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Depuis un peu plus de 10 ans, Stephen Curry a littéralement propulsé la NBA dans une nouvelle ère, remplie de shoots à trois points, de cartons individuels au scoring et de highlights offensifs.

Assez tôt, Stephen Curry s’intéresse au métier de papa, Dell Curry, qui évolue alors aux Toronto Raptors. C’est donc assez logiquement que le fiston se retrouve à jouer à la balle orange.

Quand Stephen Curry débarque au collège Queensway, il n’a rien du tueur qu’on connaît tous aujourd’hui. Le premier à s’en apercevoir avant Steph lui-même, c’est James Lackey, le coach de l’équipe. Comme beaucoup après lui, le coach est décontenancé par le physique du minot, mais il s’aperçoit que le gamin shoote terriblement bien.

On avance un peu dans le temps et voici maintenant que Stephen Curry a 13 ans et est toujours aussi chétif. Pourtant, les défenses adverses ont peur de lui. Stephen Curry s’arrête 60 centimètres derrière la ligne à 3-points. Bang. Sur la dernière minute, le jeune meneur plante six points et son équipe s’impose de neuf longueurs.

Pourtant, malgré ce coup d’éclat, Stephen Curry est loin d’être un fort prospect lorsqu’il débarque au lycée. Pour débuter sa vie de lycéen, les fils Curry rentrent en Caroline du Nord grâce à papa qui signe à Charlotte. Au milieu de cette saison, il a commencé à le regretter parce qu’il a senti qu’il était assez bon pour jouer au niveau suivant, mais il n’avait pas la conviction de réussir à le mettre en pratique au moment opportun.

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Au terme de ses années de lycéen, Stephen Curry n’est qu’un prospect trois étoiles. Pour faire simple, les meilleurs lycéens ont cinq étoiles. Si Steph a eu le droit à de nombreux essais, à chaque fois, il faisait face au même problème : sa taille. Les scouts préféraient prendre un profil similaire, mais plus grand. Bob McKillop, comme James Lackey avant lui, voit le potentiel de Steph et décide de tenter le coup.

Au lycée, Steph avait déjà un bon shoot, mais il avait plus tendance à lâcher le ballon malgré les envies de ses coachs. Maintenant, à la fac, il n’allait plus avoir le choix. Si au collège, il est devenu un tueur sur le terrain, au lycée, un mec qui n’a plus froid aux yeux, à la fac, grâce à Bob McKillop, il devient une menace constante sur les parquets.

Pour commencer quand il débarque au tournoi de 2008, Steph n’est pas un no-name du circuit universitaire. Premier tour contre Gonzaga, Davidson n’est pas favori et vous pensez que c’est le problème du Chef ? Au tour suivant, Davidson tombe sur Georgetown et là, c’est la tuile. L’adversaire du jour est tête de série numéro 2 et l’équipe de Steph est menée de 15 points.

Le King part voir de ses propres yeux le jeune phénomène des Wildcats et il ne va pas être déçu. Davidson affronte Wisconsin, tête de série numéro 3. Mieux encore, il déboîte l’adversaire du jour avec 33 points et six tirs depuis le parking. À la surprise générale, Davidson se retrouve parmi les huit meilleures équipes du pays.

Plusieurs raisons sont évoquées comme le fait qu’il ne pourrait pas porter une équipe, qu’il n’est pas un meneur adapté au jeu NBA, qu’il est trop petit ou trop frêle. Enfin rien de nouveau sous le soleil pour Stephen Curry. “C’est le meilleur scoreur universitaire peu importe la manière dont vous voyez la chose, mais aussi l’un des meilleurs intercepteurs.

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Une cuvée marquée par un top 4 assez clair : Blake Griffin, Hasheem Thabeet, James Harden et Tyreke Evans. Ensuite, on arrive dans les places 5 à 8 : les Minnesota Timberwolves, les Phoenix Suns, les Golden State Warriors et bien sûr Stephen Curry.

