Cet article se penche sur divers aspects liés à Aurélien Tchouaméni, incluant son rôle au Real Madrid, les controverses d'arbitrage impliquant le club, et une analyse de sa performance lors des séances de tirs au but.
Les quatre Clasicos de cette saison ont partagé plusieurs points communs : ils ont tous tourné à l’avantage du Barça et ont tous été entourés de soupçons et de polémiques sur l’arbitrage. Avant chacune des rencontres face à l’ennemi, les médias du Real ont allumé des contrefeux pour énoncer le passif des hommes désignés pour les diriger, provoquant même les larmes de l’un d'eux avant la finale de la Coupe du Roi. Real Madrid TV a répété le procédé la semaine dernière avant le Clasico de dimanche encore perdu par le Real (4-3). Et cette fois, c’est la presse catalane qui déplore plusieurs mauvaises décisions d'Alejandro José Hernandez Hernandez.
Selon Mundo Deportivo, le Barça a été "très désavantagé" au cœur de ces très nombreuses situations litigieuses. Le média salue ensuite la décision de ne pas avoir sifflé de main contre Frenkie de Jong au départ de l’action de l’égalisation de Lamine Yamal (32e) et remonte dans les archives… du Real pour le prouver. Le ballon a touché "la même zone que Benzema a utilisée pour marquer le célèbre but contre la Real Sociedad en 2020 que tout le monde considérait comme clairement légal".
Mundo Deportivo s’étonne par ailleurs de la clémence envers Aurélien Tchouaméni, seulement averti (37e) pour avoir fait chuter Ferran Torres en position de dernier défenseur. Une autre action du joueur formé à Bordeaux est dans le viseur de l’international français (36 sélections, 3 buts), auteur d’une main involontaire (80e) dans sa surface de réparation après une frappe de Ferran Torres, non sanctionnée d’un penalty, ni d’un second carton jaune malgré le recours au VAR de l’arbitre principal. "Les images sont si claires que personne ne doute de la correction et du penalty, mais il reste sur ses positions et ne le siffle pas", s’étouffe le journal… qui adopte une autre lecture sur une main barcelonaise.
Aurélien Tchouaméni aurait pu finir les deux derniers clasicos à la douche avant même la mi-temps, mais comme lors de la finale de la Coupe du Roi, l’arbitre a préféré le jaune au rouge sur une faute en tant que dernier défenseur limite limite sur Ferran Torres. Le Français, qui a fait ce qu’il a pu pour colmater les brèches, était encore dans l’œil du cyclone alors que le Real était revenu à un but et qu’il contrait l’avant-centre catalan de la main à bout portant, alors que le ballon était contré.
Mais Hernandez choisit de ne pas sanctionner, même après l’appel de la VAR. Tchouaméni n’agrandit pas la surface de son corps volontairement, il n’a pas le temps de dégager son bras qui n’est pas beaucoup décollé, la main est évidente mais doit-elle pour autant se siffler ? Les Catalans pesteront mais sur le but de l’égalisation à 2-2, De Jong récupère nettement le ballon du bras et pourtant la VAR n’est pas revenue dessus.
Aurélien Tchouameni, qui a malheureusement manqué son tir au but lors de la finale de la Coupe du monde perdue des Bleus face à l’Argentine dimanche, s’est dit "désolé" ce lundi soir dans un message posté sur ses réseaux sociaux. Avec Kingsley Coman, il est l’un des deux tireurs français malheureux de la séance fatidique des tirs au but, dimanche soir en finale de la Coupe du monde. Si son coéquipier a été mis en échec par le gardien argentin, Emiliano Martinez, le milieu de terrain de 22 ans a lui tiré hors cadre. Participant à l’échec tricolore dans l’exercice.
Dès le lendemain, et après s’être présenté avec tous les Bleus face à la foule de 50 000 supporters réunie sur la place de la Concorde à Paris, le joueur du Real Madrid s’est épanché sur ses réseaux sociaux sur cet instant douloureux. D’abord abattu, puis persuadé que des jours meilleurs en Bleus étaient à venir.
"Il faudra du temps pour digérer l’amertume et la frustration, écrit Tchouaméni dans un message accompagné d’une photo de lui passant devant le trophée de la Coupe du monde. On aura tout essayé. J'ai pris mes responsabilités, ça n'a pas marché et j'en suis le premier désolé.
Emiliano Martinez s’est particulièrement attardé sur le cas d’Aurélien Tchouaméni, dont il dit, dans des propos relayés par Marca, avoir flairé la nervosité à des kilomètres lors de la séance de penalty qui a coûté la défaite aux Bleus. « Regardez-moi la tête de ce gamin, dites-moi qu’il n’est pas nerveux. J’ai vu depuis mon but qu’il était mort. Il regardait les gens, il était très nerveux. Et je me suis dit que s’il ratait, ils étaient quasiment finis et on serait champions. » Hélas pour nous, le gardien de but a vu juste.
Aurélien Djani Tchouaméni est un footballeur professionnel français, né le 27 janvier 2000 à Rouen, France. Il rejoint les Girondins de Bordeaux où il progresse rapidement à travers les rangs des jeunes équipes. Le 29 janvier 2020 marque un tournant dans sa carrière lorsqu'il est transféré à l'AS Monaco pour un montant de 21,4 millions d'euros. À Monaco, Tchouaméni se démarque par ses capacités au milieu de terrain, sa vision de jeu et sa capacité à récupérer et distribuer efficacement le ballon.
Le 1er juillet 2022, Aurélien Tchouaméni signe au Real Madrid pour un montant impressionnant de 80 millions d'euros. Au Real Madrid, Aurélien Tchouaméni se voit confier un rôle clé au milieu de terrain, succédant à une génération de milieux de terrain légendaires tels que Luka Modrić et Toni Kroos. Sa polyvalence, sa capacité à lire le jeu et à protéger la défense font de lui un atout précieux pour l'équipe madrilène.
Au sein du Real Madrid, il continue de développer ses compétences en travaillant sous la direction de l’entraîneur et aux côtés de certains des meilleurs joueurs du monde. Sa capacité à s'adapter rapidement à différents styles de jeu, combinée à sa détermination sur le terrain, lui permet de gagner la confiance de l'équipe et des supporters.
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