Le quartier de la Porte de la Chapelle à Paris a été le théâtre de plusieurs incidents impliquant des armes à feu, suscitant des interrogations et des préoccupations. Parallèlement, des clubs de tir sportif existent dans les environs, offrant un cadre réglementé pour la pratique de ce sport.
Ce vendredi 24 mars 2023, un homme a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à une peine de 18 mois d’emprisonnement, dont dix fermes en détention pour avoir tiré à la carabine à plomb sur au moins sept personnes porte de la Chapelle à Paris. Il a aussi été interdit de détenir une arme pendant cinq ans.
C’est le 14 février 2023 que les faits ont eu lieu en plein après-midi. Boulevard de la Chapelle, des coups de feu résonnent. Plusieurs passants sont touchés. Les tirs proviennent d’un immeuble situé sur l’artère. Une colonne de gendarmerie se rend sur place et pénètre dans l’appartement de l’auteur présumé. Ce dernier se rend, et déclare : « Je suis le tireur ».
Lors de l’audience ce vendredi, l’heure n’était plus aux aveux laconiques. Dans un flot de paroles rapide, le prévenu, âgé de 24 ans, a reconnu en partie les faits, mais évoque un ami impliqué dans l’affaire : « On s’amusait à tirer sur les pigeons. Mon ami a ensuite voulu tirer sur les Afghans pour s’amuser un peu plus ».
L’une des victimes, d’origine soudanaise a brièvement témoigné : « Je fumais une cigarette à la bouche du métro et je me suis fait tirer dessus ». Hospitalisé, il a été opéré après avoir reçu une balle au niveau de la fesse.
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Plus récemment, vendredi 5 août, aux alentours de 21 h, une rixe a cette fois-ci éclaté à proximité de la porte de la Chapelle, rue Pajol. Ivre, le Somalien venait alors de blesser deux sans-abri avec un tesson de bouteille, et de dégrader l’enseigne d’une maison de la presse, observent nos confrères.
Le conseil du tireur est aussi revenu sur les violences du quartier : « La porte de La Chapelle c’est quoi ? Ce sont des meurtres, des rixes, du crack.
Les tireurs sont généralement assez méfiants parce que leur pratique est très souvent discréditée.
Tous les habitués du stand racontent que le tir constitue pour eux une expérience cathartique. Ils précisent aussi que c’est une discipline sportive.
Il n’y a pas vraiment de clientèle type : j’ai aussi bien croisé des professionnels désireux de peaufiner leur technique que des amateurs en quête d’adrénaline. Néanmoins, le tir est vécu par beaucoup comme une pratique spirituelle d’accomplissement de soi, très liée à la force destructrice des armes.
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Certains tireurs viennent uniquement s’entraîner pour la compétition. Ils se rejoignent dans une salle spéciale, se mettent en ligne et visent des cibles mécanisées, où il faut être le plus rapide possible.
De nombreux tireurs possèdent leurs propres armes chez eux, enfermées dans un coffre fort. Ils sont soumis à un contrôle très important de la part de l’État. Je pense qu’une majeure partie d’entre eux considèrent le tir comme une pratique à part.
Cela n’a rien à voir avec le port d’armes à feu comme on peut le voir dans certains états américains - ici, le tir est vu comme un loisir plutôt qu’un outil de défense, sauf peut-être pour les hommes issus de la gendarmerie ou de la police.
Venez passer une séance d’essai à l’ANTP, le stand de tir de Paris. Muni d’un casque et de lunettes de protection, vous allez dans un premier temps trouver quel est votre oeil directeur, puis vous serez positionné pour appuyer sur la détente.
J'y suis allé m'inscrire au club de tir de l' ANTP. en tant que civil, ayant 17 ans à ce jour et souhaitant vivement rejoindre les rangs de la police nationale dans quelques années, il m'a semblé plus que judicieux de me mettre serieusement au tir sportif.
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L'accueil est on ne peut plus cordial, les tarifs sont tres raisonnables et surtout, les membres sont forts sympathiques, entousiastes a l'arrivé d'un nouveau membre. les instructeurs sont fort competants et l'equipement tres satisfaisant.
Affilié à la Fédération française de tir à l’arc (FFTA), le Paris Arc Club est la structure dédiée aux pratiquants habitant dans le 5e et ses alentours. À l’instar de son homologue de Paris Centre, il dispose de créneaux sur des pas de tir intérieur, au gymnase Lucien-Gaudin (5e), et extérieur, au stade Léo-Lagrange (12e).
Avec les Archers de la Chapelle, ils ont accès à l’un des meilleurs clubs de la capitale, formant jeunes et adultes.
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