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Mardi 20 mai, un homme de 46 ans s’est retranché plusieurs heures dans son appartement du 3e étage, au 79 route des Romains, à Strasbourg, après avoir tiré des coups de feu depuis sa fenêtre donnant sur la cour de l’immeuble.

Les Faits

Vers 12 h 30, l’homme s’était barricadé chez lui alors qu’il venait de tirer plusieurs coups de feu depuis une fenêtre donnant sur la cour intérieure de l’immeuble. Des voisins ont entendu les tirs et vu une arme dans ses mains. Ce sont eux qui ont prévenu la police.

L'homme vivait au 3e étage d'un immeuble, au 79 route des Romains.

Après de longues négociations, l’assaut a été donné peu avant 16 h lorsque l’homme de 46 ans a tiré sur sa porte d’entrée derrière laquelle se trouvaient les policiers du Raid. Le forcené a été interpellé dans la foulée, « sans difficulté » dans son appartement du 3e étage, au 79 route des Romains.

Réactions et Enquêtes

Le quadragénaire a été placé en garde à vue. D’après une source, le tireur serait connu des services pour ses addictions. Aux abords de l’immeuble, près de l’épicerie Guven Express, les habitants ressassent la scène. « Il était par la fenêtre et il tirait », mime un adolescent.

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Certains d’entre eux confient même que l’individu aurait déjà tiré avec une arme plusieurs jours auparavant. « Il a vrillé totalement. » D’autres voisins parlent d’un homme « fou et drogué à l’héroïne ». « Il entend des voix ! » Un autre le décrit comme « gentil, pas violent mais juste très instable ».

Mesures de Sécurité et Perturbations

Le quartier de Koenigshoffen a été bouclé une partie de l'après-midi. Le secteur de la route des Romains, dans le quartier de Koenigshoffen, a été bouclé une partie de l’après-midi. Le périmètre a été levé vers 17 h. Les détonations ont été entendues par les badauds et les riverains coincés derrière le périmètre de sécurité.

Contexte et Similitudes

Mardi 20 mai, un homme a semé la panique autour du 79 route des Romains à Strasbourg. Dès 11 h 30, un locataire prévient le centre d’urgence de la police nationale que son voisin du troisième étage « est devenu fou » et menace de tuer les riverains. Il a déjà fait usage de son arme les jours précédents. Trois détonations sont perçues en provenance de la cour intérieure.

L’immeuble est aussitôt sécurisé. Au-dehors, trois sections de CRS, un véhicule de secours et d’assistance aux victimes des pompiers, un autre de la protection civile sont positionnés. Le Raid prend les opérations de négociation en main.

Autres Incidents et Préoccupations

Malgré l'activation de la sirène et du gyrophare par la police, le chauffeur a refusé d'obtempérer. À cette heure, pas d'interpellation et une enquête a été ouverte pour éclaircir les causes de cette agression. L'affaire inquiète les syndicats de policiers.

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Un phénomène face auquel il ne peut pas avoir les moyens de lutter. "Nous ne cessons de dire que nous en sommes en souffrance côté effectifs, alerte-t-il.

Attentat du marché de Noël de Strasbourg

Il y a trois ans, un tireur fou s’en prenait aux passants au cœur du marché de Noël de Strasbourg , faisant cinq morts, onze blessés et des centaines de traumatisés.

Témoignages

Benoît Verdenne, âgé aujourd’hui de 37 ans, a perdu son père.

Clarisse Ichrak Marzouq, 37 ans elle aussi, y a laissé une part de sa vie.

Clarisse Ichrak Marzouq, vous avez ce soir-là mis à l’abri 65 personnes à l’intérieur d’un supermarché du centre-ville où vous étiez agente de sécurité. Comment allez-vous aujourd’hui ?

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Benoît Verdenne, vous étiez chez vous le soir de l’attentat quand vous avez perdu votre père, Pascal. Qu’est-ce que vous gardez comme sentiment aujourd’hui ?

BV : Strasbourg a été oublié. On se sent ignoré. À croire qu’il faut beaucoup de morts pour qu’on parle d’un attentat.

CIM : Moi je pense à ceux qui sont partis, je les vois tous les jours dans ma tête. Est-ce que c’est parce qu’il n’y a pas assez de victimes qu’on ne parle pas beaucoup de Strasbourg ? Ou bien on évite d’en parler parce que c’est la capitale de l’Europe, ou je ne sais pas, peut-être pour ne pas salir le nom du marché de Noël ? Il y a eu un drame, il ne faut pas oublier. Cette soirée-là, c’est tous les Strasbourgeois qui ont été touchés.

Clarisse Ichrak Marzouq, vous avez reçu deux médailles à la suite de l’attentat : la médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme et la médaille pour acte de courage et de dévouement. Ça a été important pour vous ?

Date Événement Conséquences
20 Mai Homme retranché tirant des coups de feu Intervention du RAID, quartier bouclé
11 Décembre (il y a trois ans) Attentat du marché de Noël 5 morts, 11 blessés, traumatisme

tags: #tireur #fou #strasbourg #faits

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