Le stand de tir de Quiberon est bien plus qu'un simple lieu de compétition ; c'est un site chargé d'histoire et de passion pour le tir sportif. De plus, Quiberon est devenu un lieu de passage obligatoire pour les meilleurs tireurs.
Le site de Quiberon abrite également des vestiges de la Seconde Guerre mondiale, notamment des bunkers et des fortifications.
Vue aérienne oblique du bunker - casemate de type 677 depuis le sud (état en 1994). Vue générale du site depuis le sud-ouest (état en 1994). Vue de situation du bunker de type Fl242 pour canon antiaérien situé au sud-sud-est du bunker - poste de direction de tir (état en 1994). Vue générale du bunker - poste de direction de tir depuis le sud. Vue générale du bunker - poste de direction de tir depuis le sud-ouest. Vue du bunker de type V229 pour radar Würzburg See Riese. Vue de l'un des bunkers (état en 1994). Vue générale du site au sud du bunker - poste de direction de tir (état en 1994). Vue générale d'un bunker pour groupe électrogène (état en 1994). Vue générale d'un bunker pour groupe électrogène (état en 1994). Vue du bunker - cuve nord pour canon de 34 cm avec magasins de munitions : l'une des deux entrées du magasin de munitions sud. Vue intérieure du bunker - cuve nord pour canon de 34 cm avec magasins de munitions. Vue de situation d'un bunker pour groupe électrogène. Vue de l'entrée du bunker situé immédiatement au nord de la cuve nord pour canon de 34 cm.
Parmi les passionnés de tir qui fréquentent le stand de Quiberon, on retrouve Yann Le Goff, un tireur expérimenté qui prépare sa prochaine sélection pour les championnats du monde en Italie. Yann Le Goff, avec son Beretta DT10 de compétition, prépare sa prochaine sélection pour les championnats du monde en Italie.
« A 42 ans, je n'avais jamais touché un fusil. J'en ai acheté un d'occasion lors de vacances ici. C'est un ami breton qui m'a donné l'envie, puis la passion du ball-tra! Sa spécialité : le parcours de chasse et le compack sporting, qui consistent à tirer des plateaux à toutes distances et hauteurs, après le « Pull ! » traditionnel.
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En 2016, Yann Le Goff et ses deux compagnons de tir du Club France ont été champions de Bretagne et vices-champions d'Europe par équipe, mais surtout médaille de bronze aux championnats du monde. En 2017, le tireur est devenu champion de Bretagne super-vétérans et second en toutes catégories, mais surtout champion d'Europe en Hongrie et vice-champion du Monde par équipe sur son terrain, en France. Yann Le Goff a été nominé pour le Trophée du sportif de l'année 2017, dans la catégorie tir.
« Mon meilleur souvenir est sans doute ma seconde place aux championnats du monde super-vétérans en individuel, en Angleterre, avec 180 plateaux touchés sur 200, seulement battu de 5 plateaux !
Du ball-trap à la chasse il n'y a qu'un pas, et Yann Le Goff l'a franchi. « J'aime la nature et les chiens, et je n'ai pas vraiment envie de tirer autre chose que des plateaux. Alors, j'accompagne mes amis bretons pour m'occuper des chiens et pour l'ambiance en pleine nature ; je laisse mon fusil dans son râtelier !
Le stand de tir de Quiberon accueille régulièrement des compétitions de haut niveau, attirant des tireurs de toute la France et même de l'étranger. Après le match des arbitres vendredi, les deux jours de compétition du week-end ont réuni 120 participants.
« Ce championnat de TSV comportait douze épreuves, présente Olivier Bianchi, cadre technique à la Fédération française de tir. Des tirs allant de 2 à 70 mètres, le classement se faisant par la division points temps. Il n'existe que trois à quatre compétitions aussi importantes en France. De plus, elle compte pour le championnat de France de TSV ».
