Le soleil éclatant de la province de Brescia accueille du 7 au 17 mai les tireurs plateau du monde entier. La Coupe du Monde de tir organisée à Nicosie, à Chypre, du samedi 3 au lundi 12 mai 2025 a vu la participation du tireur sportif normand Éric Delaunay.
Ces trois journées d’épreuve doivent permettre au licencié de Bréville-sur-Mer (Manche) de lancer sa saison 2025, qui sera marquée par trois principaux rendez-vous :
Au regard de la situation sanitaire mondiale, un protocole strict a été mis en place par l’organisation. Tous les participants doivent respecter une bulle sanitaire. Des tentes de test Covid-19 sont installées à l’entrée du stand. Tous les tireurs, encadrants, exposants, arbitres etc. sont soumis à des tests tous les deux jours.
C’est dans ces conditions, que la Fédération Française de Tir a pu envoyer une équipe de France de tir aux plateaux. Cette édition présente une autre particularité. Notre délégation est composée de cinq tireurs, trois titulaires (Éric, Anthony et Emmanuel) et deux RPO (Rémi et Nicolas). Après quinze mois sans compétition, c’est le grand jour !
Au détour d’une allée, les tireurs peuvent rencontrer un jury français, Guy Schletus. Cet arbitre bénévole a gravi les échelons jusqu’à devenir arbitre plateau international. C’est lui qui intervient lors des contestations.
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La journée a débuté très tôt, la première série s’élance dès 7h30. Les premiers tireurs auront le soleil dans l’axe du mark. C’est Nicolas Lejeune, avec la planche 13 qui a l’honneur d’ouvrir le bal. Cette première phase des qualification présage un beau lundi. Rémi Cloitre est provisoirement en tête de la compétition avec un sans-faute (75/75). Un point derrière lui, avec un score de 74, nous retrouvons nos deux Brévillais : Éric Delaunay et Nicolas Lejeune. Demain est un autre jour. En ce premier jour de la semaine, tout peut arriver.
Chez nos féminines, elle sera composée de hauts et de bas. Lucie Anastassiou attaque avec une série à 21 et termine avec une série parfaite avec 25 plateaux cassés. Pour chaque compétiteur, peu importe son niveau, il est difficile d’être séparé aussi longtemps des matchs. À haut-niveau, l’athlète doit continuer les entraînements quotidiens, que ce soit avec de la préparation physique, du tir ou de la préparation mentale pour certains.
Pour Lucie, cette coupe du monde représente un retour aux sources, un retour à cette émulation si unique. Noémie Battault quant à elle, reprend du poil de la bête avec une première série à 24 plateaux. La deuxième série sera plus difficile. Elle termine sur cette note amère : 20 plateaux cassés. Ce match n’est pas parfait, elle termine avec 114 points au classement final. Il faut savoir regarder le positif, ces derniers mois Noémie n’a pas pu s’entraîner comme elle le faisait auparavant. Elle a réalisé de belles séries à 24 et d’autres à 23 plateaux.
La finale est remportée par l’américaine Austen Jewell Smith qui a dominé ses concurrente de bout en bout. Elle est suivie par Amber Hill (GBR) en tête des qualifications.
Du côté des hommes, la journée démarre très fort avec une série parfaite pour Nicolas Lejeune, soit 25 plateaux et une série à 24 plateaux pour Rémi. Tous les deux sont à 99 points. Nicolas s’élance en premier, il casse tous les plateaux. Total : 124 points. Classement : 2ème. C’est confiant et déterminé qu’il est entré sur le skeet. Son regard franc n’a pas faibli face à la prestigieuse concurrence. Il termine cette compétition de la plus belle des manière.
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C’est une première pour lui à un tel niveau. La joie et la fierté sont présentes. Rémi a lui connu une dernière série éprouvante. Les émotions ont surgi et il n’a malheureusement pas pu toutes les maitriser. Il rate 4 plateaux, le score final chute à 120 points. Il était si bien parti. Cela arrive, les épreuves au plateau sont éprouvantes pour le mental, il faut tenir sur deux journées avec des heures et des heures d’attente entre les séries. Tous les deux, les jeunes de l’équipe ont brillé à Lonato del garda.
