L’appel de la chasse résonne dans l’âme des aventuriers, surtout quand il s’agit de traquer le sanglier dans les contrées sauvages de la Turquie. La Turquie offre des paysages variés, une faune abondante et la possibilité d’explorer des terrains divers, ce qui en fait une destination attrayante pour les passionnés de chasse.
La Turquie dispose d’une des histoires les plus riches d’Europe orientale. Fondée sur les ruines de l’Empire Ottoman, le pays abrite de nombreux sites touristiques et religieux à visiter. La côte sud est également une belle destination touristique avec de nombreuses plages. L'appel de la Turquie, avec ses paysages variés et sa faune abondante, résonne chez les passionnés de chasse.
Les montagnes KAZ, au nord d’IZMIR, constituent un terrain de jeu exceptionnel pour les amateurs de chasse en battue. Le relief varié, allant des douces collines aux vallées escarpées, offre des scènes à couper le souffle. Chaque virage peut révéler une nouvelle piste, chaque sommet, une nouvelle histoire à raconter. Au-delà du sport, c’est une rencontre avec le climat et la biodiversité de la Turquie. Entre juin et août, la nature se pare de ses plus beaux atours, invitant les chasseurs à découvrir ses secrets les mieux gardés.
La battue, forme traditionnelle de la chasse, est au cœur de l’expérience turque. Cette méthode requiert coordination et esprit d’équipe. Chasser en groupe, c’est partager des moments d’intense anticipation, mais de même célébrer ensemble le succès. Cette approche favorise non seulement un meilleur résultat mais renforce de plus les liens d’amitié. Les rires et les échanges autour d’un feu de camp après une longue nuit de traque sont des moments que l’on n’oublie pas.
Les nuits en Turquie offrent un cadre idyllique pour la chasse au sanglier. Accompagné d’un guide expérimenté, vous arpenterez les pistes forestières, à l’affût du moindre bruit. L’obscurité ajoute un frisson d’excitation, transformant chaque ombre en potentiel gibier. Imaginez-vous, armé de votre fidèle carabine, marchant sous le ciel étoilé, entouré de vos amis, prêt à vivre des moments d’exception.
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On chasse le sanglier à l’affût ou à l’approche la nuit, en périodes de pleine lune. Il est également possible de chasser l’Ibex Bézoard à l’approche dans les montagnes. Parmi le gibier moins connu et plutôt réservé à des chasseurs collectionneurs, on peut aussi citer le chamois, le cerf, la gazelle et le brocard d’Anatolie, ou encore le mouflon Konya. On trouve en Turquie beaucoup de bécasses et de cailles. Mais à mon souvenir, la chasse du petit gibier est exclusivement réservée aux citoyens turcs.
Le sanglier peut être chassé toute l’année dans les territoires au nord et à l’est d’Ankara et à l’ouest d’Antalya. Pour le bézoard, il faut se rendre dans les monts Taurus au sud-est de la Turquie, entre 1,000 et 2,500 mètres d’altitude. La chasse est ouverte d’octobre à mars, mais je recommande plutôt de s’y rendre entre novembre et janvier.
Pour chasser le sanglier en Turquie, il est impératif de se plier à certaines règles et de disposer d’une autorisation préfectorale. Pour chasser le sanglier en Turquie, il faut se plier à certaines règles. L’autorisation préfectorale est une étape incontournable, garantissant que la chasse se déroule dans le respect de la législation locale. Ces directives incluent les modalités spécifiques telles que l’approche, l’heure et le lieu de chasse. Elles encadrent de plus le type d’armement autorisé et les techniques de tir.
La Turquie dispose d’une législation stricte relative à la chasse. C’est ce que nous apprend une source anonyme qui travaille dans un club de chasse à Istanbul. Cette dernière affirme que la chasse illégale est parfaitement condamnée par la loi : "Le gouvernement définit les zones dans lesquelles on peut pratiquer la chasse légalement, mais il existe bien sûr du braconnage et des gens qui tentent de s’enrichir en traquant des espèces protégées. Heureusement il y a des contrôles fréquents des autorités".
