L'histoire des stands de tir est riche et variée, allant des compétitions sportives historiques aux critiques politiques contemporaines. Cet article explore l'évolution de cette pratique, en mettant en lumière ses origines, son développement, et ses transformations à travers le temps.
En octobre 1983, la famille de Jean-Yves Labrousse est assassinée à Saint-Martin-le-Noeud dans l'Oise alors qu'il n'a que 15 ans. Dans la nuit du 5 au 6 octobre 1983, Jean-Yves Labrousse, 15 ans, perd en quelques heures Jean-Jacques et Francianne, ses parents, sa sœur de 19 ans, Caroline, Fabrice, son petit frère âgé de 12 ans et ses grands-parents maternels, George et Christiane. Ils sont assassinés dans la maison familiale de Saint-Martin-le-Noeud dans l'Oise.
Jean-Yves rentre vers 19h30 avec sa mère de sa journée de stage dans un salon de coiffure. Le repas est déjà prêt : c'est Caroline qui l'a préparé, avec l'aide de son ex-petit ami. Au menu, du hachis parmentier. Drogué aux somnifères.
Dans la nuit, des bruits de porte qui claque sortent Jean-Yves de sa torpeur médicamenteuse. Fabrice, avec lequel il partage la chambre, dort profondément dans son lit. Jean-Yves finit par reprendre conscience et parvient à se réfugier sous le bureau d'une pièce à l'étage.
Une nouvelle fois, l'instinct de survie réveille Jean-Yves qui, par crainte que le meurtrier l'ait vu, se hisse pour se cacher dans les combles de la maison où il s'évanouit à nouveau. Il descend l’escalier et, face aux flammes, il se rend compte qu'il devine la silhouette de sa maman en train de brûler. Il trébuche dans son petit frère qui est décédé et qu’il a entendu, quelque temps avant, supplier cette voix, la même voix qui demandait à sa sœur où il était.
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Jean-Yves parvient à enjamber le portail de la maison et à parcourir, difficilement, les 200 mètres qui le séparent de la première maison. Arrivé sur place, malgré son état physique et la douleur, il appelle à l'aide en frappant sur la vitre de la fenêtre. L'effort va le plonger encore une fois dans l'inconscience. Puis il va courir 100 mètres jusqu'à la maison de son oncle où il sera mis à l'abri après avoir brièvement raconté ce qui s'est réellement passé.
Pascal Dolique est arrêté. Mis en garde à vue et interrogé. Après avoir nié les faits, il finit par avouer avoir tué six des sept membres de la famille de son ex-petite amie. Par dépit amoureux. Par désespoir sentimental.
Jean-Yves, lui, est placé sous tutelle chez un oncle. Mais les choses ne se passent pas très bien : des dissensions apparaissent au sein de la famille pour des questions d'héritage.
Lui qui ne s'est jamais fait accompagner psychologiquement comprend qu'il est temps de le faire. Jean-Yves va alors enfin raconter ce qui le hante. À un professionnel certes mais il raconte. Un travail sur lui-même qui va lui donner la force de dire la vérité à sa fille aînée, Camille, alors étudiante à Paris. Aujourd'hui, Jean-Yves Labrousse n'est plus coiffeur. Lui, l'enfant en échec scolaire, est devenu formateur pour adultes en insertion professionnelle.
L’Escopette Picarde, créée en février 1978, est un club de tir de loisir et de compétition agréé par la direction de la Jeunesse et des Sports. Il est présidé par Monsieur MAADER. Accueilli par la commune sur le terrain de l’ancienne décharge publique, l’Escopette a su faire de cet espace, au prix de nombreuses heures de bénévolat et d’efforts, un lieu accueillant et sportivement idéal.
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Affilié à la Fédération Française de Tir, qui compte plus de 200 000 licenciés, le Club se classe parmi les clubs les plus importants des Hauts de France, tant en nombre qu’en résultats sportifs. Il compte environ 300 adhérents de tous âges et de tous horizons. Ces derniers viennent pratiquer des disciplines encadrées par la Fédération Française de Tir. Certains se préparent pour les compétitions départementales, régionales, nationales inscrites aux Jeux Olympiques.
Encadrés par un formateur et un initiateur issus de la Fédération, les plus jeunes apprennent, au sein de l’école de tir les fondamentaux de ce sport : rigueur, positionnement, concentration et sécurité, qualités utiles aussi dans leur vie quotidienne. La plupart de ces enfants participent à des compétitions départementales et régionales, certains, accédant même aux Championnats de France. C’est une excellente école de vie pour les enfants. En dehors de ces horaires, le Club met ses installations à la disposition des services de Police et Administrations pour leurs entraînements professionnels. Les chasseurs sont aussi les bienvenus, avant chaque saison, pour régler leur fusil.
En 2007, emmené par son Président Jean-Michel MAURAN, le club prend le nom coloré de « CLUB ARC EN CIEL » symbolisant la diversité des âges et des attentes de chacun. Le bureau complète les statuts pour en développer les actions. Après avoir laissé quelque temps la place, Jean-Michel MAURAN accepte, fin 2015, lors de la dernière Assemblée Générale de reprendre la présidence, aidé de Mesdames Micheline JOÉ (Vice-Présidente), Yvette DELEAU (secrétaire) et Françoise MASSIF (trésorière) et les membres du bureau, avec comme objectif de continuer à faire vivre l’association et d’insuffler un petit air de renouveau.
