Le Tir National de Tourcoing a une histoire riche et complexe, intimement liée au développement de la ville et à l'évolution des pratiques de tir en France.
Le Tir National était l'organe officiel de l'Union Nationale des Sociétés de Tir de France. Cette union jouait un rôle crucial dans la promotion et la régulation du tir sportif et militaire à travers le pays.
L'Union Nationale des Sociétés de Tir de France était administrée par un conseil composé de personnalités influentes du monde du tir. Parmi eux figuraient :
Le conseil comprenait également des membres tels que MM. Bar, Bellois, Besson, Brossé, Chapron, D* Deces, Marcillet, Goérin, et Rognin.
Le journal "Le Tir National" paraissait chaque samedi et était accessible par abonnement pour toute la France au coût de 8 francs. Il servait de plateforme d'information et de communication pour les sociétés de tir et leurs membres.
En 1893, l'assemblée générale de l'Union a décidé de porter le coût de la cotisation annuelle des membres associés à huit francs, sans effet rétroactif pour les cotisations déjà payées.
Le Conseil d'administration de l'Union soulignait l'importance des championnats pour les sociétés de tir. Le nouveau règlement des championnats offrait à tous les tireurs de meilleures chances de succès. Cependant, les lourdes charges financières que ces championnats faisaient peser sur l'Union étaient préoccupantes.
Il était donc crucial que les sociétés fassent un effort pour y amener un nombre suffisant de tireurs afin de couvrir les frais. Le Comité demandait instamment aux membres de prêter leur appui dévoué à cette œuvre patriotique.
L'assemblée générale ordinaire du 10 juin 1893 a été un moment important pour l'Union. M. Mérillon, président de l'Union, a présidé l'assemblée, assisté de MM. Charron et Faure comme assesseurs et de M. Paul Lefèvre comme secrétaire.
De nombreuses sociétés étaient représentées, parmi lesquelles : Aix-les-Bains, Alger, Arras, Avesnes-sur-Helpe, Bacqueville-en-Caux, Bar-le-Duc, Bordeaux, Bourbourg, Castellane, Cette, Champagnole, Clamart, Corrombles, Deuil, Dijon, Epernay, Évreux, Hesdin, Laon, Laval, Lille, Limoges, Longuyon, Ludes, Lyon, Malakoff, Maisons-Laffitte, Marseille, Mirecourt, Morlaix, Nancy, Nantes, Nevers, Nonancourt, Nouvion, Paris, Pontarlier, Reims, Rennes, Raucourt, Rouen, Saint-Etienne, Saint-Seine-l'Abbaye, Saintes, Saulxures, Semur, Royan, Tracy-le-Mont, Toulouse, Tulle, Urçel, Valence, Vendôme, et Villers-Allerand.
Le procès-verbal de l'assemblée générale ordinaire du 18 juin 1892 a été adopté.
M. Mérillon a exposé la situation morale de l'Union, soulignant les avantages potentiels pour le recrutement des sociétés de tir grâce aux championnats organisés dans les écoles supérieures, les lycées et les collèges. Il a également mis en avant les avantages de la nouvelle organisation du Championnat de France de 1893, ainsi que l'établissement des records nationaux.
M. le secrétaire général a rendu compte de la situation effective de l'Union. Au 18 juin 1892, l'Union comptait 278 sociétés affiliées, plus les fédérations du nord, du centre et de la région de Paris. Après des radiations et de nouvelles admissions, le nombre de sociétés formant l'association était de 288, auxquelles s'ajoutaient les trois fédérations. Le nombre de membres associés était de 545.
Parmi les nombreuses sociétés faisant partie de l'Union, on peut citer : Abbeville, Agen, Aignay-le-Duc, Ailly-sur-Noye, Aïn-Béïda, Aix-en-Othé, Aix-les-Bains, Albi, Alger, Amiens, Ancenis, Angers, Angoulême, Anor, Ardres, Argentan, Argenteuil, Arras, Auboué, Auchel, Aumale, Aurillac, Auxerre, Auxonne, Avesne, Avesnes-le-Sec, Avize, Bacqueville-en-Caux, Bagnères-de-Bigorre, Bar-le-Duc, Baume-les-Dames, Bayonne, Beaumont, Beaune, Bénévent, Bessines, Béthune, Billy-Montigny, Blaisy-Bas, BÏeis, Bohain, Bône, Bordeaux, Bourbourg, Bourbourg-Campagne, Bourg, Boursault, Boves, Brest, Brie-Gomte-Robert, Brionne, Calais, Candé, Carcassonne, Castellane, et Castres.
Les transformations de Tourcoing ne furent pas uniquement l’œuvre de Gustave Dron. La municipalité sous Victor Hassebroucq avait déjà initié des travaux d’agrandissement et d’aménagement de nouveaux bâtiments municipaux.
La gare de Tourcoing fut reconstruite à plusieurs reprises avant de prendre sa forme actuelle, achevée en 1905.
En 1906, le Conseil municipal inaugura un édifice comprenant la mairie, la Chambre et la Bourse du Commerce, ainsi que la Poste.
En 1897, le boulevard de ceinture fut décidé, une idée du docteur Dewyn. La même année, le grand stand de tir à l’arme de guerre fut construit rue de Gand. Il avait pour fonction d’inculquer des notions de tir aux appelés.
En ce qui concerne l’aménagement de Tourcoing, Dron ne s’y distingua pas particulièrement. Les œuvres sociales qu’il a mises en place ont absorbé une part importante du budget communal.
Élément | Description |
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Journal Officiel | Le Tir National |
Union Nationale | Sociétés de Tir de France |
Abonnement Annuel | 8 francs |
Siège Social | 2, Passage des Petits-Pères, Paris |
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