La Turquie a une longue histoire de participation aux Jeux Olympiques, remontant à 1908. Contrairement à certaines rumeurs, la Turquie n’a pas été bannie des Jeux Olympiques. Les athlètes turcs continuent de participer et de se distinguer, comme on a pu le voir lors des Jeux de Paris 2024.
La Turquie a fait ses débuts olympiques dès 1908 à Londres. Sous l’Empire ottoman, un gymnaste se présente, mais son passage reste mystérieux. Entre changements politiques et défis logistiques, cette participation ressemble à un marathon. Initialement prévus à Rome, les Jeux déménagent à Londres après l’éruption du Vésuve.
Comme le note une analyse géopolitique, l’Empire ottoman sera exclu en 1920 pour son alliance avec l’Allemagne. La Turquie rate trois éditions des Jeux pour des raisons historiques. En 1920, l’exclusion sanctionne son alliance avec l’Allemagne. Ces blancs dans le palmarès ont un vrai coût sportif. L’absence de modèles olympiques pendant des décennies ralentit la détection des talents.
La lutte trône depuis toujours au panthéon sportif turc. Avec 94 médailles olympiques dont 39 en or, cette discipline historique a donné des légendes comme Mithat Bayrak ou Hamza Yerlikaya. Leur exploit ultime ? Depuis 20 ans, le taekwondo et l’haltérophilie montent en puissance. Le tir sportif rejoint le club des valeurs sûres après l’argent de Dikeç/Tarhan à Paris 2024.
En 2024, Yusuf Dikeç transforme l’image du sportif turc. Son tir main dans la poche sans équipement sophistiqué fait le buzz mondial. Même le perchiste Duplantis imite sa pose !
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Une main dans la poche et des balles au centre de la cible. Le Turc Yusuf Dikec a remporté, l’air de rien, la médaille d’argent du tir au pistolet à 10 mètres mixte avec sa compatriote Sevval Ilayda Tarhan. Mais plus que la deuxième place aux JO de Paris, c’est le style totalement décontracté du sportif de 51 ans qui a étonné les Internets.
Ni lentille ni cache œil, aucun casque de protection auditive. Avec simplement des petits bouchons dans les oreilles, Dikec et son flegme mourinhesque sont parvenus à se hisser jusqu’à la finale sans avoir l’air de trop se forcer. « Je n’ai jamais eu besoin d’équipement spécial. Mes amis, et même d’autres tireurs professionnels, me posent également des questions à ce sujet. Je leur réponds que je suis juste un tireur naturel et que c’est pour cela je n’utilise pas beaucoup d’accessoires », a confié l’intéressé à la chaîne turque HT Spor après sa victoire, rapporte Le Parisien.
Dikec ne sort toutefois pas de nulle part. Cet ancien sous-officier de la gendarmerie turque a participé à des compétitions de tir depuis plus de vingts ans. Mais la médiatisation autour de Paris 2024 lui a permis de s’attirer la sympathie des internautes et de devenir, en quelques minutes, un mème sur les réseaux sociaux.
En même temps, il faut dire que Yusuf Dikeç, ne semblait pas particulièrement paré pour concourir à une épreuve de tir au pistolet à 10 m des Jeux olympiques de Paris 2024. Sans lentilles, cache œil, protection auditive ou tout autre équipement que ses lunettes de vue et des bouchons d’oreille, l’ancien sous-officier de la gendarmerie turque de 51 ans a empoché… La médaille d’argent, avec sa coéquipière Şevval İlayda Tarhan à Châteauroux. De quoi enflammer les réseaux sociaux pour cet ubuesque personnage.
Diplômé de l’École militaire de gendarmerie d’Ankara, il a gravi les échelons dans l’armée de son pays en devenant caporal dans la ville de Mardin, avant d’exercer en tant que sergent à Istanbul. Sa carrière sportive débutait alors dans les années 2000 au sein du club sportif de la gendarmerie turque de Jandarma Gücü à Ankara, où il était sous-officier. Un parcours qui le mènera à rejoindre l’équipe nationale militaire avant d’être appelé à représenter la Turquie sur la scène internationale.
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« Je n’ai pas besoin d’équipement spécial »« Je n’ai jamais eu besoin d’équipement spécial. Mes amis, et même d’autres tireurs professionnels, me posent également des questions à ce sujet. Je leur réponds que je suis juste un tireur naturel et que c’est pour cela je n’utilise pas beaucoup d’accessoires », confiait le principal intéressé pour la chaîne turque HT Spor après sa victoire.
Détendu, la main dans la poche, celui qui travaille habituellement dans un centre de commandement semble tout droit sorti d’un film de gangster durant ces Jeux. Un style atypique qui lui a valu une belle hausse de sa cote de popularité sur les réseaux sociaux, lui qui était un parfait inconnu il y a quelques jours.