Les membres adhèrent à l’année (calendaire) pour une cotisation de 37€ pour les Martinodiens et 10€ de plus pour les extérieurs à la commune. Ces derniers sont acceptés mais dans les limites fixées par les statuts (35% des adhérents Martinodiens). Aujourd’hui le Club Arc en Ciel compte à peu près 90 adhérents. On bouge ! Un grand nombre d’activités variées sont proposées et chacun est libre de participer (moyennant parfois une petite participation supplémentaire à la cotisation).
Au cours du Second Empire, le Bois de Vincennes et le Bois de Boulogne sont concédés par l’État à la Ville de Paris afin d'y développer un lieu de promenade et la pratique du sport. En 1852, le Bois de Boulogne est cédé à la Ville et fait alors l’objet de travaux d’embellissement, selon les instructions de Napoléon III, sur le modèle des parcs londoniens, avec la création de grands lacs, de rivières et de cascades.
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En 1865, la Ville concède à bail un terrain Pelouse de Madrid, à un “Cercle des Patineurs’’. Dès 1866, l’association concessionnaire décide d’étendre la gamme de ses activités sportives et crée des installations de tir. Après trente ans, la concession du Cercle des Patineurs est reprise en 1895 par une société sportive, Les Acacias. En 1899, la Société pour l’Encouragement des Tirs en France lui succède et constitue le Cercle du Bois de Boulogne.
Le tir aux pigeons, sport emblématique du Cercle du Bois de Boulogne, fonde sa réputation à travers une saison jalonnée de prix et de concours internationaux.
Un Tir aux pigeons a été créé fin XIXe-début XXe dans les Hauts d’Issy, par la maison Gastinne-Renette, célèbre armurier parisien. La société française baignait alors dans une ambiance de préparation militaire. Le Tir aux pigeons occupait un vaste terrain situé entre la rue d’Erevan et la rue de l’Egalité. Des concours étaient régulièrement organisés à Issy par les sociétés de tir.
Avec le temps, le tir se pratique sur pigeons d’argile, notamment aux Jeux olympiques de 1924, qui sont à nouveau organisés à Paris. Les épreuves de tir aux armes de chasse ont lieu à Versailles et à Issy-les-Moulineaux. Peu à peu, le site devient un terrain vague où jouent les enfants du quartier. La construction des premières tours au début des années 1970 fait disparaître les derniers vestiges du Tir aux pigeons.
Une compétition fut organisée pendant les Jeux olympiques de Paris en 1900. La série de tirs était interrompue dès que le tireur avait manqué son deuxième pigeon. Près de 300 pigeons furent utilisés pour cette compétition dont les résultats ne sont pas inclus dans la liste officielle des résultats olympiques du CIO.
Le concours de tir aux pigeons vivants de 1900 était une discipline pratiquée avec des cibles vivantes jusqu'au début du XXe siècle. Aux Jeux olympiques de Paris en 1900, pas moins de 300 volatiles se font abattre par 198 tireurs olympiques. Au cercle du bois de Boulogne, les cadavres et le sang jonchent le sol à l'issue de l'épreuve.
La règle du tir au pigeon vivant est très simple. Il faut tuer le plus de pigeons possible. Le tireur est éliminé s'il rate deux fois d'affilée sa cible. Le 5 août 1900, au bois de Boulogne, 34 concurrents se présentent sur le pas de tir dont le Belge Léon de Lunden. Il fait un score parfait : il touche 21 pigeons en 21 tirs. Il remporte la médaille d'or.
À la fin de l'épreuve, le champ de tir est digne d'une scène de film d'horreur : 300 pigeons ont été abattus. La désorganisation était tellement importante que certains participants se sont retrouvés champions olympiques sans le vouloir.
L’Association Sportive du Cercle du Bois de Boulogne poursuit après la seconde guerre mondiale une politique ambitieuse d’investissements au service du sport de haut niveau. Dans la discipline du tir, devenu ball-trap et tir aux assiettes, l’Association organise ainsi le Championnat de France, le Grand Prix de Paris, et en 1962 la Coupe des Nations, le site disposant de la fosse olympique la plus belle et la plus rapide d’Europe.
Le ball trap compte 3 disciplines olympiques et 6 autres gérées par la Fédération française de ball trap. Même si cette activité ne fait pas partie des disciplines olympiques, c’est celle qui se rapproche le plus de son prédécesseur, le tir aux pigeons. Le double trap et la fosse olympique présents aux JO, ainsi que la fosse Euro-DTL et la fosse universelle seront un peu plus prévisibles.
Les plateaux lancés sont appelés “des fuyants”, c’est-à-dire qu’il s’éloigne de vous, mais vous ne connaîtrez pas leur direction. Le skeet olympique, le parcours de chasse et le compak sporting comporte une grande variété de plateaux, mais vous savez à l’avance lesquels seront utilisés. Ils sont physiquement les mêmes, mais auront une orientation différente.
