Ah, les amis tireurs ! Vous voulez améliorer votre précision ? Laissez-moi vous partager quelques astuces que j’ai apprises au fil des années derrière le comptoir de mon armurerie. La clé pour améliorer la précision de son tir réside dans la maîtrise des bases.
Imaginez-vous comme un arbre solidement enraciné. Vos pieds sont légèrement écartés, alignés avec vos épaules. Vos genoux sont légèrement fléchis pour absorber les mouvements. Votre buste est droit, mais pas rigide. Je me souviens d’un client qui vacillait comme une feuille au vent. Votre arme doit être le prolongement de votre bras. Une prise ferme, mais pas crispée, est cruciale. Pour les armes de poing, utilisez vos deux mains : la dominante serre la crosse, l’autre vient en soutien.
L’alignement parfait de votre corps, de vos yeux et de votre arme est primordial. Utilisez votre œil directeur (généralement celui du côté de votre main dominante) pour viser. Il est recommandé de tirer en ayant les deux yeux ouverts. L’œil humain possède de nombreuses facultés, mais il ne sait pas voir simultanément net de près et de loin. Pour s’en convaincre, il suffit de pointer le doigt sur la cible et de voir avec netteté, d’abord le doigt, puis la cible, et ensuite essayer de voir net les deux à la fois. C’est impossible !
Puisqu’il faut, pour viser, aligner plusieurs éléments situés à différentes distances, le tireur devra faire un choix. En effet, un léger écart par rapport au visuel, de l’ensemble des instruments de visée bien alignés entre eux, se traduira par un faible écart en cible. Par contre, un alignement imprécis des instruments de visée se traduira par un écart très important en cible.
Il serait à priori logique de viser le centre du visuel pour atteindre le 10 au pistolet ou d’utiliser un guidon qui cerne exactement l’image du visuel à la carabine. Mais dans ce cas, les instruments de visée de l’arme, qui sont noirs, se détacheraient mal sur le noir du visuel. Au pistolet, il est donc préférable de régler son arme pour toucher plus haut que le point visé et de voir se détacher parfaitement les instruments de visée sur le fond blanc du carton. La marge de blanc est une référence de placement de la visée autour de laquelle vous allez décrire de petits mouvements oscillants résultants du contrôle de votre stabilité.
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Le moment du tir est essentiel. Apprenez à presser la détente de manière progressive et contrôlée. Imaginez que vous pressez un fruit mûr : avec douceur, mais fermeté. C’est une phase déterminante de la séquence de tir : un bon lâcher laisse l’arme stable au départ du coup ou n’amplifie pas ses mouvements si elle bouge légèrement. Ce défaut, courant au stade de l’initiation, est très limitant dans la progression du tireur. La partie la plus sensible de l’index se situe au niveau de la pulpe de la dernière phalange (ou phalangette). Après chaque tir, maintenez votre visée quelques secondes. Cela vous permet d’analyser votre geste et de comprendre où votre balle a atterri. C’est la prolongation, au delà du départ du coup, de toutes les actions qui en sont à l’origine (position, visée, lâcher).
Une balle annoncée dans la certitude que tout était parfait se dit ” bien partie ” ce qui ne signifie pas que ce soit un dix si l’arme n’est pas encore réglée à la vue du tireur. On appelle ” point moyen “, le milieu d’un ensemble d’impacts. Le principe est simple. Avec quatre ou cinq clics (selon les constructeurs) vous déplacez votre tir d’une zone. Elle consiste à décaler le guidon par rapport à la hausse.
La pratique régulière est la clé pour améliorer la précision de son tir. Établissez une routine d’entraînement régulière. Même 15 minutes par jour valent mieux qu’une séance marathon une fois par mois. Concentrez-vous sur la qualité plutôt que la quantité. Un corps fort et endurant est plus stable. Ne négligez pas l’aspect mental du tir. La visualisation et la pleine conscience peuvent faire des merveilles. Avant chaque tir, prenez un moment pour visualiser mentalement le geste parfait. Un petit truc que j’ai appris d’un ancien champion : murmurez-vous un mot-clé positif juste avant de tirer, comme « précision » ou « cible ».
