Dans le domaine des armes et du tir, il est crucial de comprendre les différentes techniques et leurs applications. Deux de ces techniques sont le tir tendu et le tir en cloche, chacune ayant ses propres avantages et inconvénients.
Un entraînement régulier est indispensable pour travailler sa précision. Pour cela, vous pouvez vous entraîner à tirer sur des cibles fixes. La première étape peut être de s'entraîner en visant un cercle de pétanque, puis des boules posées à différentes distances, ou encore, des objets plus petits comme des pièces. La seconde étape sera d'installer des obstacles pour vous entraîner à ajuster votre tir à mi-hauteur ou votre tir en cloche. Dernière étape : la possibilité de recréer des situations de jeu déjà rencontrées ou non, afin d'ajuster vos tactiques de jeu, et donc tactiques de tir.
Derniers conseils : essayez de ne pas enchaîner les tirs trop rapidement, prenez votre temps et, respirez avant chaque tir, cela vous aidera à améliorer votre précision.
3 techniques à retenir :
Dans le contexte des manifestations et de l'usage de lanceurs de grenades lacrymogènes, les termes "tir tendu" et "tir en cloche" prennent une importance particulière. Ainsi, un manifestant ayant perdu son œil a évoqué sur Europe 1 «un tir tendu» qui l'avait touché à la tête.
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Cette expression vient d'une confusion avec l'usage de lanceurs de grenades lacrymogènes, parfois confondus sur les images avec des LBD, qui servent à envoyer des grenades jusqu'à 200 mètres. Dans ce cas, un «tir tendu», comprendre horizontalement dirigé vers les manifestants, est «strictement proscrit», nous confirme un gendarme. Un tel tir peut en effet blesser une ou plusieurs personnes par le choc ou par l'explosion de la grenade en l'air.
Comme nous le savons, une des trajectoires est appelée tir en cloche et correspond à l'angle initiale le plus grand, l'autre est appelé tir tendu et correspond à l'angle le plus faible.
Le résultat va fortement dépendre de la qualité de l'arme, de la manière dont tu tires (tir tendu ou tir en cloche pour les armes qui le permettent), de la nature de l'arme, de la qualité du fléchage/projectile et des talents du tireur. Il faut voir aussi si on parle de portée maximale ou de portée effective (le projectile a gardé assez d'énergie cinétique pour blesser la cible et tu peux raisonnablement espérer toucher quelqu'un en visant).
Pour les arcs, faut prendre en compte la façon de tirer aussi. Parce que l'arc anglais pouvait tirer à 300m en cloche, mais pas en direct. Le tir en cloche avait une très faible précision mais c'était l'effet de masse qu'on recherchait. Il était très improbable de toucher une cible en mouvement à 300m de distance.
Voici une liste non exhaustive de la portée de différentes armes :
Le lanceur de balle de défense, abrégé en LBD, est une catégorie d'armes non-létales utilisées par les policiers sur différents types d'opération, dont le maintien de l'ordre. À partir des années 2010, un nouveau type de LBD a été utilisé, destiné à corriger les défauts du Flash-ball. Il s'agit du LBD 40, un modèle spécifique lançant des projectiles de 40 mm de diamètre. L'une des principales différences concerne le projectile: non-sphérique, sa trajectoire est plus précise. Le LBD 40 est donc un type de LBD parmi d'autres.
Au XVe siècle, un « obusier » (du tchèque Houfnice : « utilisable contre une troupe ») est simplement un canon à courte portée. Au milieu du XVIIe siècle, l’arme évolue aux Pays-Bas en un hybride entre canon, arme de champ de bataille qui tire un boulet plein selon une trajectoire rectiligne, et un mortier, pièce de siège ultracourte destinée à expédier par dessus les fortifications une charge explosive mise à feu à la main. Le gros intérêt de l’obusier type Gribeauval d’époque napoléonienne est sa polyvalence : court, donc maniable et léger mais meurtrier, il peut tirer en cloche par dessus les lignes amies. En revanche, le canon court laissant moins de temps pour accélérer le projectile, la portée est inférieure et la précision aléatoire.
L’invention par Henri Paixhans en 1822 du « canon-obusier » capable de tirer un obus en tir tendu tend ensuite à confondre les rôles, jusqu’à les confondre. En 1914, un canon comme le fameux « 75 » est une pièce à fut long tirant un obus munition à grande vitesse initiale, en tir tendu pour améliorer la précision et donc avec un angle inférieur à 35 °. L’obusier lui une pièce tirant des obus à faible vitesse initiale (et donc à plus courte portée) sur une trajectoire courbe, typiquement avec un angle de tir supérieur à 45 °. Mais ces nuances sont vites devenues arbitraires : les canons de DCA, souvent adaptés de canons de char tirant des munitions à très haute vélocité, tirent ainsi à la verticale et les obusiers sont capables de tirer à l’horizontale… ou à très longue portée !
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