Du côté de nos plus expérimentés, Eric Delaunay s’abonne aux 24 points par planche. Il totalise 122 points, à un point de l’entrée en finale. La déception est présente car il pouvait faire mieux. Anthony Terras est dans un meilleur jour qu’hier, il marque 49 points.
Aujourd’hui l’équipe fosse est arrivée sous la pluie ! Au programme pour eux, entraînement libre. Chez les skeeters, nos Senior étaient en lice pour le match par équipe. Aujourd’hui, Eric, Anthony et Emmanuel ont donc tiré 50 plateaux chacun sous une pluie diluvienne. Le rendez-vous est donné à 14h30. Le shoot-off est sous forme de duel, un français face à un tchèque. Les trois garçons ont su taper fort dès le début en décrochant les 4 premiers points. La première équipe arrivée à 6 points gagne le match. La France décroche une belle médaille de bronze. Il s’agit d’une belle récompense après cette dure journée. Mention spéciale pour Anthony Terras qui réalise une journée sans faute.
Pour la médaille d’or se sont affrontés les Italiens contre les Danois. La finale fût longue est intense. Chez les femmes, les italiennes s’imposent également. Pour Noémie et Emmanuel, la première série n’est pas simple. Au second tour, Emmanuel retrouve ses marques et tient bon. Tous les deux terminent leur compétition avec le retour du soleil et marquent 24 points chacun.
Notre seconde équipe, démarre mieux. Éric casse tous ses plateaux et marque 25 points. Après le deuxième tour, la finale commence à s’éloigner, Lucie marque 44 points et Éric 49. Leur équipe est composée de Philip Russel Jungman et d’Austen Jewell Smith. Cette dernière a tout juste 19 ans, elle est encore junior. Sur le skeet numéro 6, elle impressionne par son sang-froid et sa détermination. Smith broie chaque plateau, ou presque. Le podium final est composé de deux équipes américaines sur la première et troisième marche.
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En parallèle, l’entraînement se poursuit et se termine pour nos six tireurs fosse. De 8h15 jusqu’à 17h30, les tirs se sont enchaînés. Jason dispute sa première coupe du monde chez les Seniors. Clément manque de le suivre, sa seconde série connait un léger décrochage. Au classement, les tireurs se tiennent tous dans un mouchoir de poche. Sébastien s’abonne aux planches à 22 plateaux cassés sauf pour la dernière. Il utilise presque systématiquement qu’une seule cartouche par plateau. Du côté d’Antonin, son score s’élève à 70 points. Chez les filles, Mélanie et Carole commencent leur match sur le même ton, 23 points. Carole flanche sur la seconde série. Quant à Mélanie, c’est la dernière planche qui lui fait défaut.
Demain, la suite des matchs. Sébastien, Clément et Jason terminent avec 117 points. Pour Sébastien, tout se passe mieux. Chez les plus jeunes, Clément enchaîne les 23 points et Jason termine sur une mauvaise note avec 22 points. Il a réalisé une belle première compétition chez les Seniors. Carole quant à elle, retrouve ses sensations et totalise 110 points. Tous nous répètent le même refrain. Le manque de compétition est très dur à gérer. Les sensations et le stress sont envahissants.
Antonin réalise une très belle journée avec le score parfait. Impassible, il casse les plateaux les uns derrière les autres. Au total, il marque 120 points. Cela le qualifie pour le shoot-off afin d’accéder à la finale !
Le vent s’est levé quelques instants avant le tir. C’est dans ces conditions qu’Antonin s’avance sur le pas de tir en premier. Il ne reste plus que l’égyptien et Antonin. Notre français est imperturbable. Antonin commence bien sa finale, puis il commet en apparence une erreur. Guy Schletus, le jury en charge, vérifie. C’est le début d’une série de plateaux ratés pour Antonin. L’américain en fait de même. Ils sont au coude à coude. Sur le plateau décisif, Antonin le manque. Le koweitien Talal Alrashidi gagne la médaille d’or. Tout s’est joué au dernier moment face au russe Gennadii Mamkin. Cette victoire est toute particulière, c’est un hommage pour son entraîneur décédé la semaine dernière.
La finale fosse olympique dame, quant à elle, se conclut sur un très beau shoot-off pour la médaille d’or entre Madelynn Ann Bernau (USA) et Alessandra Perilli (SMR). Cette dernière remporte la finale.
