Acquérir une arme à plomb, que ce soit pour le tir de loisir ou le tir sportif, est souvent un moment important. Il est cependant essentiel de bien prendre en compte la législation en ce qui concerne la puissance de ces armes.
Depuis le 6 Septembre 2013, la France dispose d’une nouvelle législation en matière de classification des armes à feu et de leurs munitions. En effet, les armes ne sont plus classées de 1 à 8, mais de A à D en fonction de leur puissance et d’autres spécificités techniques comme le nombre de coups par chargeur.
Cette nouvelle législation s’applique sans exception à tout détenteur légal d’une arme à feu, tout professionnel du secteur des armes et des munitions, toute association sportive ainsi qu’aux musées.
Les armes à plomb sont le plus souvent classées dans 2 catégories bien spécifiques : les catégories D et C.
Il existe également 2 autres catégories d’armes à feu fonctionnant avec des munitions de calibre supérieur aux plombs et qui sont régies par des règles plus poussées : les catégories B et A. Les armes de catégorie B sont des armes destinées à la pratique du tir sportif, d’une puissance supérieure à 20 joules, et nécessitant une autorisation préfectorale au moment de l’achat.
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En France, il est strictement interdit à toute personne de détenir une arme à feu dans tout lieu public. C’est pourquoi, contrairement à d’autres pays, il n’existe donc pas de permis de port d’arme permettant de contourner cette règle.
Ainsi, une arme à feu ne peut être transportée qu’en direction d’un stand de tir, d’un domaine de chasse ou d’un endroit privé, et dans des conditions essentielles de sécurité (mallette de transport verrouillée, arme déchargée, etc.).
La réglementation de la détention et de l'acquisition est fondée sur un texte ancien, le décret-loi du 18 avril 1939 fixant le régime des matériels de guerre, armes et munitions. Elle a été maintes fois modifiée, en particulier ces dernières années, dans le sens d'un encadrement plus strict.
Dans l'attente d'une refonte des dispositions réglementaires souhaitée par tous les acteurs et annoncée par le ministre de l'intérieur, certaines modifications législatives apparaissent nécessaires, notamment après certains événements tragiques récents.
La loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure du 29 août 2002, dans son annexe I, l'a indiqué : « les infractions commises avec l'utilisation d'armes se développent. L'usage et la détention d'armes par des personnes malhonnêtes ou qui ne peuvent pour diverses raisons en détenir favorisent le climat d'insécurité ».
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Elle prévoit donc que « la législation actuelle, souvent obscure et ancienne, sera actualisée. Un fichier national automatisé des personnes interdites d'acquisition ou de détention d'armes sera mis en place. Des propositions d'amnistie seront faites aux détenteurs irréguliers d'armes qui les remettront aux autorités. Une obligation d'information sera expressément prévue afin de permettre aux personnels soumis au secret professionnel d'informer les autorités qu'une personne dangereuse pour elle-même ou la société détient une arme. »
Le présent titre a pour objet de mettre en œuvre ces orientations.
Le décret-loi du 18 avril 1939 organise une classification, plusieurs fois modifiée, qui structure la police des armes et des munitions, qu'il s'agisse de leur fabrication, de leur commerce, de leur acquisition, de leur détention ou de leur port, transport et conservation.
Les distinctions entre une catégorie et une autre peuvent apparaître parfois théoriques. Certaines armes de chasse et de tir relèvent ainsi soit du groupe des armes de guerre (première catégorie), soit de celui des armes de défense (quatrième catégorie).
La directive n° 91/477 du Conseil des Communautés européennes du 18 juin 1991 relative au contrôle de l'acquisition et de la détention d'armes fixe quatre régimes juridiques distinct : l'interdiction, l'autorisation préalable, la déclaration, la liberté.
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La transposition de cette directive, qui devait intervenir le 1er janvier 1993, a été opérée par le décret du 6 janvier 1993 modifiant le décret n° 73-364 du 12 mars 1973 relatif à l'application du décret-loi du 18 avril 1939.