Phoenix avait le 14ème choix de la Draft, mais les Cactus pensaient pouvoir monter un trade pour récupérer le Chef. Avec les choix 5 et 6, les Loups ont eu - par deux fois - l’occasion de prendre l’un des meilleurs joueurs de l’Histoire. Faire une erreur une fois, ça peut arriver.

Avec les choix 5 et 6, les Wolves prennent Ricky Rubio et… Jonny Flynn, deux meneurs. Après une telle erreur, il s’agit non pas seulement de se moquer, mais de comprendre une telle décision. En 2017, la lumière a été faite sur cette histoire et les Wolves ont été victimes d’un terrible alignement des astres qui a - sans aucun doute - changé leur Histoire.

En mai 2009, soit quelques semaines avant la Draft, David Kahn devient le General Manager des Wolves. Il débarque dans une franchise au fond du gouffre qui a perdu le meilleur joueur de son Histoire, Kevin Garnett, à peine deux ans plus tôt. Les complications ont commencé avec Ricky Rubio.

Deux semaines avant la Draft, j’ai fait un transfert avec Washington où j’ai envoyé Randy Foye et Mike Miller pour récupérer le cinquième choix de la Draft. Le GM a eu peur de provoquer la colère de ces fans et a préféré jouer la sécurité.

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Sans surprise, Stephen Curry démarque dans une équipe pas bonne et ce n’est pas lui qui va la révolutionner. Ou du moins pas encore. Également, il arrive dans une franchise où le meneur titulaire est Monta Ellis, un autre fort scoreur et comme on dit souvent : il n’y a pas la place pour deux shérifs dans cette ville.

Celui-ci arrive le 10 février 2010 lorsque le Chef croise ses futures victimes préférées à savoir les Clippers et Monta Ellis est justement absent. Le numéro 30 déroule et explose les Angelinos avec 36 points à 11/22 au tir et 7/11 de loin. Il ajoute en prime 13 passes et 10 rebonds pour signer son premier triple-double en carrière.

Direction le 14 avril 2010, fin de saison régulière et les Warriors n’ont rien à jouer et ont déjà un pied à Cancun à tel point que Golden State n’a que six joueurs absents de l’injury report ce soir-là. Les Warriors n’ont plus que cinq joueurs capables de mettre un pied devant l’autre. La rencontre suit son cours et est serrée malgré tout.

Golden State n’a plus que quatre joueurs à 100%. Il existe une règle en NBA qui dit qu’un joueur sorti pour six fautes peut revenir si tout l’effectif est blessé. Golden State a inscrit sur la feuille de match Ronny Turiaf et Anthony Morrow alors qu’ils ont des bobos. Les deux joueurs entrent à tour de rôle, font une faute et partent au vestiaire parce qu’ils sont blessés. C’est simple, il tape son record de points en carrière.

Tout se passe bien à San Francisco jusqu’en décembre 2010. Lors d’un match face aux Spurs, la cheville droite de Stephen Curry tourne. En décembre 2011, rebelote, la cheville tourne encore. Curry ne dispute que 26 des 66 matchs des Warriors et repasse sur le billard. Pas de quoi décourager Golden State persuadé d’avoir un diamant brut.

La solution vient grâce à une entreprise japonaise, Zmast. Elle crée une chevillière sur-mesure pour le meneur - encore portée aujourd’hui - et depuis tout roule. En parallèle des soucis de cheville de Steph, le front office se gratte les cheveux autour d’un problème : qui doit être le visage de l’équipe entre Stephen Curry et Monta Ellis ?

Un choix est fait et Monta Ellis - pourtant favori de l’Oracle Arena - est envoyé à Milwaukee, en échange d’Andrew Bogut et Stephen Jackson, mais le saviez-vous ? Les Bucks auraient pu récupérer Stephen Curry. Encore un choix douteux, mais avec Curry, rien ne dit que les Bucks auraient remporté un titre comme ils ont pu le faire avec Giannis en 2021.

