Le temps commence à être long pour l'association sportive de tir de Roissy. Cela fait désormais trois ans que l'AST Roissy cherche en vain un nouveau site pour poser ses valises. Installé depuis 1984, avenue de la Demie-Lune à Roissy-en-France, le club de 1 200 adhérents et surtout son stand de tir doivent déménager.
Le couperet est tombé le 15 avril 2014. L'association reçoit alors un courrier du maire lui annonçant officiellement la nouvelle. En cause, le développement économique de la zone qui a vu fleurir les entreprises autour du stand autrefois isolé mais aussi la construction annoncée du golf de Roissy. Des activités qui n'apprécient guère les détonations émanant du club partiellement couvert.
Trois ans sont alors donnés à l'association pour trouver, avec la mairie et le propriétaire du stand, une solution. « Ça a été un vrai choc », raconte Jacques Deville, président du club qui ne comptait qu'une petite centaine de membres à ses débuts.
Rapidement, un agrandissement et des travaux d'insonorisation sont envisagés par l'association. « Impossible et trop coûteux », assure la mairie. Commence alors la quête du mouton à cinq pattes. « C'est très difficile de trouver un terrain dans l'agglomération. Des villes nous ont déjà fait des propositions mais elles ne correspondent pas à nos contraintes », précise Jacques Deville.
D'autant que l'association veut en profiter pour construire un stand à la mesure de ses ambitions. Car au-delà des pratiquants de loisirs, le club compte de nombreux tireurs sportifs de haut niveau. Celui-ci est aussi, ou plutôt était, un lieu d'entraînement pour gendarmes et policiers.
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Depuis le 23 juin 2016, un arrêté interdit tous tirs de gros calibres entre 8 heures et 18 heures en semaine. Une perte importante pour le club mais aussi pour les fonctionnaires devant s'entraîner. « Entre les stands qui ferment dans la région et les problèmes de plomb, c'est de plus en plus difficile pour eux de trouver un lieu alors que les besoins sont de plus en plus forts », regrette Jacques Deville.
Cependant, il retrouve le sourire depuis quelques semaines : le club a repéré un terrain près de Saint-Witz. « Nous allons faire une proposition. Il ne faut plus hésiter, annonce le président. Mais il nous faut une vraie volonté politique pour que ça avance ».
Jacques Deville, le président de l'association, et Christian Barrier, fondateur du club.
Le maire de Roissy promet son aide.
Le groupe ADP a commencé en 2022 sa campagne de réhabilitation de la plus ancienne piste de l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle. Historique, la piste n° 1 de l’aéroport Roissy - Charles-de-Gaulle est en service depuis 1974. D’une longueur de 4,2 km, elle fait aujourd’hui l’objet d’une réhabilitation lourde. Des travaux réalisés par phases, prévus pour durer jusqu’en 2025.
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Colas, à travers ses filiales Colas France et Tersen, a été retenu par le Groupe ADP pour la réhabilitation de la piste 1 de l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle et de ses 22 voies d’accès, en groupement avec Bouygues Energies & Services, Spie Batignolles Valérian, JDC Airports et Iris Conseil.
Toutefois, la campagne “2022” ne concerne que 3 des 23 taxiways1 reliés à la piste. En l’occurrence, ceux identifiés D4, Q4 et Q6. Ces ouvrages ont été construits en totalité en béton, ce qui n’est pas le cas de la piste, qui additionne une structure porteuse en béton sur laquelle est déposée une couche de roulement en enrobé.
Le choix du béton pour les taxiways est somme toute très logique : ces points constituent des zones d’attente pour avions, nécessitant une structure rigide et résistante. Les taxiways sont reconstruits par bandes de 5 m de large, goujonnées entre elles.
L’innovation se fait aussi sur le chantier, à l’image d’un des taxiways de l’aéroport parisien de Roissy - Charles de Gaulle, qui voit la mise en œuvre d’un béton sur enrobé. Une première en aéroportuaire.
Davantage orienté vers les long-courriers, l'autre grand équipement géré par l'entreprise en France, Roissy-Charles-de-Gaulle, est resté en retrait à 80,5% du niveau d'août 2019 avec 6,02 millions de passagers.
