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Le terme "tir par balle" englobe plusieurs aspects liés à l'utilisation d'armes à feu et de projectiles. Cet article explore les différentes définitions et expressions associées à ce terme, ainsi que son évolution à travers le temps.

Définitions fondamentales

Tire-balle

Tire-balle, subst. masc.

A. − ARM. Instrument formé de deux branches en spirale, dont on se servait pour tirer la balle restée dans le canon d'un fusil ou d'une carabine. (Dict. XIXe et XXe s.).

B. − CHIR. Pince à mors longs et étroits dont on se servait pour extraire une balle ou un autre projectile engagé dans une plaie. Pinces hémostatiques (...) Pince tire-balle à dents multiples (Catal. instrum. chir. (Duffaud), av. 1914, p. 71).

Tir (général)

Tir (général) s. 1. L'action ou l'art de tirer une arme à feu, et d'en diriger le coup. Chasse au tir. Être habile au tir. La pratique du tir. Le tir du fusil, du pistolet, du canon, du mortier. Tir sur plate-forme, tir à embrasure, à barbette. Tir de campagne, de siège, tir en brèche, désigne les genres de service et la nature de l'effet à produire. Le premier fait relatif au tir des projectiles creux remonte au siège d'Ostende en 1602, Andréossy, Instit. Mém. scienc. t. VII, p. 2. Ligne suivant laquelle on tire, surtout en parlant du canon. 4. Lieu où l'on s'exerce à tirer des armes à feu. Le tir de Vincennes. Il y a là un lieu où l'on s'exerce au tir du pistolet.

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Origines et expressions idiomatiques

De nombreuses expressions françaises utilisent le mot "tirer". Voici quelques exemples avec leurs origines :

  • Tirer à hue et à dia : Origine : Empruntée au stand de tir, cette expression est utilisée dès le début du XXe siècle. Elle reflète l'idée de régler son tir pour qu'il atteigne son objectif. Aujourd'hui, on l'emploie également pour exprimer l'action de frapper juste, de faire ce qu'il faut pour arriver à son but.
  • Échelonner un tir : Origine : Comme il emploie l'expression "échelonner les troupes" pour indiquer un fractionnement des soldats, le langage militaire utilise l'expression "échelonner un tir" pour signifier un fractionnement du tir en plusieurs tirs successifs, dont l'exécution et les cibles sont espacées de manière constante.
  • Boire à tire-larigot : Origine : Née dès la fin du XVe siècle de l'association du verbe "tirer" (sortir un liquide de son contenant), et du nom "larigot", sorte de petite flûte, cette expression était à l'époque principalement associée au verbe "boire". "Boire à tire larigot" était donc pour les buveurs une incitation à faire sortir le vin des bouteilles comme on faisait sortir le son de l'instrument.
  • Tirer des plans sur la comète : Origine : Si depuis la nuit des temps les étoiles ont toujours fasciné les hommes, les comètes avaient plutôt tendance à les effrayer. En effet, ne sachant expliquer ce phénomène, on disait qu'une comète était un signe annonciateur de malheurs. Ainsi, chacun "tirait des plans sur la comète", c'est-à-dire qu'il essayait de prédire quel allait être le prochain malheur à s'abattre. De nos jours, l'expression signifie qu'une personne s'imagine des choses (négatives en général) dans une situation donnée, mais qui n'arriveront probablement pas.
  • Être tiré à quatre épingles : Origine : Autrefois, on disait d'une personne bien habillée qu'elle était "bien tirée". Parallèlement, vers le XVe siècle, les "épingles" étaient l'argent de poche que les femmes pouvaient mettre de côté lorsque leur mari leur donnait une petite somme pour leurs courses, ou qu'elles gagnaient d'elles-mêmes de diverses manières. Ainsi, il s'agit certainement d'un rapprochement entre ces deux expressions, comme si on pouvait s'acheter de beaux vêtements et donc être bien habillé grâce aux "épingles" que l'on avait mis de côté.
  • Tirer au flanc : Origine : Ici, le verbe "tirer" symbolise un mouvement, une direction. Le "flanc" désigne quant à lui un échec ou de la fatigue. Il s'agit donc tout simplement d'une "direction" que l'on prend. En effet, "tirer au flanc" signifie que l'on évite de travailler et que l'on préfère de loin se reposer.
  • Tirer les vers du nez : Origine : Datant au moins du XVe siècle, cette expression serait issue des "vers rinaires", parasites du nez, une maladie assez répandue à l'époque. Cependant, beaucoup avaient honte de dire au médecin qu'ils en étaient affectés. Ce dernier était alors obligé de les soumettre à un interrogatoire pour les faire parler. On disait alors qu'il leur "tirait les vers du nez".
  • Tirer son épingle du jeu : Origine : Tirer son épingle du jeu proviendrait du XVe siècle. On dit que les fillettes jouaient à un jeu qui consistait à placer des épingles dans un cercle dessiné près d'un mur. Elles devaient ensuite les faire sortir avec une balle en réussissant à ce que celle-ci frappe le mur et vienne ensuite ricocher dans le cercle. Au minimum, il fallait récupérer ce que l'on avait mis en jeu. Ainsi, "tirer son épingle du jeu" signifie que l'on réussit à sauver sa cause, ses intérêts propres.
  • Se faire tirer les oreilles : Origine : Se faire tirer les oreilles signifie que l'on se montre réticent ou bien que l'on se fait prier. Elle semble être née à la fin du XVIe siècle, mais fait référence à l'époque romaine pendant laquelle les mauvais payeurs étaient traînés devant les tribunaux par l'oreille.
  • Tirer le bon numéro : Origine : Cette expression du XIXe siècle est une référence à la conscription. Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, le service militaire n'était pas obligatoire. Ainsi, en cas de danger, tous les hommes âgés de 18 à 40 ans étaient en situation de réquisition permanente. Cependant, pour ceux d'entre eux qui ne voulaient pas abandonner leurs études ou leur famille, il y avait la possibilité de se faire remplacer, en payant quelqu'un d'autre pour aller se battre à sa place. Toutefois, cette option était jugée scandaleuse car seuls les plus riches pouvaient espérer rester en vie. C'est pourquoi fut mis en place en 1798 un système de tirage au sort. Si le bon numéro était tiré, le jeune homme ne partait pas, mais si à l'inverse il tirait le mauvais numéro, il devait partir en guerre ou payer entre 400 et 900 francs à un éventuel remplaçant. Cette pratique dura jusqu'en 1905. Aujourd'hui, "tirer le bon numéro" signifie que l'on a de la chance, et s'emploie en particulier dans un couple pour dire que l'on a rencontré la personne "idéale".

