Les fusillades aux États-Unis entretiennent systématiquement le débat sur le droit de posséder et de porter une arme à feu, et soulèvent la question de sa légitimité. Aux Etats-Unis, le port d’arme est d’abord réglementé au niveau fédéral, puis par chaque état. Chaque État a une législation différente sur le sujet, et les lois valables chez certains d’entre eux ne traversent pas les frontières des autres.
Ce texte a donné lieu à maintes controverses sur son interprétation, et les pontes en robe longue de la Cour Suprême ont eu des difficultés à énoncer une règle d’application claire et uniforme. Que les nerveux ne dégainent pas trop vite, posséder une arme ne signifie pas qu’ils peuvent se balader avec une carabine dans le coffre, ou sortir leur colt pour un duel sur le bas côté de la route. La Cour Suprême a décidé qu’« un particulier peut posséder une arme à feu ; mais que ce droit n’est valable que pour se défendre ».
Chaque Etat a ses propres lois sur le port d’armes, et décide s’il est nécessaire d’avoir un permis pour en porter et en utiliser une. Un permis est nécessaire, mais il est délivré par l’autorité locale (shérif ou police), et à leur totale discrétion. Le permis est ensuite délivré par le « Florida Department of Agriculture and Consumer Services » en Floride, est valable 7 ans et coûte environ 120$. En Floride, montrer son arme en public sans raison légitime équivaut à une agression à main armée, passible d’une peine de 3 ans d’emprisonnement. Ces utilisations « justifiées » d’une arme doivent toutefois être motivées par la crainte d’un danger imminent, d’une violence infligée qui serait susceptible d’entraîner la mort ou de sérieux préjudices corporels.
Boston est une ville remplie d’Histoire car elle est directement liée à la naissance des Etats-Unis comme nous les connaissons. Terrain de la Révolution américaine contre les Britanniques, qui deviendra ensuite la Guerre d’Indépendance. La Freedom Trail relie 16 sites historiques.
Elle permet à elle seule de visiter une bonne partie des incontournables de Boston, et certains de ses quartiers les plus chouettes. Je vous conseille de réaliser ce parcours long de 4,3km en 2 parties (soit sur 2 jours), afin d’avoir le temps nécessaire pour découvrir correctement les différentes étapes dispersées le long de cet itinéraire. Sinon il suffit de suivre la ligne rouge au sol. Ce tracé en brique vous guide d’une façon totalement optimisée à travers la ville et les différentes attractions.
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Si vous manquez de temps, vous pouvez zapper la deuxième section de la Freedom Tail, l’essentiel se trouvant surtout dans la première partie. Quoi qu’il en soit la Freedom Trail est sans doute l’immanquable de Boston. J’ai listé toutes les étapes dans l’ordre géographique.
La première partie se situe majoritairement dans l’Historic Downtown. Tous ces points sont assez proches les uns des autres, ce qui facilite le parcours. Let’s go, on baisse la tête et on cherche la fameuse ligne rouge!
Autrefois espace de pâturage pour les vaches, puis ensuite lieu de pendaisons, Boston Common est aujourd’hui le plus vieux jardin public des Etats-Unis. Les vaches ont dorénavant laissé place à d’adorables écureuils. Avant d’être un lieu de détente et de loisirs, c’est d’abord un parc historique qui a accueilli George Washington et Martin Luther King lors de mémorables discours. L’imposante bâtisse du Massachusetts State House au dôme recouvert d’or est le siège du gouvernement du Massachusetts. Il est tout à fait possible de le visiter gratuitement et d’accéder à la Chambre des Représentants, que ce soit en autonomie ou à travers une visite guidée. Adresse: 24 Beacon Street, Boston
Construite en 1809, cette église avait pour première fonction de servir de lieu de stockage pour le grain. Facilement reconnaissable par son clocher blanc, celle-ci n’est ouverte au public qu’en été, et pour les messes du dimanche (à 8h30, 11h et 16h) le restant de l’année. Ce fut un lieu important de la lutte contre l’esclavagisme à Boston. Adresse: 1 Park Street, Boston
Ce cimetière est aujourd’hui la maison des plus grands révolutionnaires Américains et acteurs de la Guerre d’Indépendance des Etats-Unis. Ici repose Samuel Adams (un des Pères fondateurs des Etats-Unis), ou encore John Hancock et Paul Revere (voir arrêt #12)… Ouvert au public tous les jours de 9h à 17h. Adresse: Le cimetière est accolé à l’église Park Street Church, et se trouve sur Tremont Street.
