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Au tournant de 1900, trois frères, Jules (1872-1932), Louis (1874-1946) et Henri Séeberger (1876-1956), fondent un atelier photographique familial.

Ils produisent un grand nombre de reportages sous l'impulsion des concours organisés par la ville de Paris et des commandes d'éditeurs de cartes postales.

Ils réalisent, notamment, des séries sur les quartiers de Montmartre et du Marais, ou encore, sur les inondations de Paris.

Avant de se spécialiser dans l'univers de la mode, les Séeberger entreprennent un véritable " tour documentaire " de la France d'avant 1914 pour le compte de l'éditeur Léopold Verger afin de fixer l'image des villes du Midi, des stations balnéaires de la Côte d'Azur, des villes de cure ou de tourisme alpin, des champs de course et des petits métiers.

L'œuvre photographique des frères Séeberger conservée à l'ECPAD correspond à une commande de l'éditeur de cartes postales Léopold Verger.

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Ce reportage présente les négatifs sur plaques de verre qui ont permis la réalisation des cartes postales et des tirages sur papier.

Le reportage correspond à un projet éditorial consacré aux différentes armes : infanterie, cavalerie, les chasseurs, le service de santé, les zouaves, les gendarmes et également les armes dites " savantes ", tels le génie et l'artillerie.

Les séries réalisées par les frères Séeberger pour Léopold Verger font connaître au public la vie quotidienne des soldats dans les quartiers et pendant les manœuvres: l'instruction sportive et militaire, l'univers des chambrées et des corvées de quartier, mais également des scènes de genre telles que la lettre au pays ou le billet de logement.

La majorité des archives photographiques des frères Séeberger est actuellement conservée d'une part à la BNF (Blibliothèque nationale de France) et d'autre part à la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (Fort de Saint-Cyr).

Ce reportage présente les négatifs sur plaques de verre qui ont permis la réalisation des cartes postales et des tirages sur papier.

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A noter: la correspondance entre les plaques de verre et les tirages n'est pas exhaustive. En effet, le fonds conservé à l'ECPAD est incomplet depuis son arrivée dans les collections lors de la donation de Jean et d'Albert Séeberger en 1977.

Les plaques manquantes ont peut-être été détruites après leur utilisation par l'éditeur.

Les années suivantes donnent à celui-ci une solide structure d'accueil pour les nombreux régiments en manœuvre.

En 1912, l'aviation naissante y fait son apparition car on songe sérieusement à lui trouver des applications militaires.

Un emplacement, au Sud du camp, permet bientôt d'assurer l'atterrissage et l'abri des « aéroplanes ».

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Elle réalise des vols d'entraînement et exécute les réglages d'artillerie ; elle devient l'oeil du canonnier.

Les toutes premières expériences de bombardement aériens sont tentées avec pour projectiles des bidons à essence remplis d'eau que l'on lance au jugé.

Lors de la bataille de la Marne en septembre 1914, les pointes allemandes atteignent la crête du Mont Clavet, située sur le terrain de manœuvre, mais doivent se replier au nord du camp quelques jours plus tard après de violents combats contre les troupes françaises appuyées par les feux du 62e Régiment d’artillerie de campagne installé sur les Monts-Marains, également sur le terrain de manœuvre.

L'entre-deux-guerres est propice aux premiers rapprochement entre les armées de l'Air et de Terre qui cherchent un moyen d'unir leur action.

1939 voit arriver un flot de mobilisés ; le pays s'installe une nouvelle fois dans la guerre.

Dans la nuit du 3 au 4 mai 1944 l’infrastructure du camp est entièrement détruite par les 1500 tonnes de bombes larguées au cours d’un raid de bombardement d’environ 380 appareils de la Royal Air Force (RAF) Britannique destiné à anéantir les formations blindées signalées au camp depuis le mois d’avril.

Les pertes sont sévères des deux côtés : 44 appareils et 250 aviateurs anglais abattus et près de 400 soldats allemands tués ou blessés.

En 1952, les américains créent le « Centre d'instruction pour blindés » (CIB puis CIEB, centre d’instruction pour engins blindés) logé dans quelques bâtiments encore debout, qui passera bientôt sous commandement français.