Le tir sportif

Le tir sportif s'organise au XIXe siècle, notamment dans les pays anglo-saxons. La National Rifle Association est ainsi créée aux États-Unis en 1871. En France, l'Union des sociétés de tir naît en 1896. Arme de chasse puis de guerre, l'arc devient l'instrument d'une activité de loisir en Angleterre, où les premières sociétés de tir à l'arc sont fondées au XVIe-XVIIe siècle. Au XIXe siècle, le tir à l'arc devient un sport de compétition : le premier Championnat d'Angleterre se déroule à York en 1844.

Vocabulaire du tir

Que vous soyez néophyte ou tireur depuis quelques années, il peut être difficile de s'y retrouver dans le vocabulaire du tir. Voici quelques termes clés :

  • Ame : Désigne l'intérieur du canon. Elle peut être rayée (droite ou hélicoïdale) ou lisse.
  • Amorce : Capsule amovible sertie au fond de l'étui d'une cartouche à percussion centrale (9x19 mm, .223 Remington, 7,62x39 mm...) contenant le mélange inflammable qui, au choc du percuteur, vient enflammer la poudre. Dans une cartouche à percussion annulaire (.22 LR, .44 Henry Flat...), la matière inflammable se situe dans le bourrelet au fond du culot de l'étui.
  • Arme à répétition manuelle : Arme qui, après chaque coup tiré, est rechargée manuellement par introduction dans le canon d'une cartouche prélevé dans un magasin et transportée à l'aide d'un mécanisme.
  • Balle (ou ogive) : C'est le projectile. Il est généralement en plomb. Il peut être nu ou chemisé (recouvert d'une couche de laiton ou cuivre). Son poids est le plus souvent exprimé en grains (gr).
  • Balistique : La science qui étudie le comportement d'un projectile depuis le canon jusqu'à la fin de sa course.
  • Calibre : Désigne le plus grand diamètre des projectiles pour une arme à feu.
  • Cartouche : Ou munition. Désigne l'ensemble que compose l'amorce, l'étui, la poudre et l'ogive.

Tableau récapitulatif des types d'armes

Type d'arme Description
Arme à répétition manuelle Rechargement manuel après chaque tir.
Arme automatique Rechargement automatique et tir en rafale continue.
Arme semi-automatique Rechargement automatique, un seul coup par pression sur la détente.

Pare-balles

PARE-BALLES, subst. masc. inv.

A. − Parois verticales fixées sur armes lourdes de façon à permettre l'ajustement du tir tout en arrêtant les projectiles envoyés par l'adversaire dans les combats. Les affûts [des mitrailleuses Maxim] portent (...) un pare-balles, percé d'une fente qui permet de pointer la pièce (Ledieu, Cadiat, Nouv. matér. nav., 1899, p. 211).

Lire aussi: Le Rechargement

B. − En appos. Gilet pare-balles. Vêtement couvrant le haut du corps et fabriqué de manière à protéger des balles ou autres projectiles de faible volume. (Dict. XXe s.).

Le terme "tir par balle" est donc riche en significations et en applications, allant de l'équipement chirurgical à l'art du tir sportif, en passant par des expressions imagées de la langue française.

Lire aussi: Pistolets à balles caoutchouc : Guide complet

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