La chasse est encadrée par la loi n°4915 -Kara Avciligi Kanunu- de 2003. Cette dernière prévoit les conditions d’obtention d’un permis de chasse : le candidat passe un examen au cours duquel il doit démontrer sa connaissance des espèces considérées comme protégées, des périodes légales de chasse, ainsi que de l’environnement géographique dans lequel il est possible de pratiquer l’activité, un espace défini en différentes zones par le gouvernement. Des sanctions sont également prévues, en cas de non-respect de ce que la loi détermine comme activité légale.
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Il existe peu d’espèces protégées en Turquie, mais l’on peut recenser parmi elles l’ours brun, le loup, le cerf, le chevreuil ou encore le renard. De nombreuses associations de défense des animaux luttent pour faire respecter ce statut, et la population turque dispose d’une grande sensibilité face à la cause animale. Toutefois, la maltraitance animale reste malheureusement une réalité.
L’équipement, notamment les carabines, joue un rôle déterminant dans le succès de ces expéditions. En Turquie, la réglementation permet l’utilisation de ces armes, offrant aux chasseurs les moyens adéquats pour une chasse respectueuse et efficace. Choisir les bonnes carabines et munitions adaptées aux spécificités du gibier turc est un art en soi. Des armes sont disponibles sur place.
Lorsque vient le moment déterminant du tir, savoir viser juste est primordial. La zone derrière l’épaule, légèrement plus basse que chez d’autres ongulés, est l’endroit idéal pour atteindre le cœur du sanglier. La diversité des paysages turcs, des forêts denses aux vastes plaines, offre une multitude de défis aux chasseurs. Les techniques d’approche, adaptées à chaque environnement, sont essentielles pour se positionner avantageusement.
L’anticipation de la chasse au sanglier en Turquie commence bien avant de fouler les sols riches de la région. Une planification minutieuse, alliée à une connaissance approfondie du terrain et des règles, forge les fondations d’une expédition réussie. En outre, se familiariser avec les divers reliefs et climats de la Turquie aide à ajuster sa stratégie de chasse. La reconnaissance des pistes forestières et des lieux propices à la présence du sanglier devient alors un jeu d’exploration passionnant.
L’efficacité de la chasse au sanglier en Turquie est fortement influencée par le climat et les saisons. Bien que l’activité soit praticable toute l’année, certains moments sont plus propices que d’autres.
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L’une des richesses de la chasse au sanglier en Turquie, au-delà de l’aspect sportif, réside dans la découverte d’une culture profondément ancrée dans l’histoire et les traditions. Participer à une chasse en Turquie, c’est aussi s’ouvrir à des pratiques ancestrales, apprendre des habitants et partager des moments de convivialité.
Ainsi, si votre cœur bat pour l’aventure, que vous êtes attiré par la découverte de nouvelles cultures et que le désir de vivre des moments inoubliables avec vos compagnons anime votre passion pour la chasse, alors la Turquie vous attend. Cette aventure, loin d’être solitaire, se vit de préférence en groupe, renforçant les liens entre amis ou entre chasseurs partageant la même passion.
Pour cinq jours de chasse au sanglier, il faut compter 1 850 € par chasseur plus les taxes de tir, entre 700 € et 3000 € en fonction de la taille des défenses des sangliers. Pour un cinq jours de chasse au bézoard, le prix du séjour est de 4 200 €, et il faut y ajouter une taxe de tir entre 6 000 € et 8 000€ selon la taille du trophée.
Ainsi, si vous y mettez le prix, il vous est possible de séjourner dans un pavillon de chasse ou dans un hôtel trois étoiles selon vos goûts et l’environnement dans lequel vit l’animal que vous souhaitez chasser. L’hébergement se fait dans des hôtels trois étoiles ou bien dans des maisons forestières propres et confortables. Tous ces logements s’inspirent du style local et proposent de délicieux repas.
La Turquie semble être un fabricant d’armes intéressant pour les pays européens, en ce que ce produit présente un bon rapport qualité/prix. On trouve en effet de nombreuses marques turques sur les sites internationaux, et français notamment, de vente d’armes de chasse, proposant des fusils ou des carabines à relativement bas coût.
La chasse touristique représente donc un loisir onéreux et un business lucratif pour l’État turc, entre le tourisme inhérent à l’activité, l’achat des permis de chasse (453,50 TL en 2022), ou encore les amendes.
Les chasseurs licenciés représentent une part infime de la population ; en effet, ils ne constituent selon les chiffres officiels que 0.35% de la population turque, contre 1.75% en France.
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