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C'est sans surprise que Thierry Obriot, champion du monde des plus de 60 ans en tir sportif de vitesse (TSV), et qu'Émile, son fils, vice-champion d'Europe, gagnent en Open catégorie reine. La deuxième place revient à l'indestructible karatéka de l'AS Roissy Alain Tarrade, 68 ans, surnommé Ichoux, venu spécialement des Landes pour mettre la pige aux plus jeunes. L'épreuve standard et celle de la production sont remportées par Christian Cutaya et Stéphane Carrier. À noter, la belle troisième place de François Burel, de Vannes, en production. En classique, Nicolas Lamoureux termine premier. Au revolver, c'est Frédérique Nivinov qui s'impose.
Pour ce rendez-vous, les organisateurs ont réussi à faire des merveilles sur un stand sans eau, ni électricité.
Olivier Bianchi ajoute : « On a eu du très beau temps. Les tireurs sont ravis des épreuves. Du coup, on a envie de revenir.
Pour se rendre au stand de tir de Quiberon, le Tire-Bouchon, train estival emblématique reliant les gares d’Auray et Quiberon dans le Morbihan, est une option pratique et pittoresque. Depuis quarante ans, la saison venue, le Tire-Bouchon s’élance entre les gares d’Auray et Quiberon (Morbihan), qu’il relie en trois quarts d’heure.
Le Tire-Bouchon est un train qui relie la presqu’île de Quiberon au continent dans le Morbihan. Plus précisément, c’est une ligne TER de la région Bretagne qui permet de rejoindre les gares d’Auray à Quiberon.TER BreizhGo, il a effectué sa première circulation de l’année ce samedi 14 juin 2025 et en assurera 1 300 jusqu’à mi-septembre. Le Tire-Bouchon est un train qui vaut à lui-même le détour. Avec des petits autorails, il dessert de nombreux lieux de villégiature.
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La ligne de chemin de fer Auray - Quiberon est mise en service en 1882. On apprend que si le train fête ses 40 ans, la ligne Auray Quiberon est plus ancienne, inaugurée en 1882 : “Au départ ça ne commençait pas par un train de voyageurs, c’était un train de marchandises. Grâce à ses 27 kilomètres de voies ferrées, elle permet une desserte ferroviaire de la presqu’île de Quiberon.Concurrencée par les voitures, la ligne devient saisonnière en 1972.
La ligne d'Auray à Quiberon témoigne d'un cas rare en France : tombée peu à peu dans l'oubli au fil des années, le trafic omnibus disparaît en 1972 et seuls deux aller-retours quotidiens depuis la capitale (diurne et nocturne) subsistent l'été. La fermeture de la ligne est donc presque totale. Il y a alors seulement deux trains par jour, pendant les vacances, en provenance de Paris.C'est en 1985 que la ligne est réactivée, après une première tentative en 1982 en réutilisant les voitures des express pour Paris lors de leur période d'inutilisation dans la journée.
Cependant, en 1985, face aux embouteillages pour se rendre sur la presqu’île de Quiberon, un service régulier de navette en train est mis en place pendant toute la saison estivale. Au vu de la fréquentation croissante de la presqu'île est des fréquents bouchons qui se produisaient sur la départementale, un service omnibus est donc mis en service sous l'impulsion du département du Morbihan, avec deux X 2100 circulant en navettes. Il prend alors son nom du Tire-Bouchon ! Aujourd’hui, 150 000 voyageurs prennent place à bord du Tire-Bouchon pendant la saison estivale. L’été dernier, 150 000 personnes sont montées à bord.
Aujourd'hui, 32 ans plus tard, le Tire-Bouchon roule toujours chaque été, et les vaillants X 2100 rennois, derniers autorails unifiés de France, assurent toujours les circulations. En marche seulement l’été, il est devenu au fil des décennies, un symbole de vacances : "J’ai tendance à l’appeler le petit train des vacances. C’est la bonne humeur. Les gens sont heureux. Il n'y a pas ce stress du travail.