Avec un Monta Ellis évacué et des chevilles toutes neuves, Stephen Curry est prêt à rouler sur la NBA. Après avoir retrouvé les Playoffs un an auparavant, le Chef s’impose comme l’un des meilleurs attaquants de la Ligue durant cette saison 2013-14 où il tourne à 24 points à 8,5 passes de moyenne avec des pourcentages plutôt solides : 47% au tir global et 42 depuis le parking de l’Oracle Arena.

“Evidemment, il ne sera jamais un Magic Johnson dans le leadership. Il n’est pas comme ça. C’est comme si vous demandiez à Magic de shooter à 45% à 3pts. Golden State s’arrête au premier tour face aux Clippers au terme d’une série haletante perdue 4-3, mais l’essentiel est ailleurs.

Plus jeune, Stephen Curry n’avait encore rien écrit de son immense carrière. S’il savait se montrer adroit et décisif à trois points, il serait un atout très important pour son équipe, et donc essentiel. « J’étais plus petit et je jouais contre des enfants plus vieux. La raison pour laquelle j’étais dans l’équipe quand j’étais jeune, c’était que je pouvais shooter à 3 points et être une menace pour l’adversaire.

Près de 20 ans plus tard, Stephen Curry est à deux tirs à trois points rentrés de devenir le joueur ayant marqué le plus de tirs longue distance dans l’histoire de la ligue et de dépasser Ray Allen. Mais au-delà du record NBA qui devrait tomber ce soir au Madison Square Garden, l’accomplissement derrière la ligne à trois points de Stephen Curry ne se limite pas qu’au chiffre. Avec « Baby Face », c’est toute la NBA qui est passée dans une autre dimension tactique et structurelle.

« Steph n’a pas seulement influencé le jeu avec son shoot à trois 3 points, il l’a révolutionné. Stephen a changé la façon dont toute une ligue approche le jeu aujourd’hui. Voilà pour l’hommage qui fera très certainement très plaisir à l’intéressé, surtout de la part de celui qui a aimé briller sur le parquet du MSG où Curry s’apprête à marquer l’histoire.

Pour mesurer l’impact de Stephen Curry sur la NBA, il suffit de regarder les chiffres. Lors de sa saison record de 402 tirs à trois points rentrés, le meneur des Warriors avait réussi plus de tirs à trois points que n’en avaient réussi 17 des 30 équipes de la ligue lors de la saison 2000-2001, qui n’avaient pas atteint les 400 réussites. Des chiffres qui doublent en 20 ans, c’est ce qu’on appelle une véritable révolution. Et tout cela, la ligue le doit essentiellement à Stephen Curry.

« Le coach disait aux joueurs qui pouvait tirer à 3 points et qui ne pouvait pas. Dès son arrivé en NBA, Curry a su marquer les esprits, avec une saison rookie à 17,5 points de moyenne. Ainsi Stephen Curry arrive à conjuguer adresse et volume de tirs.

« Il a inspiré une jeune génération de meneur qui voit maintenant leur poste différemment. Alors qu’il est pour l’instant sur les bases d’une saison record en termes de tirs à trois points pris (13,4 par match) et rentrés (5,4 par match), Steve Kerr se rappelle de la façon dont il a apprivoisé Steph Curry et son jeu. Et même en tant que grand amateur de tir longue distance, Kerr avoue s’être lui aussi faite amadoué par le jeu fantasque de Curry.

« Je savais que je voulais beaucoup tirer à trois points. A Phoenix, j’ai vu la puissance de mettre plusieurs shooteurs sur le terrain. Lorsque je suis arrivée à Golden State, en sachant que j’avais Steph et Klay, je voulais jouer avec du spacing et beaucoup de trois points. C’est Stephen Curry, il tire à 43% à trois points, et un shoot à 3 points qui rentre à 43%, c’est un bon shoot, peu importe à quoi il ressemble. Steph m’a appris à redéfinir ce qu’était un bon shoot et ce qu’était un mauvais shoot.

