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Vous êtes intéressé par le tir sportif et souhaitez découvrir les bases de cette discipline exigeante ? Pour réussir vos tirs avec une arme, vous devrez maîtriser les 5 principes fondamentaux du tir. Ne négligez pas les 5 principes fondamentaux du tir. Dans la pratique du tir sportif, le choix de l’arme adéquate est une étape déterminante pour tout débutant. En tant que tireur novice, se familiariser avec les différentes caractéristiques des armes permet non seulement d’améliorer sa précision, mais aussi d’assurer une pratique sécurisée et agréable.

Lorsqu’on débute dans le tir sportif, le choix de l’arme est essentiel. Les armes de poing, comme les pistolets, et les armes longues, telles que les carabines, sont les plus courantes pour les tireurs sportifs. Chaque catégorie d’arme offre des caractéristiques spécifiques adaptées à différents types de tir, allant de quelques mètres à plusieurs centaines de mètres. Pour un débutant, un pistolet ou une carabine à faible recul est souvent recommandé pour faciliter l’apprentissage de la bonne position de tir et du contrôle de la détente.

Les Fondamentaux du Tir

Vous avez certainement constaté que chaque tireur à « son truc » pour bien tenir son arme et bien se placer! Au moment d’aller au résultat, vous entendez des phrases du genre « mon arme tire à gauche, je fait des contre-visées » ou bien « mon arme n’est pas réglée, ça groupe pas à 10 mètres ». STOP! Les armes récentes et des munitions bien stockés groupent à 10 mètres, 25 mètres ou même 50 mètres sans trop de difficultés pour un tireur appliqué. De plus, le groupement ne dépends pas du réglage de l’arme!

1. La Position

La pratique du tir sportif exige une connaissance approfondie et le respect strict des règles de sécurité. Cela commence par toujours orienter l’arme vers une direction sûre et vérifier que celle-ci n’est pas chargée hors d’une zone de tir. Apprendre à manipuler l’arme en toute sécurité est aussi essentiel que la technique même du tir. Pour les tireurs débutants, comprendre et maîtriser la bonne posture est déterminant : un positionnement stable permet non seulement un meilleur contrôle mais aussi une meilleure précision.

Comment faire pour tenir son arme de façon efficace ?

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  • Saisir l’arme avec la main forte le plus haut possible sur le busc et ne plus la bouger. Arme touchée, arme gardée. Index le long de l’arme hors de la détente.
  • Plaquer la main faible sur le côté opposé de l’arme en occupant au maximum la surface de l’arme. Superposez vos doigts sur ceux de la main forte.
  • Serrer au plus fort - sans crispation - l’arme avec la main faible.

Après avoir vu comment tenir son arme, il est nécessaire d’adopter une bonne position de tir.

  1. Mettez-vous face à l’objectif.
  2. Écartez les jambes à la largeur des épaules, pieds parallèles.
  3. Avancez le pied coté main faible d’environ 30 cm.
  4. Gardez la tête droite sans avoir le corps raide.
  5. Pointez votre arme vers votre objectif, épaules légèrement penché en avant.
  6. Prenez une visée.
  7. RELÂCHEZ LA VISÉE SANS BOUGER LES PIEDS.
  8. Fermez les yeux et faites le mouvement de prise de visée.
  9. Ouvrez les yeux. Si vous êtes en cible, c’est bon.

En carabine, il existe 3 positions de tir: debout, couché et genou. Les pieds sont perpendiculaires à la ligne de tir. Le tireur est bien stable sur ses 2 appuis. Le poids du corps est le plus souvent réparti inégalement sur les 2 appuis et de manière prédominante sur le pied avant (gauche). L'arme est épaulé au niveau du sillon entre le haut du biceps droit et le deltoïde (muscle de l'épaule).

Pour les novices, il est recommandé de commencer par la position debout, la plus intuitive, avant d’essayer d’autres positions comme le tir couché ou à genou.

Les pieds sont perpendiculaires à la ligne de tir. Le poids du corps également réparti sur les deux jambes. La main droite saisit harmonieusement la crosse du pistolet.

2. La Visée

Viser avec une arme de poing est un exercice qui peut sembler simple dans la théorie. En pratique, cela se complique un peu à cause des contraintes physiologiques de chacun. L’œil n’est pas capable de faire la mise au point sur la totalité des éléments nécessaire à la prise de visée. Vous devez vous obliger à garder le guidon de votre arme net. Le cran de mire et l’objectif seront légèrement flous.