Le tir de combat est sans doute la meilleure façon de faire évoluer sa technique de tir, de maîtriser son arme en toute sécurité dans un état de stress. Le tireur connait obligatoirement un jour ou l'autre une lassitude en tirant régulièrement sur un pas de tir sur C50, il a envie d'un tir plus ludique, plus dynamique.
Ne serait-ce pouvoir tirer avec un chargeur plein, et rencontrer un incident de tir, devoir décharger et recharger rapidement en toute sécurité et reprendre son tir, acquérir rapidité d'acquisition et précision, pouvoir se déplacer, courir, tirer dans différentes positions, être en situation de stress tout en maîtrisant tous les paramètres d'un tir contrôlé.
Bienvenue dans le monde du tir de "combat ou dynamique", lorsque l'on y a goûté on ne peut plus s'en passer !
Lorsqu'on rentre dans le débat du tir de combat, il nous est souvent rétorqué : c'est une pratique réservée aux professionnels comme les militaires ou les forces de l'ordre. Ce mode de tir n'est pas approuvé par la FFTir pour être pratiqué dans leurs locaux ( nos stands ). En cas de pépin, l'usager n'est pas couvert par sa licence, un peu de la même façon que de tirer à côté ou en dehors du stand.
Pour être le plus clair possible, il serait bon de définir les différentes appellations. Pour moi le tir de combat n'est pas synonyme de tir dynamique.
Je suis d'accord avec toi pour la définition donnée au tir dynamique. Je pense que tu parles du TSV. Bien entendu, je ne conseillerai pas cette discipline à un nouvel arrivant.
Par contre, à mon sens, le tir de combat, que j'ai pratiqué plusieurs dizaines d'années est une combinaison de tir dynamique ( ou quelques fois statique ) et de tir tactique qui vise à atteindre un certain but par l'intermédiaire d'une stratégie définie d'une façon fixe ou évolutive suivant une progression donnée.
Il se pratique généralement au minimum à deux : progression en couverture à deux avec obstacles, en colonne à plusieurs avec arme longue et arme courte, neutralisation avec progressions divergentes, etc.., etc... En règle générale, il y a pas mal d'obstacles, l'attention est portée non seulement sur la réalisation de l'objectif mais aussi sur sa propre sécurité et celle de ses coéquipiers ainsi que le maniement de deux armes emportées.
Je vais éviter de rentrer dans un débat de fond sur le tir de "combat" que d'autres appellent "tir dynamique" pour ne pas heurter certains esprits fermés et très encrés sur le tir que nos anciens pratiquaient, sur cible statique.
A mes yeux il y a sans doute beaucoup plus de risques sur des stands avec des novices, qui ne connaissent même pas le B.A.B.A de la sécurité et qui à la première cartouche qui ne part pas ne savent pas quoi faire et demandent à un moniteur d'intervenir, sans même avoir mis l'arme en sécurité.
Celui qui pratique le tir dynamique sait au combien la sécurité est drastique et que là moindre erreur te signe ton billet pour la porte de sortie définitive.
Il n'y a qu'à demander les 4 règles de sécurité pour se rendre compte qu'ils seront nombreux à ne pas les connaître sur un stand.
Car le tir dynamique, c'est avant tout un enseignement et une répétition constante, qui privilégie toujours la sécurité et qui cadre un tir par une chronologie, des attitudes et les fondamentaux, savoir gérer des incidents de tir, tout en gérant son propre stress dans la situation de tir. Nous sommes bien loin du tir sur une cible statique.
Concernant la sécurité, faut il préciser que l'accès à cette pratique est filtrée, en tout cas c'est le cas dans mon club.
Si je fais une comparaison c'est un peu comme si un tireur était un automobiliste ayant eu son permis, ce n'est pas pour autant qu'il sait maîtriser sa voiture en toute circonstance, ne reprochons pas à certains de vouloir faire du circuit pour se perfectionner et maîtriser pleinement leur "voiture" en toute sécurité.
De plus en plus de tireurs souhaitent un tir plus "ludique et dynamique" et c'est tant mieux pour ce sport, car le tir "dynamique" c'est aussi du cardio et de la précision, et après une matinée tu as bien transpiré !