Demain rendez-vous pour le match par équipe. L’équipe composée d’Antonin, Clément et Sébastien était 5ème à l’issue des matchs individuels. Après le premier tour, nos français grappillent une place. Le koweit et la croatie se sont affrontés pour la médaille de bronze. Place à nos français toujours aussi déterminés et le regard froid. La finale peut débuter. Toute l’équipe est installée dans les gradins pour les supporter. La première série de 5 plateaux est compliquée. Certains plateaux parviennent à éviter les gerbes de plomb. La France marque ses deux premiers points. La série d’après se conclut sur une égalité. 3 à 1 pour notre équipe. Résultat final : 7 à 1.
Carole et Antonin marquent 23 points chacun pour la première série. Puis, respectivement, 23 et 24 points. Ils terminent tous les deux avec 24 points. Mélanie conduit l’équipe, elle réalise également le premier 25 de sa compétition. Nos deux équipes sont à égalité. Carole et Antonin se classent 5ème. Tous ont globalement le même retour sur leur coupe du monde : c’est dur. Il faut tout réapprendre, comment gérer son temps, son énergie. Demain, retour en France.
Nous pouvons féliciter nos tireurs et nos équipes pour cette belle coupe du monde. En tout, la fosse et le skeet ont participé à quatre finales. Les plus jeunes de l’équipe ont également réussi de belles choses.
Noémie Battault, 25 ans, originaire de Besançon (Doubs) est aujourd’hui la numéro 2 française en tir skeet olympique. La semaine prochaine, à partir du 22 mai, la sportive participera aux championnats d’Europe. Sa cible, elle l'a bien en tête.
À partir du 22 mai 2024, auront lieu les championnats d’Europe de tir à Lonato en Italie. À 27 ans, la jeune femme originaire de Besancon (Doubs) est pour l’instant classée numéro 2 en France dans sa discipline.
“Je sais que la Française qui risque de participer aux Jeux ce sera celle qui est numéro 1”, indique-t-elle au micro de France 3 Franche-Comté. “Moi je suis numéro 2 donc voilà c’est la loi du sport, je sais que je m’y fais. Une autre option est encore possible. Comme la France est pays hôte, des invitations seront données aux athlètes. Il ne faut pas partir battue pour autant. Noémie a encore une chance de participer aux JO de Paris.
Alors, comment ça se passe ? Qu’est-ce qui fait qu’en participant aux championnats d’Europe de tir, on peut gagner son ticket pour les JO ? “On n’est pas obligé de faire un podium pour gagner le quota olympique non nominatif mais c’est sûr que le mieux c’est de faire un podium et bien sûr de gagner”, explique la sportive. La policière se dit confiante pour cette compétition. “Là, c’est vrai qu’on est en plein dans la saison sportive, on enchaîne pas mal les compétitions donc je me sens plutôt prête”.
Pour Noémie, les JO sont un objectif depuis toujours. Elle en rêve depuis qu’on a annoncé que les Jeux se tiendraient en France. “C’est vrai que ça fait rêver de représenter son pays dans son pays”, souligne-t-elle. Mais pour elle, pas question de changer son quotidien pour autant : “Je pense qu’il ne faut pas trop changer sa manière d’aborder les compétitions. Moi j’ai un entraînement vraiment quotidien, que ce soit au stand de tir, en préparation physique ou en préparation mentale”. Si la sportive ne veut pas changer sa routine c’est aussi pour ne pas se rajouter une pression supplémentaire. “J’essaye de prendre chaque compétition qui vient l’une après l’autre”.
La jeune femme tient cette passion pour le tir de son papa. “C’était mon père, mon premier coach [Il] m’a mis dedans quand j’étais toute petite, dès que j’ai eu l'âge d’essayer [à 10 ans] et ça m'a plu directement. J'ai fait tout le parcours école de tir, j’ai participé à mes premiers championnats de France, j’ai fait des bons résultats et après je n’ai plus jamais arrêté”, raconte-t-elle. C’est en 2022 qu’elle devient championne de France de tir et remporte les Jeux Méditerranéens par équipe.