Si les Occidentaux le tournent en dérision en le comparant à un assassin, l’athlète de 51 ans est devenu une véritable icône en Asie où les fans art (œuvres reproduisant un personnage, une scène) se multiplient sur les réseaux sociaux.
Autre coqueluche des réseaux sociaux, la coréenne Kim Yeji, médaillée d’or au tir au pistolet à air comprimé à 10 m individuel, s’est elle aussi fait remarquer pour son style en toute décontraction cette fois-ci à l’opposé totale de son homologue turc. Bras droit tendu, main gauche dans la poche, tête penchée, casquette, lunettes futuristes… Et doudou de sa fille accroché à sa ceinture, la vice-championne olympique est elle aussi devenue une star d’Internet lors de ces JO de Paris 2024.
Dans le tournoi individuel, Yusuf Dikeç a échoué à rejoindre la finale, en terminant 13e des séries.
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L’archer turc Mete Gazoz, âgé de 24 ans, s’est déjà établi comme une lumière brillante dans le sport du tir à l’arc, captivant l’attention mondiale avec sa précision et son habileté. La Fédération Turque de Tir à l’Arc célèbre ses contributions significatives et son rôle en tant qu’icône nationale, déclarant fièrement que “Mete Gazoz, avec ses réalisations, est la fierté de la communauté sportive turque”.
Aux Jeux Olympiques de Tokyo, Gazoz a marqué l’histoire en devenant le premier archer turc à remporter l’or individuel à seulement 21 ans. Maintenant âgé de 24 ans, il se dirige vers Paris en tant que favori pour reconquérir son titre, après une performance solide en 2023.
Les Jeux Olympiques de Paris, prévus du 26 juillet au 11 août, représentent une opportunité significative pour Gazoz de poursuivre son héritage. Alors que les Jeux approchent, l’anticipation monte autour d’athlètes comme lui, mélangeant excitation et les pressions inhérentes à la compétition olympique.
Pour ceux inspirés par Mete Gazoz et désirant suivre ses pas, voici quelques conseils :
Mete Gazoz a apporté à la Turquie la première médaille olympique de son histoire au tir à l'arc, en s'imposant dans l'épreuve individuelle, ce samedi. Vice-champion d'Europe en 2016, Gazoz a notamment écarté le champion du monde en titre, l'Américain Brady Ellison, en quarts de finale (7-3), puis le Japonais Takaharu Furukawa, médaillé de bronze, en demies (7-3).
Istanbul relance sa candidature pour 2036 après cinq échecs depuis 2000. Ce serait une première pour une ville musulmane, symbole fort de dialogue interculturel par le sport. Le pays mise sur les Jeux européens 2027 comme test grandeur nature. Aucune construction nouvelle prévue : on utilise les infrastructures existantes comme le stade Atatürk rénové.
Istanbul est candidate pour accueillir les Jeux Olympiques d’été de 2036, marquant sa sixième tentative. La ville met en avant ses infrastructures existantes et sa position géographique stratégique entre l’Europe et l’Asie. Le pays mise sur son expérience et ses infrastructures, soulignant qu’elle est l’un des pays les mieux desservis par voie aérienne.
Les « Sultanes du filet », surnom de l’équipe féminine turque de volley-ball, ont un impact considérable. Leurs succès sportifs, comme leur victoire à l’Eurovolley 2023 et leur titre de championnes du monde, ont propulsé le volley-ball féminin sur le devant de la scène médiatique en Turquie.
En 2021 déjà, les « Sultanes du filet » défrayaient la chronique avec leurs tenues sportives jugées trop moulantes par des religieux. Halet Çambel brise le plafond de verre dès 1936. Cette escrimeuse et archéologue devient la première femme musulmane aux JO, refusant même de saluer Hitler. Son héritage ? Aujourd’hui, les « Sultanes du filet » enflamment les terrains. L’équipe de volley féminine, numéro 1 mondiale en 2024, transforme chaque match en symbole d’émancipation.
Le tir sportif attire les jeunes grâce à divers dispositifs mis en place par la Fédération Française de Tir (FFTir). Des programmes de progression comme les « Cibles Couleurs » et des compétitions régionales et nationales spécifiques sont proposés pour motiver les jeunes. Ce sport véhicule des valeurs éducatives et sportives, enseignant la discipline et la concentration.
