situation qui semble sur le point de dégénérer. Il parvient à faire éloigner le jeune homme. L'agresseur revient avec une arme à feu "Ce n’était pas une bonne action, c’était normal", témoigne avec humilité l’artisan. Mais, alors que le calme était revenu et que le boulanger était reparti dans son atelier, le jeune homme revient vingt minutes plus tard, armé d’un fusil ! "Je l’ai vu à la caméra, alors je l’ai intercepté pour le faire sortir", raconte le boulanger, qui a réussi à maîtriser le suspect, qui a laissé son arme dans l’action, sans manquer de proférer des insultes et menaces. Une scène entièrement filmée par les caméras de surveillance du commerce.

Suites Judiciaires

Le tribunal correctionnel de Nîmes a jugé ce jour l’agresseur du boulanger d’Uzès dans une affaire mêlant violences, menaces avec arme et récidive. L’homme avait été interpellé un mois après les faits, en vertu d’un mandat de recherche. Il comparaissait détenu pour une autre affaire de violences avec arme.

Le prévenu, âgé de 23 ans, a déjà plusieurs condamnations à son actif, dont des peines de prison pour vol, extorsion, rébellion, et infractions liées aux stupéfiants. Il était également jugé pour une bagarre survenue le 31 décembre 2024 sur fond de trafic de stupéfiants. Lors de cette altercation, son adversaire a été gravement blessé au thorax. Le prévenu évoque un tesson de bouteille utilisé pour se défendre, tandis que la victime parle d’un couteau. À la surprise générale, y compris celle de l’avocate de la défense, le tribunal a écarté la circonstance de récidive légale et s’est appuyé sur les déclarations du prévenu dans l’affaire du 31 décembre.

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À l’audience, il a reconnu en partie les faits. Multirécidiviste, il avait déjà six mentions sur son casier judiciaire, dont trois pour des faits de violences. Il a été condamné à deux ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis probatoire. Le jugement : 24 mois de prison, dont 18 avec sursis probatoire de trois ans. Le prévenu devra suivre un parcours de soins, trouver un emploi ou une formation, indemniser les victimes et respecter l’interdiction d’entrer en contact avec elles.

La Médaille de l'Assemblée Nationale

La Médaille de l’Assemblée nationale, issue d’une tradition remontant à la Révolution, servait autrefois de pièce d’identité pour les députés. Aujourd’hui, chaque parlementaire en reçoit une version en argent gravée à son nom en début de législature.

Le Petit Pain de la Princesse Dhuoda : Une Nouvelle Création Uzétienne

Créér une recette originale qui rappelle le patrimoine d'Uzès est un souhait exaucé par les boulangers d'Uzès, l'office municipal de la Culture, et Marc Chenue, voyageur du goût. Spécialement conçu pour les journées de la Vigne et du Pain, véritable fil rouge de ces rencontres annuelles, le nouveau né, le petit pain de la Princesse Dhuoda vous surprendra par son goût. Découvrez-le dès à présent dans les boulangeries participantes et pendant la fête de la Vigne et du Pain, les 18 et 19 mai à Uzès.

Jean-Marc Tourel, l'un des boulangers, à l'origine du nouveau pain d'Uzès. ean-Marc Tourel, boulanger au Moutas, à Uzès répond à quelques questions sur les secrets de fabrication de ce nouveau pain "made* in Uzès" (*fabriquer) dénommé le petit pain de la Princesse Dhuoda.L'origine de cette création est née d'un collectif de passionnés d'histoire et de gastronomie qui redessine les contours d'Uzès pour transmettre les coutumes d'autrefois... pour perpétuer le voyage en rappelant l'histoire et les traditions aux Uzètiens et aux touristes, avides de rencontres et de découvertes.

Ainsi, la fête de la vigne et du pain rythme la ville sur deux jours pour le bonheur des petits et des grands. Le petit pain de la Princesse Dhuoda, une production uzétienne, à découvrir dès maintenant Ce temps fort se déroule, sur la place aux herbes, les 18 et 19 mai prochains. Un programme complet invite à la balade gustative, à la découverte des savoir-faire et à la connaissance des métiers d'antan, du pain de l'époque médiévale à nos jours. N'oublions pas les vins du Duché d'Uzès, qui ne sont pas en reste.

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A cette occasion, des conseils de professionnels seront apportés sur les métiers de bouche et sur les secrets de fabrication d'un bon pain pour ceux qui le conçoivent à la maison. Il sera rappelé l'origine de la filière du blé, de la farine jusqu'aux principes d'une alimentation équilibrée pour les scolaires, du primaire au secondaire, notamment. Les rencontres avec les écoles, organisées par l'Office municipal de la Culture, débuteront à la fin de la semaine.En parallèle, d'autres animations se grefferont autour de l'événement, grâce aux associations qui s'emparent de la thématique à Uzès et ses environs, pour cette édition. Elles vont enrichir ce rendez-vous magique sur dix jours avec des expositions, des visites, des conférences et des projections de films. Pour connaître le programme complet.