Les Jeux Olympiques d'été 2024 de Paris ont été l'un des événements les plus mémorables de l'année. Les JO de Paris 2024 ont attiré des touristes du monde entier.
La délégation française est bien arrivée et bien installée au village des athlètes de MINSK. C’est dans la capitale biélorusse que se déroule depuis ce matin la deuxième édition des jeux européens. Quinze disciplines sont représentées dont le tir bien sûr. Nos athlètes ont pris possession des lieux de compétition pour les premiers entraînements dans des conditions idéales en particulier sur de très belles installations au plateau. La cible n’est pas en reste dans des stands qui sentent encore la peinture. C’est sous un ciel orageux et une chaleur lourde que se sont déroulés les premiers tirs à Minsk.
Pour mémoire, cette compétition était soumise à l’obtention d’un quota. Pour y accéder, le pays devait avoir classé un ou deux athlètes - au maximum - parmi les 24 premiers du classement européen pour les épreuves « cible » et parmi les 28 premiers du classement européen pour les épreuves « plateau ». Pour qualifier une équipe mixte, il fallait que le pays puisse présenter un représentant femme et un représentant homme en individuel. Le maximum étant l’inscription de deux équipes par nation. À noter que pour ces dernières épreuves, à la carabine comme au pistolet, aucun quota olympique n’est distribué.
Lors de l’épreuve par équipes mixtes au pistolet, c’est l’équipe composée de Sandrine GOBERVILLE et de Mathieu PÉRIÉ qui est la mieux classée. En terminant quatrième de la première de qualification, lors de laquelle chaque athlète doit tirer 30 coups en 30 minutes, ce duo a eu accès à la phase 2 de ce match. Au final ce sont les russes qui l’emportent devant l’équipe serbe. Les allemands remportent la médaille de bronze.
Au plateau, le stand est très technique et ne laisse aucun droit à l’erreur. La configuration des pas de tir notamment, avec un fond partiellement boisé et un mélange de coloris à la sortie de la fosse, complique beaucoup la vision des tireurs et même des spectateurs. Quelquefois, le plateau se perd dans ces différences de tons et nous n’arrivons plus à le distinguer correctement.
Après que les hommes aient terminé leur match au pas de tir 10 mètres, match dans lequel nos deux représentants français n’ont pas réussi des performances à leur niveau, ce sont les filles qui ont démarré la compétition. Les deux soeurs, Sandrine et Céline GOBERVILLE, se sont une nouvelle fois bien battues durant leurs 60 coups de match. Pendant ce temps, sur le stand plateau, Carole CORMENIER et Mélanie COUZY tentaient elles aussi de se qualifier pour la finale en terminant dans les 6 premières. Sandrine a dû se contenter de la 9e place. À égalité de points avec la 8e, la médaillée de bronze olympique à Rio, la grecque Anna KORAKAKI, c’est au regard de leur nombre de mouches qu’elles ont dû être départagées.
Quasiment au même moment sur le stand de tir plateau, Mélanie ratait un plateau. On pourrait dire que c’est celui qu’il ne fallait pas rater car Mélanie termine 7e de cette compétition et n’accède donc pas à la finale. Rappelons tout de même que Carole et Mélanie ont déjà gagné chacune un quota cette année lors des coupes du monde, respectivement à Al-Aïn en avril et Changwon en mai.
Hier soir la délégation était au grand complet avec les dernières arrivées. Du côté du stand, les tirs ont démarré avec les équipes mixtes plateau. Le stand de Minsk ne laissera pas un grand souvenir aux athlètes de la Fosse olympique. Après des matchs individuels compliqués, le sursaut n’est malheureusement pas venu dans cette épreuve.
Côté cible, la journée était consacrée au match individuel à la carabine 10 mètres. Ce sont les filles qui ont démarré avec notre seule représentante Jade BORDET. Jusqu’à quelques plombs de la fin, le tableau l’annonçait en finale. Du côté des garçons, la lutte a été rude. En effet, trois arbitres de nationalité française sont présents pour cette deuxième édition des Jeux Européens. Il est toujours très important que des représentants français soient convoqués sur les compétitions mondiales afin d’assurer leur bon déroulement.
