Le 6 juin 1944 marquait le début de la bataille de Normandie et la libération de la France. Dès le début des combats, les Américains ont rencontré un adversaire redoutable : les parachutistes allemands, unités d'élite de la Luftwaffe, en défense à Carentan.
Cette bataille a été popularisée par Steven Spielberg et la série "Band of Brothers". Les "diables verts" étaient équipés d'une blouse de saut (camouflage Grand Eclat ou Splinter) ainsi que d'un pantalon spécifique pour les parachutistes allemands. Les gants et le brelage complétaient l'ensemble. Il est à noter que le casque M38, si typique des paras allemands de la Seconde Guerre mondiale, est disponible à un prix compétitif.
Se lancer dans un projet de reconstitution ou d'airsoft en tenue de la Seconde Guerre mondiale est une aventure passionnante. Cependant, il est crucial de bien choisir sa tenue et de comprendre les nuances de l'équipement allemand de cette époque.
Il faut effectivement répondre aux questions suivantes :
Le soldat en février en Russie n'était pas habillé de la même façon que son collègue devant Tobrouk à la même date. Il sera habillé de façon encore différente sur le front Russe 3 mois plus tard !
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Si vous souhaitez utiliser une MP40, ce sera plus approprié pour un sous-officier ou un officier, car le soldat aura plus un Mauser. Si vous préférez une réplique de MP44, cela correspondra davantage à la fin de la guerre.
Une vareuse comme celle-ci serait passe-partout : pas anachronique en 40 et encore rencontrable (même si pas représentative) en 1944. Le MP40 est utilisable de mi-40 à 45. En pantalon : un pantalon de la même couleur que la vareuse. Un casque modèle 35.
La veste présentée n'est pas une 40, mais une 35. La différence est par la suppression du col vert canard.
Pour rendre votre uniforme plus réaliste, l'ajout d'insignes est essentiel. Cependant, il est important de choisir des insignes cohérents avec la période, l'unité et le grade que vous souhaitez représenter. Il est préférable d'éviter les insignes de la Waffen SS, de la Luftwaffe, de médecin, d'officier, ou de l'Afrikakorps, sauf si cela correspond précisément à votre reconstitution.
Il existe (théoriquement) que deux façons d’exprimer la taille d’un vêtement :
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En ce qui concerne les vêtements militaires, le système de taille repose presque toujours sur les mensurations du porteur. C’est bien plus simple, lors d’une perception, de dire : “je mesure Xcm et mon tour de poitrine est de Ycm”, que de dire : “je fais plutôt telle taille chez telle marque, mais telle taille chez telle autre marque”, et ça limite d’autant les risques d’erreur.
Les armées des différents pays membres de l’OTAN partagent des normes standardisées communes pour faciliter leur interopérabilité. C’est par exemple le cas en ce qui concerne les munitions ; c’est également le cas des tailles utilisées pour l’habillement. Ce système est très simple à comprendre. Les tailles sont exprimées sous la forme d’un code à 8 chiffres, présenté de la manière suivante : XXXX/XXXX.
Dans le cas d’un haut, les quatre premiers chiffres donnent la taille minimum et la taille maximum du porteur. Les quatre seconds donnent le tour de poitrine minimum et le tour de poitrine maximum du porteur.
Bien évidemment, les mesures sont toujours données dans le système métrique, y compris pour les vêtements militaires américains.
Dans le cas d’un pantalon, les quatre premiers chiffres donnent la longueur d’entrejambe minimum et la longueur d’entrejambe maximum du porteur. Les quatre seconds donnent le tour de tour de ceinture minimum et le tour de ceinture maximum.
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Si vous achetez un vêtement militaire français, vous ne trouverez pas de code OTAN pour exprimer la taille. Cependant, le système de taille de l’armée française est tout aussi simple à comprendre.
La taille est exprimée par un nombre, suivi d’une lettre. Pour un haut, ce nombre correspond au tour de poitrine. Pour un pantalon, il correspond au tour de ceinture. La lettre exprime quant à elle la stature du porteur :
Exemples :
Le système de taille est, de prime abord, bien plus difficile à appréhender sur les vêtements militaires français antérieurs à 1965. Si le principe est toujours le même, la taille n’est exprimée que par un seul nombre. Il faut alors regarder individuellement le chiffre des dizaines et celui des unités :
Plusieurs sites internet proposent des reproductions de qualité pour les tenues de la Seconde Guerre mondiale, tels que :
Vous pouvez également trouver des articles sur eBay ou Amazon. Soyez patient, car les reproductions ne sont pas toujours disponibles en grandes quantités et la demande est forte.
Constituer une tenue de la Seconde Guerre mondiale peut s'avérer coûteux. Les pièces ne sont pas toujours faciles à trouver, et certains sites proposent des prix élevés. Il est donc important de faire preuve de patience et de comparer les prix avant d'acheter.
N'oubliez pas que la tenue ne se limite pas aux vêtements. Il faut également penser au ceinturon, aux portes chargeurs, aux insignes, aux brelages, aux bottes, etc.
Pour compléter votre tenue, il est essentiel de choisir une réplique d'arme correspondant à l'arsenal de l'époque. Les répliques "exotiques" peuvent être coûteuses, il est donc important de bien réfléchir à votre choix.
Quelques exemples de répliques courantes :
| Arme | Type | Fabricant | Prix indicatif |
|---|---|---|---|
| Thompson M1A1 | GBBR | WE | 400 € |
| Thompson M1A1 | AEG | Cyma | 150 € |
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