À l’automne, une fièvre s’abat sur l’ensemble du Sud-Ouest de la France et tout particulièrement au Pays Basque. Octobre est le mois privilégié pour la migration des palombes et le mois le plus attendu par tous les amoureux de cet oiseau bleu, alors on y vient de partout pour observer ce phénomène. La chasse à la palombe est vraiment une tradition ancienne.
Les Pyrénées Atlantiques représentent une barrière difficilement franchissable pour ses oiseaux migrateurs, c’est pour cela que les palombes s’arrêtent dans notre région pour s’y reposer et s’y nourrir. Esterencuby est un couloir de passage vers l’Espagne. La palombe est un oiseau migrateur partiel, ce qui veut dire que cette population comporte des populations plus ou moins migratrices, voire complètement sédentaires.
L’A.C.V.B. Association de Chasse de la Vallée de Baigorry, gère la chasse sur ce territoire et propose à la location des postes de tir au vol à la palombe sur les communes de Baigorry, Banca, Aldudes et Urepel. L’ACVB propose des journées à 20€ ou 150€ pour la saison. Mais l’oiseau bleu n’est pas la seule proie de nos passionnés chasseurs. Ici, on chasse aussi le sanglier, la grive, et la bécasse.
L'association de chasse aux filets des Aldudes (Pyrénées Atlantiques 64), recherche des chasseurs au fusil disciplinés, souhaitant louer des postes de tir au vol à la palombe situés derrière les filets, pour la saison 2024. trois postes sont disponibles, du 12/10/2024 au 18/10/2023, du 19/10/2024 au 25/10/2024 et du 9/11/2024 au 15/11/2024 à raison de deux chasseurs par poste. Location au prix de 300 euros la semaine par chasseur, avec mise à disposition d'une cabane au col (repas, repos, etc....).
Après un bon petit déjeuner servi à l’aube, tous les chasseurs montent au col et prennent position, tout le monde à son poste. Un kayolar (maison de berger) est à votre disposition près des postes de chasse, pour s’y réfugier en cas de mauvais temps autour d’un bon feu (avec des toilettes et une petite cuisine) ou encore si la palombe se fait désirer !! À midi, tout le monde s’y retrouve pour prendre un apéritif et y apprécier les bons petits plats du patron. L’après- midi chacun est libre de prolonger la chasse ou de redescendre à l’heure souhaitée pour profiter des agréables fins de journée du mois d’octobre.
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En 2014, la Fédération Départementale des Chasseurs 64 promulguait une charte afin de moraliser la chasse de la palombe dans le département, après le constat d’abus fréquents sur le tir au vol des colombidés. L’initiative était bonne. M. Daniel Poulou appelle l'attention de Mme la ministre de l'écologie et du développement durable sur la réglementation du tir au vol de la chasse à la palombe dans le département des Pyrénées-Atlantiques.
Chaque année, son ministère, sur proposition de la fédération départementale des chasseurs, prend un arrêté réglementant le tir au vol de la chasse à la palombe dans le département des Pyrénées-Atlantiques. Aussi, il lui demande de lui faire connaître quelles sont les mesures envisagées pour vérifier et s'assurer que les demandes émanent bien, dès l'origine, des détenteurs du droit de chasse.
Or, il s'avère que certaines sociétés de chasse communales utilisent cette réglementation sur des terrains où elles ne disposent pas du droit de chasse ou de chasser. La chasse à la palombe est une activité très ancrée dans ce département qui compte 22 000 chasseurs dont plus de 17 000 pour la seule chasse à la palombe.
Le tir au vol comme il est pratiqué trop souvent, particulièrement à basse altitude et donc, à l’entrée des vallées, affole complètement les vols de palombes, leur font faire très souvent demi-tour ou les dévient. Tirs au plomb n° 2 ou 1, voire... Tirs à l’aide de deux fusils par un seul tireur… afin de vider son premier fusil pour se jeter sur son second et le vider également !!!
Où est la sécurité dans ce mode de chasse ? Où est l’éthique de la vraie chasse dans ces comportements dérivants ? « Ces modes de chasse » aberrants sont identifiés de Garazi, Baïgorry, Soule, Bidarray, jusqu’à la Côte. Ces modes de tir au vol blessent énormément de palombes qui meurent par la suite, sans être recherchées.
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Les chasseurs en palombières (ou à l’affût) en ont plus qu’assez de ne voir que des palombes apeurées, affolées à l’approche des cabanes. De plus, une bonne partie de la migration est déviée ou fait demi-tour suite à ces « barrières de feu ». Nous n’évoquerons pas la totale illogique des tirs au vol derrière les pantières, sources de revenus complémentaires mais, à réglementer !
Quelle est l’image de la chasse traditionnelle laissée aux visiteurs, ... On parle très souvent d’attirer les jeunes à la chasse. Cette pratique du tir au vol ne doit pas les passionner et surtout, refoule les jeunes qui chasseraient en palombière. L’immobilisme de nos dirigeants en est en partie responsable, y compris dans l’érosion du nombre de permis.
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