Le camp est aussi utilisé pour les essais de nombreux armements ou nouveaux blindés.

En 1973, le 3e Régiment d’artillerie (3e RA) et le 1er Groupe de soutien de l’artillerie nucléaire remplacent au quartier de Sénarmont le CPCIT qui s’établit au camp de Canjuers.

Le 3e RA est le premier régiment d’artillerie à être équipé du système d’arme nucléaire tactique français « Pluton ».

Créé en 1997, le « Centre de préparation des forces » (CPF), centre national dédié à l’entraînement des forces terrestres et à leur préparation avant un engagement opérationnel, a pour mission de préparer les postes de commandement et les unités de combat à remplir leurs missions dans des situations de guerre complexes, au caractère interarmées et multinational marqué.

Il est dissous en 2006 et ses fonctions reprises par le CENTAC qui absorbe ses deux unités de force adverse et sa batterie de commandement et de logistique.

Le 1er juillet 2016, afin d'intégrer le format « Au Contact » de l'armée de Terre française, le CENTAC, anciennement dépositaire des traditions du 5e Régiment de Dragons, reprend celles du « 1er Bataillon de Chasseurs ».

Origine : Empruntée au stand de tir, cette expression est utilisée dès le début du XXe siècle.

Elle reflète l'idée de régler son tir pour qu'il atteigne son objectif.

Aujourd'hui, on l'emploie également pour exprimer l'action de frapper juste, de faire ce qu'il faut pour arriver à son but.

Origine : Comme il emploie l'expression "échelonner les troupes" pour indiquer un fractionnement des soldats, le langage militaire utilise l'expression "échelonner un tir" pour signifier un fractionnement du tir en plusieurs tirs successifs, dont l'exécution et les cibles sont espacées de manière constante.

Origine : Née dès la fin du XVe siècle de l'association du verbe "tirer" (sortir un liquide de son contenant), et du nom "larigot", sorte de petite flûte, cette expression était à l'époque principalement associée au verbe "boire".

"Boire à tire larigot" était donc pour les buveurs une incitation à faire sortir le vin des bouteilles comme on faisait sortir le son de l'instrument.

Origine : Si depuis la nuit des temps les étoiles ont toujours fasciné les hommes, les comètes avaient plutôt tendance à les effrayer.

En effet, ne sachant expliquer ce phénomène, on disait qu'une comète était un signe annonciateur de malheurs.

Ainsi, chacun "tirait des plans sur la comète", c'est-à-dire qu'il essayait de prédire quel allait être le prochain malheur à s'abattre.

De nos jours, l'expression signifie qu'une personne s'imagine des choses (négatives en général) dans une situation donnée, mais qui n'arriveront probablement pas.

Origine : Autrefois, on disait d'une personne bien habillée qu'elle était "bien tirée".

Parallèlement, vers le XVe siècle, les "épingles" étaient l'argent de poche que les femmes pouvaient mettre de côté lorsque leur mari leur donnait une petite somme pour leurs courses, ou qu'elles gagnaient d'elles-mêmes de diverses manières.

Ainsi, il s'agit certainement d'un rapprochement entre ces deux expressions, comme si on pouvait s'acheter de beaux vêtements et donc être bien habillé grâce aux "épingles" que l'on avait mis de côté.

Origine : Ici, le verbe "tirer" symbolise un mouvement, une direction.

Le "flanc" désigne quant à lui un échec ou de la fatigue.

Il s'agit donc tout simplement d'une "direction" que l'on prend.

En effet, "tirer au flanc" signifie que l'on évite de travailler et que l'on préfère de loin se reposer.

Origine : Datant au moins du XVe siècle, cette expression serait issue des "vers rinaires", parasites du nez, une maladie assez répandue à l'époque.

Cependant, beaucoup avaient honte de dire au médecin qu'ils en étaient affectés.

Ce dernier était alors obligé de les soumettre à un interrogatoire pour les faire parler.

On disait alors qu'il leur "tirait les vers du nez".

Origine : Tirer son épingle du jeu proviendrait du XVe siècle.

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