« Peut-être que la chose la plus inspirante à propos de lui, c’est qu’il a la taille moyenne d’un joueur de basket. Capable de déclencher un peu quand il veut son tir, Curry est effectivement presque impossible à contrer tant certaines de ses actions paraissent improbables et non conventionnelles.

« Il a été le premier shooteur dont je me souviens et de ce niveau à shooter en sortie de dribble, en pick-and-rolls et de si loin. « La ligue a dû s’adapter. Ils ont gagné des titres et personne ne pouvait les battre avec un pivot lent sur le terrain. Ils devaient mettre des gars plus petits qui pouvaient shooter. Par son jeu, Curry a presque rendu has been certains maestros du tir à mi-distance, qui ne survit aujourd’hui que grâce à des joueurs comme Chris Paul, DeMar DeRozan, Kevin Durant, LaMarcus Aldridge ou encore Bradley Beal.

« Je suis convaincu que ce sport est une guerre pour l’espace. Si vous contrôlez l’espace, vous allez gagner beaucoup de matchs et le shoot à trois points est une façon de gagner cette guerre pour l’espace. Avec 22 matchs à 10 trois points ou plus à son actif, Curry collectionne les records dans le secteur.

« Nous sommes tous témoins de ce qu’a fait Stephen Curry dans sa carrière et la façon dont il a changé le jeu. C’est tout un ensemble, tout un jeu, toute une attitude que représente aujourd’hui Stephen Curry. En battant le record de Ray Allen du nombre de tirs à trois points réussis, Stephen Curry a définitivement mis un terme à la discussion : le meneur de Golden State Warriors est le meilleur shooteur de loin de l'histoire de la NBA.

Évidemment, Step back ne peut que revenir sur l'ascension de celui que l'on n'attendait pas forcément, septième de sa draft, mais qui ne cesse de grimper dans la hiérarchie des meilleurs joueurs de l'histoire.

“CURRY, WAY DOWNTOWN - BANG! BAANG ! OH WHAT A SHOT FROM CURRY !”. Depuis un peu plus de 10 ans maintenant, le soleil ne s’est jamais arrêté de briller sur la côte Ouest américaine. L’artilleur de la baie de San Francisco a littéralement propulsé la NBA dans une nouvelle ère. Que vous le détestiez ou que vous l’admiriez, Curry ne laisse personne indifférent. D’ailleurs, face à tant d’insolence et de facilité dans ses tirs, les débats sur l’instauration d’une ligne à quatre points n’ont jamais été aussi présents autour de la NBA.

Certes, plusieurs facteurs en dehors de Curry ont contribué à cette explosion, à commencer par les règles favorisant et encourageant les joueurs à ouvrir le feu de loin, car leur zone de tir est plus protégée que dans la peinture. Mais aussi, l’avènement des statistiques avancées, un facteur pouvant encourager les performances individuelles exceptionnelles, en créant une idéalisation sur le niveau d’un joueur si l’on se base sur ses statistiques.

Curry deviendra le joueur le plus prolifique à trois points de l’histoire de la NBA d’ici quelques semaines. Influencée par les Warriors de Curry, la ligue entière a suivi le mouvement. Avoir des joueurs élites à trois points fait gagner des titres ?

Depuis l’introduction de la ligne à trois points, la part du nombre de tirs pris depuis le parking n’a cessé d’augmenter aux dépens du tir à mi-distance. Cependant, le processus avait tendance à légèrement ralentir vers le début des années 2010. La transition s’effectue officiellement l’année qui succède le premier titre des Warriors (en 2015).

En premier, l’influence de Curry & co que nous aurons l’occasion de développer plus en profondeur par la suite. Il y a notamment les règles arbitrales qui punissent les interventions défensives et le moindre contact avec le tireur, dès qu’il se trouve en dehors de la peinture. Et enfin, la plus-value naturelle d’être une menace à trois points : depuis le début du siècle, une équipe marque en moyenne 0.8 points par possession lorsqu’elle se conclut sur un tir mi-distance, contre environ 1.1 points lorsqu’un tir à trois points est rentré. En d’autres termes, en tirant 100 fois à mi-distance une équipe inscrit 80 points, contre 110 en shootant du parking. Le calcul est vite fait.