Sans être ou avoir été militaire ce « concept » de tir combat ou tir dynamique, et vous l’avez très bien abordé chacun de vous, devrait au moins sur les principes de bases, être instruit à chaque pratiquants, nouveau ou plus expérimentés, mais surtout être validé régulièrement afin que cela devienne un réflexe acquis. Puis enfin le drill à sec, régulier, à la maison aidera la mémoire musculaire...
Pour Buddy ATR : Oui MAIS il y a une progression à chaque chose. Tout a un début et le premier principe dut tir est de connaitre sur le bout des doigts les bases de la sécurité. C'est une première étape. Lorsque celui-ci est acquis et validé par une pratique régulière et constante, on passe au level 2 comme dirait les plus jeunes et à ce moment là on peut passer à un autre apprentissage.
D'abord être sûr de soi et de la configuration de son arme, à tout moment et savoir résoudre en toute sécurité les incidents de tir simples est une étape primordiale.
C'est un peu comme dans la vie, d'abord on commence à marcher, à s'assurer et seulement après vient la course. Quand on tombe, c'est pas bien grave mais quand il y a un manque de sécurité dans la manipulation d'une arme, c'est totalement une autre question avec d'autres conséquences.
Je parle pour moi et pour mon expérience personnelle dans le monde du tir et des armes, après plus d'une quarantaine d'années de tir, de fréquentation de différents clubs en France et à l'étranger ainsi que d'une pratique dans un cadre professionnel. Je ne veux contrarier personne car chacun est libre de faire ce qu'il veut MAIS il en portera aussi les conséquences qui, quelques fois, peuvent êtres très graves et très lourdes.
Bien d’accord avec vous, et ayant comme vous été formé au format NTTC, c’est dans ce cadre que j’ai formé mes 2 garçons et nous revalidons régulièrement ces acquis. C’est aussi pour cette raison que j’ecrivais que ceci devrait être appris par chaques pratiquants du tir si on veux avoir des tireurs sûrs et autonomes.
Je partage entièrement, on ne peut amener quelqu'un directement à cette discipline, sans au préalable avoir les fondamentaux, et ne serait ce qu'être précis dans ses tirs sur des cibles fixes, avant d'envisager des déplacements, des changements de position, etc... et cela en toute sécurité.
Par contre ce type de discipline fait faire un grand pas dans la maîtrise de son arme , la répétition et encore, pour devenir des automatismes, afin de pouvoir se focaliser sur l'objectif.
J’ai récemment effectué un stage NTTC de deux jours (Nouvelle Technique de Tir de Combat).
La NTTC (Nouvelle Technique de Tir de Combat) a pour origine les recherches d’un officier de l’US Army, Chuck Taylor, vétéran du Vietnam.
Son expérience l’a mené à la réflexion suivante : l’instruction militaire classique, qui privilégie le tir à la cible et le tir de combat dans un environnement artificiel, engendre des réflexes souvent suivis de conséquences fatales au combat.
Or les réflexes conditionnés jouent un rôle déterminant sous stress. Aussi la technique du drill devient un levier de progression idéal quand il s’agit d’appliquer sous stress des fondamentaux acquis à l’instruction et qui auront fait l’objet de mécanisations.
L’enjeu de cette nouvelle méthode est donc d’enseigner dès le début de la formation des manipulations exactes, simples et cohérentes qui permettront non seulement d’engager son arme en cas de besoin, mais également de vivre pendant des jours, voire des mois, en toute sécurité.
Un grand changement de postures face aux fondamentaux FFTir.
Le holster et le dégainé modifient considérablement l’approche du tir.
Arme chambrée, arme prête à tirer dans le holster.
Les 5 attitudes : Elles apportent visuellement des postures de respect face à l’agresseur, et sont pensées pour offrir un maximum de défense et de sécurité
Il faut dès le premier jour désapprendre quelques bases inculquées par nos séances de tir en poste.
Le C.E.V.I.T.A.L. c’est vital est un moyen mnémotechnique de décomposer les 7 étapes d’engagement au tir
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