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L’œil humain possède de nombreuses facultés mais il ne sait pas voir simultanément net de près et de loin. Pour s’en convaincre, il suffit de pointer le doigt sur la cible et de voir avec netteté, d’abord le doigt, puis la cible et ensuite essayer de voir net les deux à la fois. C’est impossible ! Puisqu’il faut, pour viser, aligner plusieurs éléments situés à différentes distances, le tireur devra faire un choix. En effet, un léger écart par rapport au visuel, de l’ensemble des instruments de visée bien alignés entre eux, se traduira par un faible écart en cible. Par contre, un alignement imprécis des instruments de visée se traduira par un écart très important en cible.

Il serait à priori logique de viser le centre du visuel pour atteindre le 10 au pistolet ou d’utiliser un guidon qui cerne exactement l’image du visuel à la carabine. Mais dans ce cas, les instruments de visée de l’arme, qui sont noirs, se détacheraient mal sur le noir du visuel. Au pistolet, il est donc préférable de régler son arme pour toucher plus haut que le point visé et de voir se détacher parfaitement les instruments de visée sur le fond blanc du carton. La marge de blanc est une référence de placement de la visée autour de laquelle vous allez décrire de petits mouvements oscillants résultants du contrôle de votre stabilité.

En précision, la prise de visée du pistolier commencera par une élévation du bras. Cette élévation sera contemporaine d'une inspiration. Avec le début de l'expiration, le bras droit commencera sa descente. Ainsi, en pistolet précision, l'arme est réglée non pas pour toucher le point visé mais le centre de la cible situé au dessus. L'arme est réglée pour tirer 'trop haut'. Dans cette zone située sous le visuel, les organes de visée bougeront. La marge de blanc a cet autre intérêt de baisser la sensation de bouger. Votre regard doit rester sur les organes de visée. Ils doivent apparaître nets alors que la cible sera floue.

En carabine, la prise de visée commence quand le tireur vient poser sa tête sur le busc. Quand la position de la tête est bonne, le tunnel et le guidon apparaissent déjà bien centrés dans le cercle de l'oeilleton du dioptre. Idéalement, les organes de visée apparaitront légèrement au dessus du visuel (en position debout), sur son axe vertical. les organes de visée viendront se positionner sur le visuel pour constituer un ensemble de cercles concentriques. Les organes de visée bougeront autour du visuel. Comme en pistolet, la marge de blanc a l'intérêt de baisser la sensation de bouger. Comme en pistolet, les organes de visée doivent apparaître nets alors que la cible sera floue.

L'Oeil Directeur

  • regardez la cible, les deux yeux ouverts, à travers un trou percé dans un carton et fermez successivement un œil puis l’autre.
  • pointez un doigt, les deux yeux ouverts, sur une cible et fermez successivement un œil puis l’autre.

A la question de savoir s’il faut accorder une priorité à cet œil directeur au détriment de la latéralisation du tireur, la réponse est non. Il est recommandé de tirer en ayant les deux yeux ouverts.

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3. La Respiration

Vous ne pouvez pas rester immobile. La respiration fait augmenter et diminuer le volume de la cage thoracique. Si vous inspirez en position de prise de visée à l’arme de poing, vous allez faire monter votre tir et inversement. Si vous êtes en situation de tir au calme, retenez votre respiration 2 à 3 secondes lors de l’expiration avant de tirer. Vous ne pourrez peut-être pas maîtriser votre respiration à chaque fois. Lors de tirs de fatigue(simulation de tir en état de stress physique ou psychologique), un essoufflement parasitera votre visée conforme. Vous allez devoir tirer avec cette gêne.

Au niveau de la respiration, chacun comprendra que le geste du tireur s’accommode mal des ” bougers ” qu’elle peut engendrer.

4. Le Lâcher

Une chose à ne pas négliger: l’importance du lacher. C’est une phase déterminante de la séquence de tir : un bon lâcher laisse l’arme stable au départ du coup ou n’amplifie pas ses mouvements si elle bouge légèrement. Ce défaut, courant au stade de l’initiation, est très limitant dans la progression du tireur.

Une technique pour éviter d’anticiper le départ du coup consiste à se répéter « PREEEESSSSSSSSSER » lorsque vous appuyez sur la queue de détente.

