Le penalty, une phase de jeu décisive offrant une opportunité en or de trouver le chemin des filets, est un exercice incontournable dans le football. Synonyme de tension à son paroxysme, le penalty est l’une de ces phases de jeu qui décuplent les émotions. Son intronisation remonte à l’année 1891 et trouve ses origines en Angleterre. Il est devenu une arme redoutable dans l’arsenal d’une multitude de grands noms.
Plusieurs joueurs ont marqué l'histoire de l'AC Milan par leur sang-froid et leur efficacité face au but sur penalty. Parmi eux, certains se distinguent particulièrement.
Car oui, Rogerio Ceni ne faisait pas qu’arrêter des tirs aux buts, il en inscrivait également à la pelle. L’icône de Sao Paulo, où il a effectué l’intégralité de sa carrière, était le tireur de coups de pieds arrêtés attitré du club brésilien. En quinze ans de carrière (1990-2005), il a empilé un total hallucinant de 132 buts en carrière, ce qui constitue un record absolu pour un portier. Près de la moitié ont été inscrits sur des penaltys, soit 47 en tout.
Cette transition mène donc à l’icône de Chelsea, Frank Lampard. Celui qui a été formé et lancé à West Ham, avant d’exceller chez les Blues, aura marqué les esprits pour son sens du but. En carrière, il aura transformé 66 penaltys pour un taux de réussite proche des 92 % !
Du haut de ses 36 ans, Robert Lewandowski reste une référence absolue, encore en 2024. Actuellement au Barça, le serial buteur passé par le Borussia Dortmund et le Bayern Munich empile les buts comme les petits pains depuis plus de dix ans. Ces talents de buteur se retranscrivent aussi sur le point de penalty puisqu’il cumule 82 réussites en 92 tentatives.
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Meilleur buteur de l’histoire de la Premier League depuis le changement d’appellation en 1992, Alan Shearer était typiquement un attaquant complet, capable de scorer dans tous types de situation. À son arsenal, le penalty était un domaine parfaitement maîtrisé. En 70 tentatives en carrière, il aura connu 63 réussites.
Si Zinedine Zidane a marqué les esprits avec sa panenka lors de la finale de la Coupe du monde 2006, le roi tricolore dans l’exercice reste Michel Platini. En carrière, il affiche ainsi une réussite exceptionnelle de 44 réussites en 46 tentatives ! Ses deux seuls échecs ont eu lieu en Série A dans les années 1980, ce qui signifie qu’il n’en a pas manqué un seul sur le territoire français.
Comme Pelé ou Diego Maradona, Hugo Sanchez est l’un de ces joueurs qui auraient pu accrocher le Ballon d’Or au palmarès, mais en ont été privés par une réglementation archaïque. Jusqu'en 1995, la récompense excluait les joueurs non européens… L’attaquant mexicain a été une véritable machine à buts durant plus de vingt ans (1976-1997). Après avoir explosé aux Pumas, il marquera les esprits en Europe, plus précisément à Madrid. Il inscrira 74 de ses 77 penaltys tout au long de son aventure dans le football professionnel, ce qui représente environ 15 % de son total de buts (485).
Il n’a pas le meilleur pourcentage de réussite, mais en terme de nombre de penaltys inscrits, Cristiano Ronaldo met à l’amende tout le monde. S’il cumule 30 échecs, sa réussite reste plus que correcte, et la quantité est tout simplement astronomique.
Excepté pour les fans exacerbés de la Premier League, son nom ne dira peut-être rien. Pourtant, Matthew Le Tissier fut l’un des meilleurs attaquants du championnat anglais durant plus d’une décennie. Sur ses 43 tentatives en carrière, il n’en a pas raté une seule ! Un pourcentage de réussite de 100 % absolument hors norme sur un volume aussi conséquent.
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Les séances de tirs au but ont souvent été des moments cruciaux dans l'histoire de l'AC Milan. Des victoires en Ligue des Champions aux défaites crève-cœur, les penalties ont gravé des souvenirs indélébiles dans la mémoire des supporters.
En revanche, il porte encore la cicatrice de l'incroyable défaite aux tirs au but face à Liverpool en 2005, alors que les Milanais avaient trois buts d'avance à la pause.
Il joue un rôle indispensable dans la victoire de son équipe en Ligue des Champions en 2003. Il détourne 3 tirs au but de la Juventus de Buffon en finale. C’est le grand soir du portier brésilien, avec cette image inoubliable de l’étreinte de Shevchenko au terme de la séance.
La saison 2002-2003 sera l'un des points d'orgue de sa carrière. Il remporte sa seule et unique Ligue des Champions, face à l'ennemi juré, la Juventus de Turin. En finale, le match va jusqu'aux tirs au but. Ultime tireur, Shevchenko ne tremble pas et offre sa sixième Coupe aux grandes oreilles aux Rossoneri.
La gestion des tireurs de penalty est un aspect crucial pour tout entraîneur. Il faut tenir compte des compétences techniques, de la force mentale et de la dynamique de groupe. Certains entraîneurs préfèrent établir une hiérarchie claire, tandis que d'autres laissent une marge de manœuvre aux joueurs.
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À Nantes, où Ludovic Blas est le tireur n°1, suppléé par Moses Simon en cas de besoin, Antoine Kombouaré ne souffre pas de voir ses joueurs échanger : « Si la faute est commise sur Ludo et qu'il se sent moins bien pour frapper alors mes joueurs sont assez responsables pour s'arranger entre eux ».
À Angers, Gérald Baticle s'appuie également sur un ancien (Sofiane Boufal en 1) et un petit nouveau (l'ancien Rennais Adrien Hunou) dans cet ordre. Mais avec une liberté laissée à ses joueurs selon le déroulé du match : « Il y a une hiérarchie générale et la hiérarchie du jour. Je leur laisse une marge de manoeuvre. Tant que ça se passe bien, je les laisse discuter. »
| Joueur | Nombre de Penaltys Réussis | Club(s) Principal(aux) |
|---|---|---|
| Cristiano Ronaldo | Plus de 140 | Manchester United, Real Madrid, Juventus, Al Nassr |
| Rogerio Ceni | 47 | Sao Paulo |
| Frank Lampard | 66 | Chelsea |
| Robert Lewandowski | 82 | Borussia Dortmund, Bayern Munich, FC Barcelone |
| Alan Shearer | 63 | Newcastle United |
| Michel Platini | 44 | Juventus |
| Hugo Sanchez | 74 | Real Madrid |
| Matthew Le Tissier | 43 | Southampton |
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