Le champ de tir de Sacconges, situé à Seynod (Annecy), est jugé essentiel pour l’entraînement des soldats du 27e BCA. Installé à Sacconges depuis 1902, cet équipement est indispensable pour les 1 250 soldats du bataillon. Il conditionne même la présence du bataillon à Annecy.
Les colonels qui se succèdent à la tête des troupes le répètent : sans stand de tir, plus de chasseurs au quartier Tom-Morel… Le colonel Le Flem, nouveau chef de corps du bataillon de chasseurs alpins, en a fait une de ses priorités.
Dans ce secteur, au pied du Semnoz, des panneaux avertissent les promeneurs : «Zone dangereuse, accès interdit pendant les tirs». « Le matin, dès qu’on commence, on met un gros coup de klaxon pour prévenir autour. Et, on met les chaînes pour interdire l’accès », expose le lieutenant Chavanat. Trois coups courts préviennent de l’imminence d’un tir et un coup long annonce sa fin. En parallèle, un fanion rouge est levé à l’entrée du champ (remplacé par une lampe la nuit).
Le 27e BCA applique des horaires plus restreints que ce que lui permet la réglementation. Le tir a lieu du lundi au jeudi, de 8h à 12h, puis de 13h30 à 18h30. La nuit, cela se déroule les mardis et jeudis entre 20h et 23h30. Enfin, les exercices peuvent se dérouler un samedi par mois de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30.
Il pleut des seaux d’eau, mercredi 11 janvier, au champ de tir de Sacconges. Un groupe de militaires du 27e bataillon de chasseurs alpins (BCA) a investi ce terrain détrempé pour un stage de combat au corps-à-corps de haute intensité. Lourdement équipés, ils parcourent le site, composé de buttes et de bosquets - en étant mis à rude épreuve par un partenaire équipé de protections, qui leur lance des instructions, encaisse et donne des coups - jusqu’au pas de tir.
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Sacconges répond à « un tiers du besoin en tir du bataillon », indique le lieutenant Chavanat. L’hiver, les chasseurs alpins s’entraînent aussi en milieu enneigé à la combe d’Ablon (plateau des Glières), à Morsullaz (Mont-Saxonnex) et aux Grandes Platières (Flaine). Durant l’année, ils participent également à de grandes campagnes en France. Comment ces entraînements sont-ils organisés ?
Unité d’infanterie, le 27 utilise surtout le fusil HK-416 et le pistolet Glock 17. Les soldats y trouvent différentes configurations, avec des pas de tirs à 5, 25, 100 et même 600 mètres pour les tireurs d’élite.
Or, le bataillon doit se doter d’un nouveau dispositif appelé Stand de tir ouvert évolutif (STOE). Une enquête publique est ouverte depuis le 25 septembre jusqu’au 11 octobre qui porte “sur l’intérêt général de l’opération et sur la mise en...
Adieu le champ de tir ouvert au pied du Semnoz, théâtre d'entrainement pour le bataillon depuis 1902, bienvenue au nouveau stand de tir fermé, route de Sacconges à Seynod. Oui, mais voilà, ce nouveau stand est encore à l'état de maquette. Au grand malheur des riverains, incommodés par les tirs des soldats sur le champ de tir centenaire.
Pourtant, le 27 a fait des efforts. En restreignant les horaires. De 8h à 18h30 du lundi au jeudi. Un samedi par mois de 20h00 à 23h30.
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La Ville d'Annecy a émis un avis négatif à la construction d'un stand de tir, route de Sacconges. Selon nos informations, la Ville d'Annecy a convoqué sous la pression une réunion de travail avec les services du 27, en vue de trouver un accord.
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