Le rôle de sniper en airsoft fait rêver de nombreux joueurs. Se cacher dans l’ombre, observer l’ennemi sans être repéré et réaliser des tirs précis à longue distance, voilà un défi passionnant ! Mais incarner un sniper en airsoft demande plus qu’une simple réplique longue portée. Il faut de la patience, de la technique et un équipement bien choisi.
Un bon sniper se doit d’avoir une réplique précise et performante.
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Les choix d’une bonnes billes et primordiales quand vous endosser le rôles du sniper ! Pour les tireurs d’élite, des billes plus lourdes (0,30 g à 0,46 g ou plus) sont recommandées. Les billes plus lourdes conservent mieux leur vitesse sur de plus longues distances et sont moins affectées par le vent, ce qui se traduit par une meilleure précision. Ce genre de grammage est parfaitement adapté dans des répliques longues comme les fusils de précisions ou les DMRs et ceux qu’importe leur propulsion (GBBR, Spring, AEG). La puissance et le bloc hop-up de votre réplique de sniper influe également sur le poids des billes que vous devez utiliser.
Une position correcte de tir est déterminante. Meilleure est la position, meilleure est la tenue du fusil et le contrôle de la détente, plus le tir sera réussi. Les trois facteurs d’une bonne position de tir sont :
Une bonne fondation est aussi nécessaire à un tir qu’à la construction d’une maison. Une bonne position prend appui sur les os et non sur les muscles. Le sniper doit apprendre à être relâché dans toutes les positions. Toute cause de tensions provoquera des tremblements qui seront transmis au fusil. Grâce à l’entraînement et au point de visée naturel, le sniper doit arriver à un relâchement musculaire total.
Une fois en position de tir, lorsque la cible est acquise, le sniper doit fermer les yeux, respirer profondément et complètement relâcher son corps. Le fusil doit arriver au point naturel de visée. Le sniper rouvre les yeux et ajuste sa position afin que les organes de visée s’alignent sur la cible à l’endroit exact ou le tir doit arriver.
Les cinq positions de bases utilisées dans l’entraînement du sniper sont: couché, assis, à genoux, debout et la position d’Hawkins. Ces positions sont bien sûr adaptables à la morphologie du tireur. Durant l’action, le sniper doit trouver la position la plus confortable possible lui permettant une bonne observation de la cible tout en fournissant un couvert et un camouflage optimal. En fonction du terrain, de la végétation et de la situation tactique, les options sont nombreuses. Cependant, à tout moment, elles ne seront que des variantes des cinq situations de bases.
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Ces positions doivent être utilisées le plus possible par les snipers. Un support garanti souvent que l’arme ne bougera pas. L’appui évite la tension musculaire et la transmission du pouls. Plus la portée du tir est importante, plus l’appui devra être stable. L’utilisation des positions en appui permet de réduire la silhouette et offre un meilleur couvert.
Comme chacun le sait, la vitesse initiale d'une balle est un facteur d'importance fondamentale qui détermine sa trajectoire. Par conséquent, il est nécessaire pour le tireur de connaître la vitesse de la balle afin de savoir ou viser et comment ajuster son tir. La meilleure évaluation de la vitesse est obtenue en effectuant des mesures minutieuses avec les munitions destinées à l’arme et de préférence, approximativement, à la température habituelle d’utilisation de ces munitions mais il existe des tables qui en sont en général mises à dispositions des tireurs par les firmes qui fabriquent les balles ou les ogives.
En fait, il y a deux types de facteurs, aléatoires et systématiques, qui déterminent la vitesse de la balle pour n’importe quel tir. Un certain nombre de facteurs aléatoires inévitables, d’un tir à l’autre (entre tirs), entraînent une variation de la vitesse initiale et affectent le mouvement propre du projectile de manière imprévisible. Le tireur réduira donc au minimum cette variation aléatoire par le choix des munitions qui auront démontrés leur régularité et leur groupement au cours des mesures rigoureuses de vitesse. D’où, la nécessité de l’obtention de la stabilité du rechargement. Tous les tireurs avisés le savent.
Le coefficient balistique d'une balle est la mesure de sa capacité à se déplacer dans l'air avec une résistance minimale. Cette résistance s'appelle la traînée aérodynamique, et son effet le plus significatif est de réduire la vitesse de la balle et d’augmenter de ce fait son temps de vol. Une augmentation du temps de vol augmente la chute verticale de la balle par rapport à sa ligne originale de départ, et donc elle augmente également la correction verticale ou l'ajustement exigé pour atteindre des cibles à différentes distances.
