Le samedi 8 mars 2025, le pavillon d’une conseillère municipale de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) a été la cible de plusieurs tirs à la kalachnikov, a appris actu Paris de source proche.
Sur la façade de la maison familiale, il y a plus d’une vingtaine d’impacts de balles. C’est le chargeur quasiment entier d’un fusil d’assaut qui a été vidé en quelques secondes.
À l’intérieur du pavillon, plusieurs personnes étaient présentes, aucune n’a été blessée. La maison est celle d’une conseillère municipale, mais aucun lien entre sa fonction et la fusillade n’a, pour l’instant, été établi.
L’enquête de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis sur les tirs qui ont visé la maison d’une élue de Tremblay-en-France samedi soir a déjà permis de procéder à deux interpellations en moins de 24 heures.
Tout a commencé par une… altercation routière, qui s’est déroulée un peu plus tôt dans l’après-midi. Vers 15h30, le mari, accompagné de son fils, a un différend avec les passagers d’un autre véhicule, à propos d’une priorité refusée. Les personnes mises en cause ne veulent pas en rester là et décident de suivre le conducteur jusqu’à son domicile, un pavillon situé à Tremblay-en-France.
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Les agresseurs sont alors repoussés par le mari et son fils. Mais ils ne s’arrêtent pas là. Un peu avant 19 heures, une dizaine d’assaillants encagoulés seraient revenus, avec marteau et bouteille d’hydrocarbure.
Puis, un peu avant 20 h 45, des détonations éclatent, le voisinage alerte alors la police.
En Seine-Saint-Denis, un banal différend de la route aurait dégénéré en expédition punitive. Samedi dernier, le mari de l’élue et leur fils se disputent avec les passagers d’un autre véhicule. Ils sont ensuite suivis par les individus jusqu’à chez eux.
Le père les met en fuite une première fois, mais en début de soirée, sept à huit assaillants cagoulés reviennent devant la maison. Ils sont une nouvelle fois repoussés par le père, mais peu avant 21h, les détonations éclatent.
Les rues de la commune de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) ont résonné des bruits de tirs à l’arme de guerre, dans la nuit du samedi 8 mars.
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Selon les premiers éléments de l'enquête, vers 20h30, la Renault Clio revient avec à son bord plusieurs occupants. Un individu en sort, il tire une rafale d'arme automatique sur la façade de la maison familiale. Treize impacts de balles sont retrouvés, et plus d'une vingtaine de douilles sont au sol, appartenant possiblement à une kalachnikov.
Le ministère public indique qu’à ce stade, « il ne semble pas y avoir de lien entre ces tirs et la fonction de la conseillère municipale ».
« Il n’y a aucun blessé, c’est la façade de la maison qui a reçu les tirs », a confirmé également la première adjointe de Tremblay, Virginie de Carvalho. Et de poursuivre : « Elle est sous le choc, c’est d’une telle violence, tellement disproportionnée par rapport à une altercation routière. »
Moralement très touchée, la conseillère municipale a d’ailleurs été transportée à l’hôpital par les pompiers.
Une personne a été placée en garde à vue dans le cadre d’une enquête ouverte pour tentative d’homicide volontaire. Une deuxième personne a été placée en garde à vue dimanche dans le cadre de cette enquête ouverte pour tentative d’homicide volontaire en bande organisée.
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Selon le parquet de Bobigny, une personne a été interpellée puis placée en garde à vue.
Le parquet de Bobigny indique ce lundi au Parisien qu’un second individu a été placé en garde à vue dimanche.
Une première personne, un homme de 21 ans, avait été arrêtée moins d’une heure après qu’une rafale de tirs à l’arme de guerre de type Kalachnikov a retenti au Vieux Pays, un quartier pourtant paisible coincé entre la Francilienne et l’aéroport de Roissy.
Il n’y a pas eu de blessé et une enquête confiée au SDPJ 93 a été ouverte pour des faits d’infraction sur les armes et tentative d’homicide volontaire en bande organisée, nous a confirmé le procureur de Bobigny, ce dimanche matin.
Un des suspects a été placé en garde à vue.
« J’ai entendu une rafale et j’ai tout de suite compris qu’il s’agissait de détonations provenant d’une arme à feu », confie un voisin immédiat dont la palissade et le muret comportent même deux impacts... « Quand nous sommes sortis, il y avait comme une petite odeur de brûlé, on a retrouvé des douilles par terre, ajoute-t-il. C’était la panique dans le quartier.
Plusieurs individus ont tiré à l’arme automatique sur la façade du domicile d’une élue de la ville de Tremblay-en-France, ce samedi 8 mars au soir. Cette attaque aurait pour origine un différend routier ayant eu lieu plus tôt dans la journée. Un homme de 20 ans a été interpellé.
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