L'expression «pas piqué des hannetons» est employée pour décrire une situation hors du commun et sans détour. Apparue au début du XIXe siècle, elle trouve son origine dans le monde paysan. Le hanneton, insecte ravageur pour les céréales, détériore les plantes en y faisant des trous, les rendant impropres à la consommation.
Autrefois, un vêtement ou un meuble en bois troué était qualifié de «piqué des hannetons». Inversement, «pas piqué» signifiait en très bon état. Par extension, la locution s'est appliquée à tout ce qui était sans défaut, puis a évolué au XXe siècle pour désigner ce qui est resté naturel.
Des avertissements sont régulièrement formulés dans les revues spécialisées à l’attention des tireurs et collectionneurs, notamment sur le rechargement, la sécurité, l'utilisation de munitions anciennes et la conservation des armes. Il faut aussi se méfier de certaines armes ayant connu un passé tourmenté. La réglementation de 2013 a permis de redécouvrir des armes militaires et d’en régulariser de nombreuses.
Si la neutralisation des armes est de nos jours un procédé irréversible, cela n’a pas toujours été le cas. Dans la première moitié des années 1970, on trouvait des armes brochées, neutralisées avec des goupilles mécanindus introduites dans la chambre après perçage du tonnerre. Certains inconscients ôtaient ces goupilles et tentaient un bouchonnage, avec des résultats désastreux pour l’arme et le tireur.
Un incident récent illustre ce danger : un tireur expérimenté a vendu un mousqueton Berthier en 8 mm Lebel en parfait état apparent. Lors d'un essai, la crosse s'est disloquée et l'index du tireur a été blessé. L'examen a révélé le logement d'une goupille mécanindus absente. Au tir, la douille s’est découpée à cet endroit libérant les gaz qui ont détruit la crosse. Le morceau de douille a pénétré l’index jusqu’à l’os, nécessitant une opération chirurgicale pour l’extraire.
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Cet incident rappelle l'importance de contrôler systématiquement les armes avant essai, en procédant à un démontage complet et en inspectant soigneusement la chambre et le tonnerre.
Les fourmis sont des insectes sociaux vivant dans des fourmilières, parfois souterraines, pouvant abriter des milliers voire des millions d’individus. Leur organisation sociale est basée sur la distinction entre individus fertiles (reine) et non fertiles (ouvrières). Chaque fourmi a un rôle spécifique, déterminant sa morphologie. La reine est la seule à pouvoir se reproduire, tandis que les ouvrières sont stériles et divisées en plusieurs catégories, dont les soldats qui protègent la fourmilière.
La société des fourmis est très fermée, les intrus d'autres nids étant attaqués. Les ouvrières agrandissent et entretiennent le nid, l’approvisionnent en nourriture, et certaines cultivent même des champignons. Il existe près de 15.000 espèces de fourmis, dont la fourmi noire, la fourmi rouge, la fourmi rousse, la fourmi charpentière et la fourmi pharaon.
La myrmécophobie est une crainte intense des fourmis, caractérisée par une vive angoisse, voire une panique, à la vue de ces insectes. Elle peut être liée à un événement traumatique, à la crainte d’une contamination, à la menace d’une infestation ou à l’apparence effrayante des fourmis. Les symptômes varient selon les individus et peuvent inclure un stress d’anticipation, une réaction d’évitement et des rituels de vérification.
Les traitements conseillés incluent la thérapie comportementale cognitive (TCC) et l’hypnose ericksonienne, visant à maîtriser l’anxiété et à vaincre la détresse émotionnelle.
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La Paraponera clavata est une grande espèce de fourmi (jusqu'à 3 cm) que l'on trouve dans les forêts tropicales d'Amérique du Sud. Elle est connue pour la douleur intense de sa piqûre, comparable à un coup de feu. Son venin est composé d’une neurotoxine et d’acide formique.
La fourmi panda (Euspinolia militaris) est une guêpe aptère originaire d'Amérique du Sud. Elle possède une coloration aposématique (noire et blanche) qui avertit les prédateurs de sa dangerosité. Sa piqûre est puissante et très douloureuse, mais rarement mortelle. La femelle est équipée d’un dard et de glandes à venin lui conférant une piqûre puissante et très douloureuse. Le poison libéré par son aiguillon est cytotoxique, c’est-à-dire qu’il détériore les cellules du corps.
Cette espèce est un parasite qui pond ses œufs dans les nids d'autres hyménoptères, et ses larves se nourrissent des hôtes.
Selon une analyse des données issues de 120 articles scientifiques, les insectes pollinisateurs de près d'une vingtaine de pays ont vu leur efficacité à rechercher de la nourriture diminuer de 39 % après avoir été exposés à des polluants atmosphériques.
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