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En 1688, King’s Chapel fut la première église anglicane du pays. Erigée sur un cimetière car les puritains ne l’entendaient pas vraiment de cette oreille et se refusaient à vendre un terrain pour y construire une église anglicane. Dans le cimetière adjacent, se trouve grand nombre de pierres tombales des passagers du Mayflower. Adresse: 58 Tremont Street, Boston
Prenez le temps de faire une halte là où se trouvait autrefois la Boston Latin School, qui n’est autre que la première école public des Etats-Unis. Réservée aux garçons (elle n’accepta les femmes que bien des années plus tard), elle a vu passé entre ses murs Samuel Adams et Benjamin Franklin. Adresse: 45 School Street, Boston
Dans son ancienne vie, l’Old Corner Bookstore était une librairie et une maison d’édition renommée. L’ancienne prestigieuse librairie est maintenant devenue un restaurant Chipotle, une chaîne de restauration mexicaine répandue aux USA. Adresse: 283 Washington Street, Boston
Lieu central dans l’Histoire de la Révolution américaine à Boston, Old South Meeting House était le point de rassemblement politique des colons. Dorénavant un musée, il est possible de visiter « l’église » de l’intérieur. Adresse: 310 Washington Street, BostonPrix du musée: 15 dollars pour un adulte, 8 dollars pour les enfants de moins de 12 ans. L’achat d’un ticket vous donne à la fois accès à la Old South Meeting House (dont je vous parle ici), et à la Old State House (étape suivante).
Le plus vieux bâtiment de la ville, la Old State House date de 1713. La Déclaration d’Indépendance des Etats-Unis y sera lue, depuis son balcon, quelques jours après son entrée en vigueur. Comme indiqué lors de l’étape précédente, la Old State House est aussi un musée (billet jumelé avec la Old South Meeting House). Un cercle pavé se tient sur la place de la Old State House, il marque l’emplacement de la tuerie. Adresse: 206 Washington Street, Boston
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C’est aujourd’hui l’un des lieux les plus vivants et animés de la ville. Faneuil Hall Market Place regroupe 3 bâtiments: Quincy Market, South Market et North Market. Ne manquez d’aller y boire une bonne mousse dans une ambiance conviviale. Adresse de Quincy Market: 206 South Market Street, Boston.
La seconde partie, plus étendue, remonte plus au Sud de Boston, en allant du quartier de North End à celui de Charlestown. Vous devez alors traverser le fleuve Charles River pour accéder à la partie haute de la ville.
Cette maison en bois dans le style colonial a appartenu à l’une des figures de la Révolution américain, Paul Revere. Possibilité de visiter l’intérieur, qui est là aussi devenu un musée. Prix: 6$ pour un adulte, 1$ pour un enfant entre 5 et 17 ans. Adresse: 19 North Square, Boston
L’histoire de la plus vieille église de Boston est étroitement liée à celle de Paul Revere. En effet, c’est perché sur son clocher que ce patriote fit briller deux lanternes, toujours dans le but de donner l’alerte contre l’envahisseur britannique. Prix: 5$ l’entrée Adresse: 193 Salem Street, Boston
Dans ce cimetière historique de la ville repose des personnalités importantes de l’Histoire américaine, comme Prince Hall, esclave affranchi et fondateur de l’ordre franc-maçonnique noir. Adresse: 45 Hull Street, Boston
On arrive alors dans la ville Charlestown, désormais quartier de Boston. Charlestown se trouve en bout de parcours, au Nord de la ville, de l’autre côté de la Charles River. Bunker Hill Monument commémore la bataille de Bunker Hill, qui a eu lieu le 15 juin 1775. Adresse: Monument Square, Charlestown-Boston
Tout simplement le plus vieux navire de guerre encore à flot dans le monde. Le navire à 3 mâts est encore absolument superbe grâce à plusieurs restaurations. Prix: La visite du bateau est gratuite.