La ligne du Tire-Bouchon est une ligne saisonnière. Le nombre de circulation sur la ligne du Tire-Bouchon varie selon l’avancée dans la période estivale entre 4 à 10 aller-retours quotidiens, de 8 h 30 à 21 h 00 pour l’amplitude la plus large. Les horaires peuvent différer de plusieurs minutes d’un jour à l’autre.Il symbolise à lui seul les départs en vacances. Chaque été, ils sont nombreux à partir d'Auray pour rejoindre Quiberon à bord du Tire Bouchon ! Ce train permet de désengorger les routes de la presqu'île.
Vous pouvez vous procurer vos billets en gare ou en ligne sur le site TER BreizhGo (hormis le pack de 10 voyages) ou sur SNCF-connect.com (uniquement les billets à l’unité à 5 €). Il est possible d’embarquer son vélo à bord du Tire-Bouchon. Cependant, une réservation obligatoire à 1 € est nécessaire, comme dans les autres TER de la région Bretagne, du 1er mai au 28 septembre 2025.
Les traverses se noient dans les herbes folles brunies par le désherbant et les passages des trains. Les rails luisent, témoignant un trafic important... Au loin, notre rame apparaît, arrivant à vitesse réduite, brinquebalant sur une voie plus très droite. Le train s'immobilise finalement, les freins crissant.
Grâce au train Tire-Bouchon, découvrez facilement la baie et la presqu’île de Quiberon. Aussi, si vous aimez randonner, nous vous conseillons vivement de descendre à Kerhostin puis de suivre le GR le long de la côte sauvage jusqu’à Quiberon voire de poursuivre jusqu’à la pointe du Conguel. Vous ne serez pas déçu ! Bon voyage!
Depuis 1985, il relie Auray à Quiberon : un voyage agréable entre terre et mer. Sur sa voie unique, il lui faut seulement 45 minutes pour rallier Auray depuis Quiberon. Un coup de sifflet sur le quai de la gare d'Auray et c'est le départ vers un voyage singulier. Depuis 40 ans, le Tire Bouchon, offre aux vacanciers un paysage à couper le souffle, pour rejoindre Quiberon à 30 kilomètres de là.
Le tracé de la ligne n'est pas très difficile : de longues lignes droites dans le bocage breton, jusqu'à la gare de Plouharnel-Carnac, unique point de croisement de la ligne. Ce matin, nous nous arrêterons simplement, sans croiser. Petit à petit, la bande de terre devient plus étroite, et la route se rapproche. Le "tac tac" régulier du train sur les courts coupons de voies s'espace, notre train arrive à la célèbre halte de l'Isthme.
L'océan devient alors visible des deux côtés... L'endroit a su faire la célébrité du train : une halte presque au milieu de l'océan, il n'y a que sur le Tire Bouchon que cela existe ! Il ne reste plus que quelques kilomètres à parcourir avant d'arriver au terminus de la ligne, Quiberon.
Originaire de Muzillac, Glenn emprunte ce train depuis qu’il est enfant. Cette année, il fait découvrir ce spectacle à sa nièce et son neveu : "C’est l’expérience d’aller à Quiberon, c'est un plaisir de se balader à pied pour toute une journée, un voyage !”. Pour Cannelle et Betty, le dépaysement est total : "La plage, le paysage, c'est original", raconte Cannelle, la Parisienne.
Jean-Hubert Lavie, rédacteur en chef du magazine spécialisé Ferrovissime, s’intéresse à la ligne Auray-Quiberon depuis les années 1960. Témoignage à l’heure des 40 ans du Tire-Bouchon relancé ce samedi 14 juin.
Rédacteur en chef du magazine sur le train Ferrovissime, le Saintannois Jehan-Hubert Lavie a un lien particulier avec le Tire-Bouchon.
Pour assurer encore de belles années au Tire Bouchon, la ligne a besoin d’être restaurée : "La région Bretagne a pour ambition d'être une région touristique de développement durable. Un chantier colossal de 54 millions financé à 40% par la Région.
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