Les journées de la Vigne et du Pain sont une initiative de l'Office municipal de la Culture, du Comité de promotion agricole d'Uzès, de la Ville d'Uzès en collaboration avec l'union des maîtres artisans boulangers du Gard, en partenariat avec le tissu économique et associatif local.ContactC'est comme un fil rouge qui permet de fédérer les visiteurs autour d'une rencontre, d'une saveur. C'est aussi l'envie de les surprendre chaque année. L'idée est ainsi née de créer un produit typique, bien de chez nous, destiné à perdurer sur les tables, à promouvoir Uzès.

Ce petit pain est composé de plusieurs céréales. A l'instar de la navette ou du croquant, il rappelle l'enfance par son arrière-goût sucré, délicatement aromatisé de graines de pavot et de zestes de citron confit. L'idée était de concevoir un pain qui se conserve bien, riche en vitamines, nutritif comme les anciens le concevaient. La composition a été longuement étudiée en comité d'experts pour retrouver les us et coutumes d'alors, depuis la Rome antique jusqu'à nos jours. Le pain composé d'amandes, de fruits secs divers était destiné à voyager et à nourrir grâce aux apports en protéines et autres. Les voyageurs le grignotaient tout au long de leur périple. C'est un peu l'esprit recherché dans notre nouvelle création.

Elle fait partie de ces femmes du Moyen-Age en avance sur leur époque. Elle proposera pour ses enfants un traité d'éducation en latin, le premier connu et écrit par une femme au cours de l'époque médiévale, de 841 à 843. La princesse Dhuoda est l'épouse du duc de Septimanie qui l'exile à Uzès. Elle y donne naissance à son deuxième fils le 22 mars 841. Ses deux enfants lui sont enlevés. Elle décide alors d'écrire un manuel de morale chrétienne, à leur attention, en soixante-treize chapitres, intitulé "Manuel pour mon fils". L'office municipal de la Culture lui rend ainsi hommage. Il propose des interventions dans les écoles sur son histoire ainsi que des séances pour éduquer à l'alimentation. Ces initiatives s'incrivent dans leur mission éducative et pédagogique auprès des scolaires.

Il se suffit à lui-même. Il peut être dégusté à tout moment selon les envies, seul, avec des accompagnements divers... J'imagine le présenter en assortiment de trois petits pains au cumin, au tournesol, au pavot..., sur une brochette de bois. Chacun pourra imaginer la mise de table qui lui ressemble, avec un ruban décoratif, en été comme à Noël.

Il sera lancé à l'occasion de l'inauguration officielle qui aura lieu sur la place aux herbes, le mardi 18 mai à 18h. Il sera également remis aux enfants lors des démonstrations qui ponctueront leur apprentissage sur la nutrition, l'alimentation, l'éducation à l'hygiène...

Il sera à la disposition des consommateurs, dans nos boulangeries les jours traditionnels de marchés du mercredi et du samedi, pour qu'un rituel autour de cette nouveauté se crée, qu'un rendez-vous de passionnés soit initié. Une illustation à l'effigie de la princesse est spécialement créée à cette occasion. Elle sera utilisée pour l'événement. Avis aux amateurs... Les petits pains sont déjà en vente chez les boulangers participants.

Où trouver les Petits Pains de la Princesse Dhuoda ?

  • Pour la fête de la Vigne et du Pain : mardi 18 et mercredi 19 mai, sur la place aux herbes, de 8h à 19h
  • Chez les boulangers créateurs (Appelez avant pour connaître les jours de fabrication...)

Sur Uzès

  • Boulangerie du Moutas, Jean-Marc Tourel, tél. : 04 66 22 29 76
  • Nougatine, Christophe Blampin, tél. : 04 66 22 25 96
  • Boulangerie provençale, Martial Picon, tél. : 04 66 22 25 96

Sur Sanilhac

  • Antoine Chaparra, tél. : 04 66 22 19 61

Sur Garrigues-Saint Eulalie

  • P'tit Seb, tél.

Focus sur la Boulangerie Provençale

Je vais vous faire découvrir la Boulangerie Provençale que je connais depuis près de 15 ans. Le patron et boulanger, Martial Picon est un personnage sympathique, passionné et compétent. La boulangerie familiale est à la famille Picon depuis 2002 et la boutique à plus de 60 ans. Tout d’abord le fournil en pierres voûtées, typique de l’architecture d’Uzès, ville médiévale. Les pains sont issus de farines choisies, locales, bio ou raisonnée. Les pains phares qui ont été récompensés sont le Pain Paillasse, Le Pavé d’Uzès, dont l’histoire est née sur son pas de porte lorsqu’ils ont refait la rue. Pour ma part j’ai une préférence pour le Pavé d’Uzès, à la mie et croûte bien équilibrée. Le pain paillasse est gourmand, à la mie plus blanche.

Les autres spécialités de la boulangerie, sont la magnifique fougasse dont j’ai découvert la fabrication en arrivant le matin ( voir photos) et qui est absolument délicieuse, croustillante et bien assaisonnée. Du côté des pâtisseries, le choix n’est pas très important mais les classiques sont réussis, comme le mille-feuille, le cake ou la tarte au citron. Martial a comme voisin un pâtissier MOF. Une fougasse dans une main et l’appareil photo dans l’autre, vous voilà paré pour visiter la ville.

tags: #uzes #boulangerie #histoire

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