Il y a tellement de choses à voir et à faire à Boston qu'il est difficile de choisir. Pendant le mois de septembre à Boston, vous pouvez faire à la fois des activités en plein air, car le temps le permet encore, et des activités en intérieur. Les options sont nombreuses, pour tous les âges et toutes les préférences. Ce n'est pas pour rien que la ville de Boston est l'une des villes les plus visitées des États-Unis tout au long de l'année.
Le temps à Boston pendant le mois de septembre est très différent du mois précédent. L'arrivée de l'automne commence déjà à se faire sentir avec des températures plus fraîches. Les jours de pluie commencent à se multiplier à l'approche de l'automne et, en septembre, il y a en moyenne 12 jours de pluie à Boston. Vous devrez donc vous préparer à porter des vêtements de pluie et des vêtements chauds.
Le nombre de touristes à Boston diminue progressivement à l'approche des mois les plus froids de l'année. Bien qu'il n'y ait pas autant de touristes que pendant les mois d'été, les visiteurs sont encore assez nombreux en septembre.
Lorsque la haute saison est derrière nous, les prix à Boston ont tendance à diminuer, mais ils sont encore un peu élevés par rapport au reste de l'année. Outre l'entrée gratuite dans de nombreux lieux tels que les musées et les expositions, vous bénéficierez de réductions incroyables dans les restaurants, les transports et les magasins.
Les pass attractions pour Boston vous offrent des réductions pour visiter les attractions à Boston. Il existe différents types de pass, mais avec tous, vous paierez moins cher que lorsque vous achetez des billets individuels. Les pass sont également plus pratiques car vous pouvez entrer partout avec un seul pass.
Un voyage à New York peut être facilement combiné avec une excursion d’une journée à Boston. Cela comprend un départ en bus tôt le matin de Manhattan et la possibilité de voir certains des points forts de Boston et de ses environs en une journée. Vous visiterez Harvard, parcourrez le Freedom Trail et déjeunerez au Quincy Market.
Il faut bien prendre conscience du caractère extrêmement novateur et presque outrageusement complet de l’arme de Spencer vers 1860: une des toutes premières armes à cartouche métalliques de l’histoire vraiment fonctionnelle, première arme à répétition adoptée par une armée, première arme militaire à rechargement rapide avec une réserve de sept cartouches en magasin tubulaire amovible logé dans la crosse avec possibilité d’avoir des tubes d’avance.
La Spencer est aussi la première arme d’épaule individuelle, officiellement adoptée par une armée, qui ait été véritablement produite en masse dans des conditions et normes industrielles (200.000 armes essentiellement du modèle 1860). L’arme était en outre extrêmement sûre et fiable dans son fonctionnement en conditions de combat ce qui était loin d’être le cas de toutes les armes adoptées à l’époque.
Extrêmement populaire dans la cavalerie US, elle le sera encore plus après la guerre chez les pionniers qui rachèteront les stocks de l’armée démobilisée et même chez les indiens durant la conquête de l’Ouest. On retrouvera la carabine Spencer à l’œuvre en France durant la Guerre de 1870-1871.
Notre arme de ce jour est la Carabine Spencer 1860 dans sa version M65, une version légèrement améliorée pour un des derniers contrats militaires de la Guerre de Sécession. Nombre de modèle 1860 seront converties dans le standard 1865 par l’arsenal de Springfield après la guerre de sécession. Mais il y a eu peu de 1865 natives. Notre exemplaire a été fabriqué à Boston par Spencer comme la majorité des 30.000 modèles 1865 produits.
Le café du Los Angeles Police Revolver and Athletic Club accueille les aventuriers qui souhaitent côtoyer des pros de la gâchette, sans avoir à retourner au club de Ball Trap du coin, fréquenté par les chasseurs à la gallinette cendrée. Le café est situé dans un bâtiment historique, et la pièce semble figée dans le temps sur un fond de décor des années 60. Si avoir les yeux revolvers n’est pas votre caractéristique majeure, vous pouvez toujours vous rabattre sur la nourriture ; vous n’allez pas non plus faire un festin, mais ce sera toujours mieux qu’un doughnut et un gobelet de jus de chaussette.
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