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Près de 42 millions de passagers sont passés par Roissy-Charles-de-Gaulle et Orly l'année dernière, une augmentation de 26,8% par rapport à 2020, a précisé le Groupe ADP, leur gestionnaire, dans un communiqué. Les installations ont connu en 2021 une "reprise progressive, conformément aux prévisions", a résumé l'entreprise contrôlée par l'État français, et partie de très loin puisqu'en 2020, le trafic des aéroports parisiens s'était effondré de 69,4% sur un an.
ADP avait estimé que la fréquentation des aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle et d'Orly atteindrait entre 30 et 40% de celle de 2019 l'année dernière, encore marquée par des vagues épidémiques et des fermetures de frontières, en particulier en Asie et en Amérique du Nord.
Cette dichotomie se retrouve dans les chiffres de Roissy et d'Orly : le premier aéroport a pâti de sa spécialisation dans les long-courriers et n'a retrouvé en 2021 que 34,4% du trafic de 2019, la hausse sur un an n'ayant été que de 17,7%. En revanche, Orly, qui dessert surtout les lignes intérieures, européennes et les territoires d'outre-mer, a vu sa fréquentation bondir de 45,6% sur un an, pour atteindre 49,4% du trafic de 2019.
Toujours dans les aéroports parisiens, le niveau de trafic varie énormément selon les liaisons : les lignes en France métropolitaine ont atteint en 2021 52,7% de leur niveau de 2019, après avoir crû de 26,6% sur un an. Le chiffre est encore meilleur vers les territoires d'outre-mer : 63,6% de l'avant-crise, grâce à une progression de 16,3%.
En revanche, le trafic en dehors des frontières reste bloqué à environ un tiers du niveau de 2019, qu'il s'agisse des liaisons intra-européennes (37,8%) ou au-delà du Vieux Continent (34,9%). Toutes les destinations enregistrent néanmoins de fortes progressions en volume sur un an, à l'exception de l'Asie-Pacifique, où de nombreux pays sont restés fermés aux voyageurs (-51,8% sur un an).
Pour l'ensemble du périmètre, ses équipements ont vu passer en 2021 un total de 160 millions de passagers, également une amélioration (+37,2%) par rapport à 2020, pour atteindre 45,6% du niveau de 2019. Là aussi, ADP a tenu l'objectif énoncé fin juillet 2021, soit entre 40 et 50% du total d'usagers d'avant la pandémie qui a mis le secteur aérien mondial à genoux.
Sur l'ensemble des installations gérées par ADP dans le monde, la dégringolade de la fréquentation avait atteint 60,4% en 2020 par rapport à 2019.
Suite à de nombreuses décisions de justice, la Cour administrative d'appel de Paris a tranché : le projet du futur train reliant la capitale à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle verra le jour. Entre le Covid-19 et les contestations des élus, les travaux ont pris du retard.
L'achèvement du CDG Express, train rapide censé relier Paris à l'aéroport Roissy - Charles-de-Gaulle, a été reporté l'année dernière à la fin 2026.
Des travaux importants étaient programmés pendant le pont de l'Ascension, avec une fermeture annoncée du RER B entre Gare du Nord à Paris et l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle les 26, 28 et 29 mai. Ces travaux visent à la fois à moderniser le RER B, qui ploie sous la charge, et à construire le CDG Express, ligne rapide devant relier la capitale à l'aéroport Paris-Charles de Gaulle.
Ces travaux de modernisation sont en cours sur le RER B, l'une des lignes ferroviaires les plus fréquentées d'Europe et reliant banlieues Sud et Nord de Paris. Ils se traduisent par des interruptions de circulation en soirée ou certains week-ends.
A Roissy-Charles-de-Gaulle, l’agence Manuelle Gautrand Architecture a livré en mai 2022 un ensemble de deux hôtels 4* : un Residence Inn de 106 chambres et un Courtyard de 229 chambres partageant des équipements mutualisés (deux restaurants, un bar, un centre d’affaires, un centre de fitness, un parking souterrain de 50 places).
A Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis), à proximité de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle et du parc d’affaires d’Aerolians, le Paris Asia Business Center (ou Silk Road Paris) conçu par l’agence ArchiFrance compte 22 pavillons à usage de comptoirs de commerce de gros (387 comptoirs). Le tout est vêtu d’une robe colorée par Métal déployé.
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