Pour appuyer ces propos, penchons-nous sur les travaux du data scientist Corey Wade. Ce dernier a créé une mesure, le three point net gain, qui justifie l’intérêt de développer ses capacités à bien tirer de loin. Cette statistique est particulièrement intéressante, car elle couvre tous les aspects d’un bon shooteur à trois points.

En moyenne, depuis 1980 chaque équipe inscrit approximativement 1.06 points par possession, signifiant que chaque fois qu’un joueur marque un panier à trois points, il apporte 1.94 points de plus par possession. En reprenant cette grille de calcul, voici les statistiques des 5 joueurs les plus prolifiques à trois points sur l’exercice 2020-21.

Nous constatons tout d’abord que Curry se place premier, apportant donc 2.44 points de plus par match grâce à ses trois points. La domination de Curry est exceptionnelle, d’autant que nous ne sommes pas à l’abri de voir son nom truster les trois premières places du top 5 d’ici quelques mois . Ces chiffres sont déconcertants.

Avec ce génie à la mène, les Warriors ont pu créer une nouvelle manière d’appréhender le jeu, en cassant complètement les codes durement ancrés. Bien-sûr, les Warriors n’ont pas inventé le rôle du meneur playmaker plus leader d’une attaque, ils ont remis au goût du jour une recette qui a fonctionné par le passé et l’ont rendu extrêmement prolifique.

Premier détail important, Curry n’est pas très grand : il est répertorié à 1m91 chaussures aux pieds. Ce qui en toute logique le rend plus vulnérable aux potentiels contres, d’autant plus que l’une des particularités de sa routine est qu’il relâche son tir, avant même d’être arrivé au sommet de son saut.

Tous les éléments mettant son tir en danger sont complètement annulés par sa rapidité de dribble et d’exécution une fois qu’il enclenche son trois points. Grâce au développement des technologies avancées, on a vu que Curry mettait un peu de moins de 4 dixièmes de seconde pour tirer, contre 5,4 en moyenne pour le reste de la ligue.

L’autre force de son tir est l’angle moyen de sa trajectoire : Curry doit tirer plus haut pour éviter les possibles contres. Sur ses 6 585 trois points tentés en carrière, Curry s’est fait contrer seulement 46 fois, soit 0.7% de ses trois points. Plus impressionnant encore, lors de la saison 2015-2016 au cours de laquelle Steph a tenté 886 tirs à trois points, seulement 4 ont été contrés, soit 0.45% de tentatives repoussées.

C’est d’ailleurs peut-être avec Kareem Abdul-Jabbar que se joue le débat du joueur le plus influent de l’histoire ? Un petit rafraîchissement de mémoire est nécessaire pour évoquer le dossier de ce joueur. Tout d’abord, s’il fallait le rappeler, Kareem est le scoreur le plus prolifique de l’histoire avec ses 38 387 points. Ensuite, il fait partie de ces rares joueurs qui ont entraîné une refonte des règles du jeu pour diminuer leur domination.

À l’époque, Lew Alcindor roulait sur la NCAA et dunkait sur chaque joueur qui se présentait face à lui, la NCAA a tout simplement interdit le dunk pendant 10 ans, rien que ça. Pour répondre à cette restriction et pouvoir continuer à dominer le jeu, il a décidé de s’approprier le geste le plus indéfendable de l’histoire : le skyhook.

Seulement, depuis son époque le jeu a beaucoup changé, Kareem a lui même admis que l’ère du trois points avait renversé les codes de la NBA. « C’est assez incroyable, je n’ai jamais vu d’autres personnes avec un tel talent, en plus il est un leader pour son équipe. À croire que cette disposition est de famille puisque son père, Dell, était aussi l’un des meilleurs shooteurs de la NBA en son temps.

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