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L'histoire des stands de tir Jeanne d'Arc est riche et variée, marquée par des évolutions sociales et sportives importantes. Ces associations, souvent créées dans un contexte de préparation militaire, ont évolué pour devenir des lieux de pratique sportive et de convivialité.

Les origines et l'évolution des associations Jeanne d'Arc

Au début du siècle dernier, la Jeanne d'Arc était une association gérée par le clergé, regroupant près de cent cinquante gymnastes. En franc-maçon qui se respecte, Narcisse Boulanger veut la concurrencer. En 1909, l'élu lance la Patriote et installe Arthur Ledent à la présidence. La Jeanne d'Arc est balayée du paysage associatif en 1914. La Patriote prend son véritable envol juste après la Grande Guerre avec pour devise « Courage et fidélité ».

L’association sportive de la Jeanne d’Arc est créée en 1914. L’émergence de sports tels que le tir à l’arc ou la gymnastique, a pour objectif à l’origine de préparer les hommes au combat. Les sections sportives incluent donc rarement les femmes.

La Jeanne d’Arc s’illustre très vite en créant dès 1938, le « Rayon Sportif Féminin » en gymnastique. Les sportives ne disputent pas de compétitions mais peuvent déjà s’entrainer sur un terrain. Il faut attendre l’après-guerre, en 1947 pour avoir les premières compétitions féminines dans cette discipline. En 1957, elles sont déjà 50 pratiquantes. En 1963, elles brillent, lors du championnat de France.

L'évolution des stands de tir

Il fallait qu’il soit en lieu sûr, au plus près de la nature pour pouvoir y trouver un caractère un peu sportif de l’accès et en même temps assurer la sécurité des habitants et utilisateurs. A Chazelles, il avait été décidé de le placer au « Goulet ». C’est un endroit de la commune situé près de l’Anzieux, au-delà de la Margassière, que l’on atteint par le chemin des Calles.

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Réunion de bureau du 14 novembre 1977 - Suite à la visite du stand de Saran, l'agrandissement du stand rue de Villeserin consisterait en un stand 1 0m de 20 cibles avec couloir derrière les tireurs, WC- lavabos, salle d'armes et chaufferie, débarras, bureau.

L'implication des femmes dans le tir sportif

Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes et à l’occasion de l’opération Ça m’est Égal(e), le service des Archives municipales choisit d’aborder la question de l’égalité hommes-femmes dans le milieu sportif. Le sport est un domaine complexe du point de vue de la lutte pour les droits des femmes : c’est à la fois un milieu où les stéréotypes sexistes sont longtemps restés ancrés et un formidable vecteur de tolérance et d’esprit de groupe.

Les sections féminines se sont créées à Rosny assez tôt. Cependant, leur développement et les nombreuses réussites obtenues dans le temps, démontrent le rôle primordial des femmes au sein des associations sportives, tant sur les aspects techniques qu’administratifs, toutes disciplines confondues.

Catherine TUFFIER représente cet objectif. En tant que présidente, elle fait figure de modèle pour les jeunes sportives. Cet engagement se traduit par de nombreux prix et titres. Actuellement cadre éminent de la Jeanne D’Arc, elle continue de mettre en valeur le monde sportif féminin. En 2019, elle obtient la médaille d’argent de la fédération française de volley-ball pour son implication dans le club de la J.

Les parcours de Mesdames Regnauld et Tuffier dépeignent et mettent en valeur les sportives rosnéennes. Consécration de son engagement, elle a récemment obtenu le label « Terre de Jeux ».

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Témoignages

Comme l’explique parfaitement Nicole Regnauld, « il était très difficile de se déplacer pour concourir voire même changer de club ». L’absence de transport, combinée à des horaires tardifs, pouvait décourager de nombreuses sportives et freiner leur développement.

Les deux sportives se sont ensuite investies encore plus, après avoir été de vraies rôles modèles pour les jeunes sportives de leur époque, elles continuent leur action en s’engageant comme entraineuses.

Le contexte historique et social

Le traumatisme de 1870 a provoqué un véritable électrochoc national avec un désir de revanche insatiable. Tout est fait pour redonner de la vigueur à la nation. On crée des Bataillons dans les écoles qui jouent à la guerre avec des armes factices homologuées. Les Sociétés de gymnastiques prolifèrent comme celles de tir à balle réelle, souvent d’ailleurs mélées et dirigées vers le même esprit.

C’est la création en 1886 de l’Union des Sociétés de Tir de France qui va regrouper ces dernières dans un organisme quasi gouvernemental. A la même époque, Pierre de Coubertin, rénovateur des Jeux Olympiques en 1896, inscrit le tir comme épreuve olympique.

Ce sport et son stand où l’on y tire à l’arme de guerre (le Lebel 1886 modifié 89) deviennent vite le lieu de rencontre des politiques qui suivent un mouvement imprimé par la 3° République. Le tir est d’ailleurs instrumentalisé par le politique et certains mouvements nationalistes notamment en France.

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Sous couvert de sport et de divertissement, c’est en fait de l’entrainement armé et à la veille de la 1° guerre mondiale la France dispose d’une des plus puissantes armées de réserve du monde.

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