La partie la plus sensible de l’index se situe au niveau de la pulpe de la dernière phalange (ou phalangette). Le tireur positionnera la pulpe de la dernière phalange de son index, partie la plus sensible du doigt, sur la queue de détente. l'amènera au point dur (bossette). A partir de ce point, la pression nécessaire au départ du coup sera plus importante. Le tireur, satisfait de sa visée et dans son bouger, engagera une pression progressive qui amènera au départ du coup. La pression nécessaire dépendra de l'arme utilisée et de la discipline pratiquée (les poids de détente sont règlementaires et déterminés par le règlement ISSF). Le tireur débutant cherchera à être légèrement "surpris" par le départ du coup. C'est un bon indice d'un lâcher en pression continue réussi. mais volontaire sur un petit intervalle de temps pendant lequel se fait le lâcher progressif.

Il existe plusieurs types de détente :

  • la détente filante : la course de la queue de détente n’offre aucun repère entre la position d’origine et le départ du coup. Elle est ressentie comme un glissement uniforme.
  • la détente à bossette : la course de la queue de détente s’effectue sous faible pression dans un premier temps (pré-course) jusqu’à un point dur (bossette). A partir de ce point, la pression nécessaire au départ du coup sera plus importante.

La détente à bossette est le bloc détente le plus classique sur les armes de tir sportif.

5. Le Suivi

C’est la prolongation, au delà du départ du coup, de toutes les actions qui en sont à l’origine (position, visée, lâcher). C'est la prolongation, après le départ du coup, de toutes les actions qui en sont à l'origine (position, visée, lâcher).

Des outils informatiques modernes (scatt) permettent au tireur d'améliorer la qualité de ce feed-back et de l'analyse de la séquence de tir, de la visée, du bouger, du lâcher et de la tenue.

Autres Aspects Importants

Votre choix pourra se porter sur des armes de poing ou d’épaule, selon votre propre sensibilité.

La séquence de tir est l’ensemble des actions nécessaires pour le tir d’un projectile.

Une balle annoncée dans la certitude que tout était parfait se dit ” bien partie ” ce qui ne signifie pas que ce soit un dix si l’arme n’est pas encore réglée à la vue du tireur. On appelle ” point moyen “, le milieu d’un ensemble d’impacts.

Le principe est simple. Avec quatre ou cinq clics (selon les constructeurs) vous déplacez votre tir d’une zone.

Elle consiste à décaler le guidon par rapport à la hausse.

Variante 1: Commencez avec arme au holster.

Variante 2: Placez-vous face à l’objectif. fermez les yeux, montez en cible et voyez si vous êtes dedans.

L’amélioration de la précision est déterminante dans la pratique du tir sportif. Pour les tireurs débutants, comprendre comment stabiliser leur position et optimiser leur visée peut faire toute la différence. La précision commence par une bonne posture : pieds solidement ancrés au sol, épaules détendues mais alignées et respiration contrôlée. Lorsque vous tenez votre pistolet ou votre carabine, assurez-vous que votre prise est ferme mais sans crispation. Une autre astuce consiste à pratiquer régulièrement à différentes distances. Commencez par des cibles rapprochées, environ dix metres, puis augmentez progressivement la distance.

Le choix de l’équipement est essentiel pour tout tireur sportif débutant. Une arme adaptée à sa catégorie de poids et à son niveau d’expérience est indispensable. Il est conseillé aux débutants de commencer avec des armes à faible recul pour se concentrer sur leur technique de tir sans être gêné par la force du recul. Les pistolets et les carabines spécialement conçues pour les débutants sont souvent les meilleurs choix. Ils offrent une bonne ergonomie et permettent une meilleure gestion de la detente, élément clé pour un tir réussi.

Gérer son stress et maintenir une haute concentration sont essentiels au tir sportif. Des exercices de respiration peuvent aider à calmer le rythme cardiaque et stabiliser les mains.

Rejoindre un club de tir peut offrir de nombreux avantages pour un débutant. Cela permet non seulement d’accéder à des installations adaptées mais aussi de bénéficier des conseils d’instructeurs expérimentés.

Se lancer dans le tir sportif requiert détermination et patience, mais c’est une discipline qui offre des satisfactions immenses à mesure que l’on progresse. Que vous soyez intéressé par le loisir ou par la compétition, chaque session offre une opportunité d’améliorer vos compétences techniques et votre maîtrise émotionnelle. N’oubliez pas que la clé du succès réside dans la pratique régulière et dans l’apprentissage continu.

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