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Le Vieux-Lyon, quartier historique de la capitale des Gaules, est l’un des quartiers les plus prisés des Lyonnais et des touristes. Il a pourtant failli être rasé. Mais Régis Neyret, 92 ans, a grandement contribué à le sauver.

La Sauvegarde du Vieux-Lyon par Régis Neyret

Dans les années 50, le Vieux-Lyon était un quartier insalubre. Au début des années 60, le maire de Lyon de l’époque, Louis Pradel, voulait faire raser une partie du quartier, vers la cathédrale Saint-Jean et le palais de Justice. Le projet était de créer une bretelle d’autoroute pour arriver en voiture directement en plein cœur de la ville. Mais des amoureux de Lyon, dont Régis Neyret, fondateur de l’association de la Renaissance du Vieux-Lyon, ont sauvé l’historique lieu de la destruction.

Régis Neyret avait contribué à sauver ce quartier historique en s'opposant au projet qui devait en détruire une partie. Plus tard, il fut un des acteurs majeurs du classement du site historique de Lyon sur la liste du patrimoine de l'UNESCO.

Selon David Kimelfeld, le président de la Métropole de Lyon, Régis Neyret était éperdument amoureux de sa ville. Le 1er adjoint à la Ville de Lyon, Georges Kepenekian, a salué Régis Neyret en soulignant que si la ville est aujourd’hui aussi belle et riche sur le plan patrimonial et architectural, c’est grâce à des hommes comme lui.

Un Match Cardiaque : FC Lyon contre FC Corbas

Les souffles sont coupés, les cœurs s'accélèrent. Gaël Viricel, le portier, repousse le tir au but Corbasien et propulse son équipe en finale de Coupe du Rhône. C'était une délivrance pour tout un groupe et pour les supporters venus en nombre.

Dans une rencontre riche en rebondissement, les joueurs de David Dessautel n'ont pas pu se dépatouiller du FC Corbas dans le temps réglementaire et ont du une nouvelle fois passer par la séance de tirs au but pour valider leur ticket. En menant 3 fois à la marque, jamais les jeunes pousses n'ont réussit à tuer le match.

Anthony Molière, sur une mésentente de la défense adverse, donnait le ton. Bien dans la partie, les situations se multipliaient sur la cage des joueurs de l'est lyonnais, mais en vain. Bien au contraire, Corbas reprenait du poil de la bête et revenait au score.

Petit à petit le match se durcissait, bien trop souvent en retard dans les duels, les corbasiens multipliaient les fautes et auraient même pu se retrouver à 10 sur un tacle ravageur du portier adverse sur Anthony Molière.

Au retour de la pause, les bonnes intentions coté violets se faisaient ressentir. Ryan Lacand faisait parler les jambes, multipliait les chevauchés, et suite à un débordement, Thomas Granjon profitait d'un mauvais renvoi de la défense pour redonner ainsi l'avantage aux siens. Une joie qui fut de courte durée, sur une frappe anodine du meneur de jeu adverse, et avec l'aide d'une petite faute de main de notre gardien, Corbas revenait à la marque.

Dès lors les lyonnais poussaient et il s'en fallait de peu pour qu'ils prennent l'avantage, mais Gaël Viricel par deux superbes arrêts permettaient a ses coéquipiers de rester en vie. On croyait alors que le plus dur était fait, mais dans la foulée, l'attaquant Corbasien en renard des surfaces profitait d'une nouvelle faute de main de Gaël pour sortir la tête de l'eau son équipe.

Un grand bravo à tout le groupe, joueurs et staff pour cette historique qualification en finale de coupe du Rhône, qui se disputera le 5 juin prochain au stade du Clot Layat du FC Lyon.

Buteurs : A. Molière, T. Granjon, H. Groupe : G. Viricel, M. Véricel, T. Martins, M. Bruyère, E. Bonnard, V. Véricel, G. Dessautel, R. Bajramovic, T. Granjon, A. Molière puis T. Canette, B. Bruyère et L. Chanavat. Ent : D. Dessautel, G. Brognard et T. Véricel

Le Fort de Bron : Un Témoin de l'Histoire

La guerre de 1870 avait été un désastre. "Plus jamais cela", jurèrent les gouvernements de l'époque. Sitôt la paix revenue, l'on se préoccupa de renforcer les défenses du pays. La défense de l'agglomération devait être revue de fond en comble.

L'armée fit donc appel au général Séré de Rivières (1815-1895), en poste à Lyon pendant la guerre franco-prussienne, et directeur du service du Génie au ministère de la Guerre. Après cinq ans de travaux menés de 1875 à 1879, les vignes cèdent la place à l'un des plus grands forts de l'agglomération, puisque ses remparts courent sur 1,4 kilomètre de long.

Ils suivent un plan en chevron, renforcé de bastions à chaque angle, à l'intérieur desquels des casemates et des plates-formes de tir accueillent 46 canons de différents calibres (40 à 138 mm). Deux casernes aménagées au centre du dispositif, logent les 840 soldats et officiers prévus pour servir les canons et défendre le fort.

Cette troupe peut vivre en vase clos car les entrepôts à poudre, les dépôts de munitions, la boulangerie et ses fours à pain, deux cuisines, un puits profond de 37 mètres, et plusieurs entrepôts de marchandises et de nourriture, sont prévus pour lui permettre de soutenir un siège d'au moins trois mois. A eux seuls, les stocks de poudre atteignaient 140 tonnes.

L'ampleur de l'édifice se devine dès sa porte d'entrée, perchée au sommet d'un fossé large de 12 mètres et profond de 6 à 8 mètres. Mais l'essentiel des bâtiments reste caché sous terre, pour se protéger des tirs de l'artillerie ennemie.

Pourtant, les hasards de l'histoire voulurent que le fort de Bron ne tire jamais un seul coup de canon. Durant les 19e et 20e siècles, il ne servit que de logement aux troupes, notamment aux pilotes du 2e groupe d'aviation militaire, et aux soldats protégeant l'aéroport.

Le fort joue le même rôle durant la Seconde Guerre mondiale, qui voit se succéder les pilotes et mécaniciens de l'armée de l'air polonaise, alors réfugiée en France, puis à partir de 1942 les soldats de l'armée allemande - d'ailleurs certains d'entre eux ont laissé des graffitis sur les murs.

Bien que ses bâtiments soient fermés au public, les Brondillants, eux, n'oublient pas leur fort. Ils savent que son escalier monumental, ses casemates, ses galeries et ses immenses salles souterraines en belles pierres dorées, forment un ensemble magnifique.

Les consciences s'éveillent et, en 1981, la municipalité obtient la cession du site, dont elle confie l'animation à une association fondée un an plus tard, en 1982. Aujourd'hui, ce joyaux du patrimoine brondillant sert de local à l'aéromusée aménagé par la SLHADA (Société Lyonnaise d'Histoire de l'Aviation), accueille des manifestations théâtrales, et s'ouvre au public lors des visites organisées par l'association du fort de Bron.

Conditions de visite : le fort de Bron est ouvert au public un dimanche par mois, et lors des journées du Patrimoine. Consulter le calendrier des visites sur la page d'accueil du site internet de l'association du fort de Bron.

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