Ces derniers jours, les réseaux sociaux s'emballent pour plusieurs tireurs, habituellement méconnus et sous-médiatisés. La raison de cette soudaine notoriété : le style unique de ces athlètes, qui font le bonheur des réseaux sociaux. Si son apparence semble incongrue à ce niveau de compétition, cela ne l'a pas empêché de réaliser une excellente performance. Rapidement, de nombreux montages ont fleuri sur les réseaux sociaux. Mentions spéciales à celui où on il devient le tueur à gages d'Hitman ou encore une apparition aux côtés de John Travolta et de Samuel L.
Yusuf Dikec n'est pas le seul tireur à avoir conquis les cœurs des internautes. Ses lunettes à l'allure futuristes et sa manière de tirer, digne d'un film, en ont fait l'une des coqueluches des réseaux sociaux. Un look unique de "femme fatale" pour certains qui lui a aussi permis de briller, puisqu'elle a remporté l'argent dans l'épreuve du pistolet à air comprimé 10 mètres, chez les femmes.
Depuis quand le tir est devenu cool ? Un internaute a, lui, carrément réalisé un montage de quatre tireurs, avec la légende : "Je dirai à mes enfants qu'ils étaient les Avengers", en référence à la célèbre équipe de superhéros Marvel.
La tireuse sud-coréenne est engagée vendredi 2 août dans l'épreuve de pistolet 25 m. Un montage sur le réseau social X qui met en scène des tireurs aux JO de Paris 2024. C'est sans doute cela, la magie des Jeux olympiques.
Les 9 archers auront de belles cartes à jouer au sein d’une concurrence comptant quelques grands noms du tir à l’arc international. Mete Gazoz, local de l’étape, fait figure de favori en arc classique. Le multi-médaillé turc (Olympique et Monde), défendra ses chances dans une ville qu’il connait bien. Chez les femmes, Penny Healey se positionne également au rang de favorite. L’anglaise a fraîchement remporté l’or sur la 1ère étape de Coupe du Monde. En arc à poulies, Emircan Haney avait terminé 3e des qualifications du Grand Prix, en Croatie, l’an dernier. Le Turc évoluera également sur ses terres et voudra briller devant son public.
Quelle matinée pour les équipes de France à Antalya ! Ce jeudi matin, les hommes et les femmes se sont qualifiés pour leur finale respective dans l'épreuve par équipe de la Coupe du monde d'Antalya en Turquie. Deux finales historiques et inédites pour les Bleus qui affronteront ce dimanche la Corée du Sud.
Jamais la France n'était parvenue à placer ses deux équipes arc classique en finale d'une manche de coupe du monde, c'est désormais chose faite. À 35 jours du début des épreuves olympiques, les archers tricolores démontrent qu'il faudra compter sur eux pour Paris.
Les Bleus n'ont pas fait dans la demie-mesure. Pré-selectionnés en 1/8e de finale, le trio Baptiste Addis - Thomas Chirault - Jean-Charles Valladont s'est d'abord imposé 6 sets à 2 contre le Mexique avant d'exploser les Pays-Bas en quart de finale 6 sets à 0. En demi-finale, face à la Chine, n°2 des qualifications, les Français ont fait preuve de caractère. Menés 1 sets à 3 après les deux premières volées, ils ont su trouver les ressources pour aller chercher cette victoire et l'emporter 5 sets à 3. Un match qui leur permet de se qualifier pour la finale.
Voilà trois ans que les Bleus n'étaient plus montés sur un podium par équipe en Coupe du monde, c'était en 2021 avec une médaille de bronze à ...Paris.
Quelques dizaines de minutes plus tard l'équipe féminine composée de Lisa Barbelin, Amélie Cordeau et Caroline Lopez a elle aussi pris la direction de la finale. Les Françaises ont débuté leur parcours par une victoire 5 sets à 1 contre la Pologne en 1/12e de finale avant d'enchaîner face à l'Espagne (6 sets à 0) en 1/8e et contre la Malaisie (6 sets à 2) en quart de finale.
Opposées à l'Inde en demi-finale, les Bleues ont débuté fort avec une première volée à 59 points, puis 57 points pour prendre l'avantage 4 sets à 0. Les Indiennes ont ensuite bien réagi et reviennent dans la deuxième partie du match pour conduire les tricolores en barrage (4 sets à 4).
Pour choisir vos disciplines préfères, misez sur la lutte pour les puristes et le tir sportif pour les amateurs de suspense. Des premiers JO en 1908 aux ambitions d’Istanbul 2036, la Turquie écrit son histoire olympique entre tradition sportive et modernité. Avec des médailles qui grimpent et des athlètes iconiques, le pays vous donne rendez-vous dès maintenant pour suivre sa montée en puissance.
Discipline | Nombre de médailles d'or | Nombre total de médailles |
---|---|---|
Lutte | 39 | 94 |
Taekwondo | - | - |
Haltérophilie | - | - |
Tir sportif | - | - |
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