Un tireur de ball trap doit obligatoirement s’équiper d’un casque de protection auditive et de lunettes pour le parcours de chasse, le skeet olympique et le compak sporting. Même si elles ne sont pas imposées pour les autres disciplines, les lunettes de protection sont tout de même fortement conseillées.
La chasse aux pigeons ramiers migrateurs se pratique suivant des modes diversifiés dans le Sud-Ouest de la France et sous forme de tir au vol, « tir au pigeon », sur de nombreux cols du Sud de la France et du Nord de l'Espagne. Les Pyrénées représentent un obstacle difficilement franchissable ; aussi les passages sont-ils connus et ces sites sont intensivement exploités.
Les différentes formes de chasse incluent :
Chasse aussi dite « de type landais ». Le principe de cette chasse est immuable : il s'agit en manœuvrant des appeaux (ou appelants) d'attirer les vols de passage pour les faire se poser d'abord sur les arbres de la palombière, et ensuite de faire descendre au sol les oiseaux pour les capturer vivants au filet. Le but est donc d'imiter avec ces « appelants », qui sont des pigeons domestiques ou des palombes, des oiseaux en train de se poser, de se restaurer ou de se reposer dans le bois.
On présentera ici l'ensemble des éléments composants la palombière, sachant que bien sûr certaines installations ne comporteront pas exactement tous ces éléments: Garage, L’ « Oueytte », L'Espion, Pigeons Servant d'Appeaux, Couloir de Palombière, Les Sols, Filets de Palombière, La Cabane de Sol.
Dans le domaine politique, l'expression « tir au pigeon » est utilisée pour critiquer une situation où une personne ou un groupe est perçu comme une cible facile. C’est l’expression du maire de Rontignon pour parler du panachage, une tradition du code électoral dans les communes de moins de 1000 habitants. Le panachage permet de prendre plusieurs listes et de rayer des noms, une pratique qui sera réformée pour les prochaines municipales en 2026.
Personne n'aime se faire pigeonner. Ce mot vient de la huppe, oiseau qui tire son nom de sa huppe ou crête. "Dé-hupper" (contracté en 'duper'), c'est enlever la huppe de l'animal, donc le plumer.
Dans le cadre d’une concession donnée par la Ville de Paris à la Ligue de Paris de Tennis, l'Association Sportive du Cercle du Bois de Boulogne, désormais également appelée "LE TIR", est devenue « club résident » du site pour une durée de 30 ans, soit jusqu’en 2037. La ville de Paris a récupéré depuis une partie des terrains pour en faire un jardin accessible au public.
Le site dit du Tir aux Pigeons est situé dans le bois de Boulogne, entre le parc de Bagatelle et le Jardin d’Acclimatation. En 2007, une nouvelle convention avec la Ligue de Tennis de Paris (LTP) réduit l’emprise de la concession. Cela a permis d’ouvrir 36 000 m² d’espaces verts au public. Cette ouverture a nécessité de dépolluer le site, car les tirs à la grenaille ont laissé des traces. Les lacs ont été curés et les sols décapés. De la terre saine a été apportée.
LE TIR est situé au cœur du Bois de Boulogne à Paris. Ses 6 500 membres, dont plus de la moitié ont moins de 30 ans, sont inscrits au club en grande majorité en famille. Ils y pratiquent en amateur ou en compétition de nombreux sports et activités comme le tennis, la natation, la gymnastique, le bridge et le football.
LE TIR est animé par 65 bénévoles et 45 salariés gérant le club au quotidien. Son école omnisports se place aux premiers rangs des écoles françaises de formation au sport. Elle rassemble 650 élèves, de 6 à 18 ans. Elle se renforce régulièrement, axée sur le développement du sport de haut niveau, du sport de loisirs et du sport-santé. Elle se distingue notamment par la place importante qu'elle accorde aux valeurs du sport.
Les clubs privés parisiens offrent un mélange de gastronomie, bien-être, divertissement et culture. Voici un aperçu de quelques clubs et de leurs tarifs :
| Club | Droit d'entrée | Cotisation annuelle | Description |
|---|---|---|---|
| Maison Villeroy | Onyx : 1500 € | Onyx : 5000 € | Hôtel résidentiel cinq étoiles avec appartements, restaurant étoilé, spa, salle de fitness, et accès à des propriétés de luxe. |
| Yacht Club de France | Non communiqué | Varie selon l'âge | Club historique pour les passionnés de navigation, offrant des régates, des courses, et un réseau international de yachts clubs. |
| Paris Country Club | 650 € | 3595 € | Offre une foule d’activités physiques ou culturelles pour toute la famille : salle de sport, piscines, fitness, spa solarium, salle de cinéma, nurserie, activités enfants, restaurants, club de bridge, courts de tennis, accès au golf de Paris à l’hippodrome de Saint-Cloud, hôtel, espace télétravail… |
| Saint-James Club | 1500 € | 1500 € à 5000 € | Hôtel particulier Relais & Châteaux avec parc, jardin, terrasse et spa Guerlain. |
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