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Le tir sportif est le second sport individuel pratiqué dans le monde (après le golf). Il s’agit d’un sport diversifié, grâce à ces nombreuses disciplines, et qui se pratique à tout âge.

Le tir sportif comprend le tir au pistolet, à la carabine et à l'arbalète (le tir à l'arc et la sarbacane sont considérés comme des sports à part).

Le Tir Cantonal Valaisan de 1903 à Monthey

La jolie ville de Monthey s'est coquettement et richement parée pour faire accueil aux nombreux hôtes accourus ou qui viendront encore jouir de son aimable et généreuse hospitalité pendant les jours du tir cantonal. Les maisons, les places publiques sont ornées et pavoisées avec autant de goût que de variété. Ce ne sont partout que guirlandes, drapeaux, arcs de triomphe, toute une symphonie de couleurs disposées avec art et qui réjouissent les yeux.

Les Montheysans sont d'ailleurs réputés pour savoir bien faire les choses quand il s'agit de recevoir dignement des concitoyens valaisans et suisses; car nos confédérés sont venus nombreux de tous les points du pays, mais surtout de la Suisse romande.

La fête a commencé samedi par une soirée familière à la cantine et un concert très applaudi de l'« Union Instrumentale », de Lausanne. Dimanche matin, à 10 h., réception de la bannière cantonale, qu'apportent les tireurs de Sion, accompagnés de la « Sédunoise ».

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De nouveaux groupes viennent faire escorte au drapeau, aux gares de Martigny, de Vernayaz et de St-Maurice. A la gare de Monthey , un imposant cortège se forme, dans lequel on remarquait plusieurs corps de musique et treize jeunes filles représentant les treize districts du Valais, se rend au stand.

Là , M. Paul Dénériaz, de Sion, président de la fédération valaisanne des sociétés de tir, a remis la bannière cantonale, en faisant des vœux chaleureux pour la réussite du tir de 1903. Le Dr Bovet, de Monthey, président du comité d organisation , a remercié et a fait un vibrant appel aux sentiments de concorde et de fraternité.

Pendant le banquet, l' « Union Instrumentale de Lausanne » a fait entendre ses plus beaux morceaux. M . Eug. de Lavallaz a porté le toast à la patrie. Parlant de l'époque troublée de la Suisse en 1843, lors du premier tir de Monthey, il se réjouit de l'ère de paix, d'union et de concorde dont nous jouissons aujourd'hui.

Puis , M . Er. de Courten, secrétaire du Comité du Tir cantonal, porte un chaleureux toast à l'« Union Instrumentale de Lausanne » et la remercie de son aimable concours.

Cours et Initiations au Tir

Des cours de tir sont disponibles le mercredi après-midi entre 14h et 16h avec un moniteur agréé ainsi que le vendredi après-midi, même horaire. Le prix du badge est de 5 €.

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Initiation au Biathlon

Il est possible de se mettre dans la peau d'un athlète de Biathlon. Un moniteur vous guidera dans la découverte de cette discipline et vous pourrez tester votre adresse de tir en groupe.

L'âge minimum pour cette activité est de 8 ans. Cette activité est gratuite et se déroule le jeudi de 17h à 19h30, sous réserve de conditions météo favorables.

Les Abbayes : Sociétés de Tireurs et Fêtes de Village

Société de tireurs, souvent très ancienne, et dont le concours de tir (normalement annuel ou bisannuel) donne lieu à une fête de village. Noble abbaye ; abbayes vaudoises, lausannoises ; la Société de l’Abbaye ; l’Abbaye des agriculteurs, des grenadiers, des carabiniers, des fusiliers.

L’événement central de l’abbaye est le concours de tir, lors duquel les meilleurs tireurs sont couronnés rois et vice-rois.

Le Stand de Tir de Martigny-les-Bains

C’est également en 1911 que fut créée la société « Union Patriotique de Martigny-les-Bains » afin de s’adonner au tir et dont l’objectif était de pratiquer « le culte du drapeau et du patriotisme ». Dès sa création, l’association comptait 158 membres actifs et 52 membres d’honneur.

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Le stand, situé au bord de la forêt communale, à 100 mètres environ de la gare, proposait aux buveurs des tirs à l’arme de guerre chaque dimanche de 9 h à 11 h et de 15 h à 17 h.

L’ouverture du champ de tir eut lieu le 23 juillet 1911 sous la présidence du commandant Ferry et l’inauguration officielle le dimanche 17 septembre 1911 en présence de M. Causel, préfet des Vosges et Camille Picard, député des Vosges.

Fortifications Suisses et Armements

Retranchée depuis 1815 derrière sa neutralité, la Suisse n'a pas estimé utile pendant longtemps de développer une véritable politique de fortification de son territoire. Ce n'est que vers la fin du 19e siècle qu'apparaissent les premiers ouvrages dignes de ce nom.

Mais c'est surtout à la fin des années 1930, durant le conflit de 1939-1945 et pendant la période de la Guerre froide de 1947 à 1990 que la fortification prendra en Suisse un développement considérable, avec une densité, une puissance et une qualité inégalées au monde.

Types d'Ouvrages

L'urgence de la fin des années 1930 verra la construction simultanée et d'ouvrages importants normalisés et d'ouvrages plus sommaires réalisés par la troupe. Réalisés le plus souvent en montagne donc sous roc, ces ouvrages disposeront d'importantes infrastructures souterraines telles que magasins à munitions, atelier, casernements, infirmerie, cuisines, salle des machines avec groupes électrogènes et ventilation filtrée, ainsi que des réserves d'eau et de vivres, et bien entendu un poste de commandement et des moyens de transmissions.

Certains ouvrages étaient ravitaillés par téléphérique ou funiculaire, d'autres reliés par funiculaire souterrain. Leurs garnisons variaient de moins d'une centaine d'hommes à plus de 500 pour les plus grands forts.

Ouvrages d'Infanterie

Les plus importants étaient calqués sur les ouvrages d'artillerie mais en réduction. Possédant de une à plusieurs casemates armées de mitrailleuses et de canons antichars, ils avaient aussi des locaux de repos et généralement au moins un groupe électrogène.

Casemates d'Artillerie et d'Infanterie

Un grand nombre de casemates et blockhaus d'infanterie - appelés fortins en Suisse - ont également été édifiés, en particulier sur les frontières et en défense rapprochée des ouvrages d'artillerie. Entre Bâle et le lac de Constance par exemple ce sont quelques 350 fortins de ce type qui ont été construits, souvent sur la berge même du Rhin.

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