L'Association de Tir Sportif du Chinonais (A T S C) a été créée le 5 mai 2000 par des passionnés tels que Monique et Michel POIROT, avec la complicité de Jean-Pierre PAIN.
Au démarrage, cette association ne comptait qu’une trentaine de licenciés, mais le club en comptabilise pas moins de 200 à ce jour, et cela devrait continuer à évoluer. À l’origine, ce projet a fait suite aux activités de l’École de Tir de Chinon, dont l’objectif était d’initier les jeunes de la région à la pratique du tir à air sur une distance de 10 mètres. À ce jour, cette activité fait toujours partie intégrante du club et dispose de 10 postes de tir.
L’association a reçu en 2005 sa première manifestation importante en organisant le 1er rassemblement des Arquebusiers de France à Chinon, une compétition sur 3 jours avec 280 tireurs et 1 200 tirs. À partir de 2008, les différents pas de tir installés sur le site de Trotte-Loups, qui était à l’origine une carrière, furent homologués par la Fédération Française de Tir afin d’être habilités à organiser des championnats départementaux et régionaux.
Les contrôles permanents, la rigueur d’organisation et de gestion ainsi que la qualité des installations ont permis d’accueillir différentes éditions du Championnat de France de T. A.
Aux Trottes Loup, le QG de l'Association de tir sportif du Chinonais, 226 arquebusiers se sont rassemblés pendant le week-end de l'Ascension pour un concours de tir, d'un genre un peu spécial : ils n'utilisent que des armes datant d'avant le XXe siècle. Depuis jeudi, les environs de Chinon résonnent au son des tirs, car les arquebusiers de France, une association regroupant les tireurs passionnés d'histoire, a organisé son rassemblement annuel aux Trottes Loup.
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Emmanuel Bouton, capitaine de la section des arquebusiers du Costentin, est un réel passionné. Ici, il y aura 1100 tirs durant tout le week-end avec des répliques ou des armes d'origine, répartis en différentes épreuves. Des épreuves aux noms d'ingénieurs ayant marqué l'armurerie, ou des noms de batailles connues. Il y a le tir à l'arme à poing, mais aussi les tirs à 100 mètres, qui se font couché. Les arquebusiers ne tirent qu'à la poudre noire, une poudre explosive qui tâche facilement. À l'époque, ils tiraient dans ces habits d'apparat, car ils avaient un devoir de représentation envers leurs villes. Christian représente lui aussi sa ville, celle de sa section : la compagnie royale de Corbeil.
Jacques Clara est venu de Belgique pour participer au concours : il participe à autant d'épreuves qu'il n'a d'armes, c'est-à-dire 6. Des armes originales, mais aussi des répliques. Sa favorite ? Ce revolver des années 1860, qui a fait la guerre de sécession aux Etats-Unis. Mais au-delà du concours, ce qu'il apprécie dans ce rassemblement, c'est la convivialité.
Au pas de tir, Élodie s'apprête à tirer avec son pistolet. Elle a été attirée par la discipline après qu'un arquebusier est venu montrer sa discipline quand elle a commencé le tir sportif à Chambéry. Ça fait un an qu'elle fait partie des 670 membres de l'association française des arquebusiers de France.
Le président de cette association, Marc Jouan, rappelle la genèse du rassemblement annuel : ça permet de faire une assemblée générale, mais aussi de tenir au courant les adhérents des réglementations de tir qui changent souvent. C'est à Chinon, car c'est un des rares endroits où on a un espace assez grand pour accueillir tous les pas de tir des épreuves proposés.
Le lieu-dit Trotte-Loup a accueilli les championnats de France de tir aux armes anciennes. Après deux années d’interruption, le Club de tir sportif de Chinon, présidé par Monique Poirot, s’est vu confier l’organisation de ces championnats. Selon la présidente, cet événement récompense le travail accompli et l’implication de Michel Poirot, fondateur de l’association, passionné d’armes anciennes et d’histoire, ainsi que celle de tous les bénévoles qui ont œuvré pour la réussite de toutes nos actions.
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C’est ainsi que 385 tireurs ont tenté leur chance pour obtenir le titre de champion de France, dans des catégories diverses. Pistolets et fusils, d’avant 1899, ont noyé les stands de tir de fumée.
Au centre de tir de Trotte-Loups, des personnes se sont avancées sur le pas de tir pour le rassemblement des arquebusiers de France. Association qui regroupe les amoureux d'armes anciennes, elle a choisi Chinon comme pied à terre pour un championnat qui devait, à l'origine, se dérouler dans les Cévennes. C'est grâce aux arquebusiers que le centre de tir de Chinon a pu se développer. leur venue apporte un coup de projecteur et un appui financier qui permettent d'envisager de continuer à équiper le centre.
Au fusil ou au pistolet, les épreuves de tir à 25, 50, 100 et 200 m ont rythmé la journée de samedi. Une dizaine d'arquebusiers chinonais ont pris part à la joute. Au milieu des armes, des répliques pour beaucoup, une arquebuse originale datée du XVI esiècle. « Notre plaisir est là, utiliser des armes qui ont servi lors de batailles historiques », témoigne Alain, compétiteur de haut niveau.
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