Nos deux tireurs du pistolet 25 mètres inscrits dans cette compétition, Jean QUIQUAMPOIX et Clément BESSAGUET ont remporté hier respectivement les médailles d’argent et de bronze derrière l’allemand Oliver GEIS. Il faut dire que le stand de tir des finales, qui est en indoor, avait déjà reçu la délégation française pour suivre quelques heures avant la finale du pistolet 25 mètres à laquelle Céline GOBERVILLE avait accédé en terminant 3ème de la phase de qualification. Céline termine 8e. Il reste encore quelques compétitions pour pouvoir partir l’an prochain à Tokyo et tout le clan français reste confiant.
C’est donc lors de la deuxième finale pistolet de la journée que l’équipe de France a retrouvé le sourire en débloquant le compteur des médailles de bien belle manière. Il est certain que ces deux-là étaient très attendus. À la carabine, nos deux représentants Brian BAUDOUIN et Alexis RAYNAUD n’ont pas réussi à rentrer dans les huit lors de l’épreuve du 3×40.
Après un match de qualification au cours duquel elle a tout donné, Lucie ANASTASSIOU est arrivée en conquérante sur le pas de tir. Titulaire du dossard numéro 2, Lucie n’a rien lâché et rien ne pouvait l’arrêter, même pas deux orages consécutifs, qui ont laissé un souvenir mémorable à la délégation française venue l’encourager dont la taekwondoïste Gwladys Épangue, médaillée olympique. Après un tir de barrage avec l’intouchable championne olympique en titre, l’italienne Diana BACOSI, Lucie a réussi son pari à Minsk. Elle repart médaillée d’argent de cette seconde édition des Jeux Européens et offre un quota à la France pour cette épreuve aux jeux de Tokyo.
Juste le temps de sécher un peu sous un timide soleil et déjà une autre finale se profilait. Celle du Skeet hommes au cours de laquelle Éric DELAUNAY, dossard numéro 6, allait, lui aussi tenter de conquérir une place olympique. Malheureusement les choses n’ont pas tourné à son avantage et, dès le départ, la situation n’était pas très sereine. Quelques plateaux manqués n’ont pas laissé à Éric l’opportunité d’égaler la performance de sa coéquipière. Il reste encore quelques étapes pour obtenir des places supplémentaires pour Tokyo. A ce jour, le Skeet français a décroché un quota pour les hommes, remportés par Emmanuel PETIT lors du championnat du monde à Changwon l’an passé et celui gagné aujourd’hui par Lucie.
Dernier jour de compétition pour ces Jeux Européens à Minsk. C’est l’épreuve de Skeet Mixte qui clôturera l’événement. Deux équipes françaises sont présentes sur le pas de tir ce matin. Le duo Lucie ANASTASSIOU et Anthony TERRAS et celui composé de Noémie BATTAULT et d’Éric DELAUNAY. Il s’en est malheureusement fallu d’un plateau pour que le duo Anthony/Lucie ne réitère son exploit de la première édition de ces Jeux Européens, lors de laquelle ils avaient empoché la médaille de bronze. Cette équipe termine donc cinquième de l’édition 2019 et notre seconde équipe termine un peu plus loin. À noter que ce sont les équipes italiennes qui ont survolé la compétition. Seules deux équipes peuvent être engagées par nation et l’Italie réalise le doublé médailles d’or et médaille d’argent.
Rendez-vous est donné à notre équipe de France plateau pour le championnat du monde qui démarre mardi prochain dans le royaume du tir au plateau : à Lonato en Italie. Ensuite ils enchaîneront avec une coupe du monde à quota à Lahti (Finlande) au mois d’août.
Cette année, le plus grand événement continental accueillera plus de 4 000 athlète, issus des 50 comités olympiques Européens, qui rivaliseront pour 200 épreuves au travers de 15 sports et 23 disciplines. Côté Français, c’est 171 athlètes, 90 hommes et 81 femmes, qui s’envoleront pour porter fièrement les couleurs tricolores.
« Ces deuxièmes Jeux Européens sont une compétition majeure pour notre équipe de France, engagée à travers ses 171 athlètes issus de 13 fédérations sportives différentes. Ces Jeux présentent d’autant plus d’intérêt que plusieurs épreuves seront qualifiantes pour les prochains Jeux de Tokyo en 2020. Nous sommes évidemment tous derrière nos athlètes pour qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes !
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