Un autre résultat important de la traînée aérodynamique est qu'elle rend la balle susceptible de débattement au vent, qui est un changement horizontal de la direction dans la trajectoire de la balle, provoqué par le vent soufflant par le travers de la ligne de visée. Contrairement à ce que beaucoup de gens supposent, l'effet du vent de travers sur le chemin de la balle ne dépend pas principalement du temps de vol de la balle, mais de la durée pendant laquelle la balle est retardée dans sa trajectoire vers la cible par la traînée aérodynamique.
Souvenez-vous de votre cours de mécanique rationnelle : l'effet de Coriolis sur la trajectoire d'un projectile est une conséquence de la rotation de la terre et du fait que la surface de la terre soit courbée plutôt que plate. L'importance et la direction de l'effet de Coriolis dépendent de la situation de l’arme (sa latitude) et de la direction horizontale (azimut) selon laquelle l’arme est orientée. L'effet de Coriolis est si petit par rapport à d'autres effets sur le chemin du projectile qu'on ne le prend pas en compte d'habitude excepté dans le cas de tirs d'artillerie à longue portée.
Dans la description de la répartition des impacts sur une cible, la dispersion (l’inverse du groupement) se rapporte à la dispersion des projectiles autour du centre du point visé. Une petite dispersion est synonyme de ce qui s'appelle généralement la bonne précision et une grande dispersion est synonyme de ce qui s'appelle généralement précision faible.
Les causes de la dispersion sont parfois divisées en deux classes. La première, qui peut s'appeler l'erreur de visée se rapporte à des erreurs dans la direction dans laquelle l’arme était alignée lors du départ du coup. La dispersion balistique dépend principalement de la qualité du fusil et des munitions. Si le tireur peut faire des groupements d’une manière satisfaisante avec de petits projectiles aux distances courtes telles que 100 mètres, cela tient à la qualité du fusil et aux propriétés qui déterminent la qualité des munitions.
Les performances du système arme/munitions ne peuvent pas être transposées aux longues distances à partir des groupements obtenus aux courtes distances, parce que la dispersion verticale aux longues distances dépend très fortement de la variation de la vitesse initiale entre chaque tir, tandis que l'exactitude à courte portée est souvent tout à fait peu sensible à ces variations de vitesse.
Les informations sur les conditions d’environnement doivent être fournies par le tireur ou par son observateur. Les divers éléments de cette information sont plus ou moins importants, selon / en fonction de la distance de la cible et de l'importance relative de l'effet de chaque élément de la trajectoire. La vitesse initiale, le coefficient balistique, la distance, les conditions de vent et la vitesse de la cible (dans le cas d'une cible mobile) ont des effets relativement grands tout au long de la trajectoire depuis l’arme jusqu’à la cible et doivent donc être connus le plus exactement.
L'humidité relative affecte les performances d’une balle parce qu'elle affecte la densité de l'air dans lequel la balle vole. Contrairement à ce que beaucoup de gens supposent, l’air humide est moins dense que l'air sec dans les mêmes conditions de température et de pression barométrique, parce que le poids moléculaire de l'eau est moins grand que les poids moléculaires des principaux gaz composant l'air que nous respirons (79% d'azote et 21% d'oxygène) et qui composent notre atmosphère.
L'effet de l'humidité sur les performances des balles est petit par rapport à d'autres facteurs influents. L’humidité relative à un plus grand effet sur la densité d'air à température élevée qu'à basse température, mais même à 32°C, la différence de densité entre l'air complètement sec et l'air complètement saturé est seulement de 0,1%.
Vous voilà armés (sans mauvais jeu de mots !) pour devenir de véritables snipers. Rappelez-vous, la précision au tir est un art qui se cultive avec patience et persévérance. Dans mon armurerie, j’ai vu des tireurs novices devenir de vrais experts en appliquant ces principes. La clé ? La régularité et l’attention aux détails. Restez concentrés, travaillez dur, et surtout, amusez-vous ! N’hésitez pas à revenir me voir pour des conseils personnalisés ou pour partager vos progrès.
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