Cet article explore l'histoire des stands de tir à Grenoble, en Isère, en abordant les aspects militaires, sportifs et les préoccupations des riverains.
En Isère, les habitants de plusieurs communes s’agacent du bruit provenant d’un stand de tir de l’armée, installé au Pont-de-Claix. Les riverains de la ville, ainsi que ceux de Claix et d’Échirolles sont concernés. Il s’agit d’un Stand de tir ouvert évolutif (STOE) notamment utilisé par la 27e brigade d’infanterie de montagne (BIM). Ce dispositif unique en France permet un entraînement jour et nuit.
La municipalité du Pont-de-Claix a reçu des dizaines d’appels et de plaintes de riverains. « Mais le terrain appartient à l’État », explique le premier adjoint. Le maire et le président de Grenoble-Alpes Métropole auraient pris contact avec l’armée pour demander « de revoir l’amplitude des tirs ». De son côté, l’armée assure également travailler à la réduction des nuisances. Le préfet et le général de la brigade d’infanterie qui gère le site réfléchiraient notamment à un règlement sur les jours et heures d’utilisation du stand.
Ouvert à tous et accessible aux personnes handicapées, le Club de Tir Grenoblois vous invite à venir découvrir les différentes disciplines de tir sportif proposées. Les tenues vestimentaires sont libres. Il y a deux clubs de tir. Ils sont situés à la pointe nord de la Presqu'île scientifique, derrière le Synchrotron, à la confluence du Drac et de l'Isère. Je pense que les clubs grenoblois rassemblent à eux deux plus de 600 adhérents. Au total en Isère, on doit être plusieurs milliers de tireurs sportifs.
Un club de tir sportif, c'est une association dont les membres s'entraînent à tirer avec des pistolets ou des fusils sur des cibles. Les cibles sont le plus souvent à dix ou vingt mètres de distance. Mais avant d'expliquer tout cela en détails, je voudrais préciser qu'une grande partie de l'activité des clubs, c'est le tir de plombs avec des pistolets ou des fusils à air comprimé, sur des cibles à dix mètres. Un peu comme à la fête forraine. C'est une véritable discipline sportive en soi, avec ses compétitions régionales et nationales.
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Il y a tout un parcours avant de pouvoir acheter des armes à feu. Avant d'avoir le droit d'utiliser des armes à feu, on doit d'abord s'entraîner longuement avec des pistolets ou des fusils à plomb. On doit faire preuve d'assiduité au club, venir au moins une fois par semaine pendant plusieurs mois. La sécurité, c'est le maître mot des clubs. Il y a tout un ensemble de règles à respecter, de manière stricte. Pointer une arme déchargée sur quelqu'un, même pour rigoler, ou poser une arme sur une table avec le canon dirigé vers quelqu'un, c'est l'expulsion automatique du club.
On doit d'abord suivre quelques cours complémentaires sur le fonctionnement et la sécurité des armes à feu. Ensuite, il faut déposer une demande auprès de la Préfecture. C'est la Préfecture qui décide, avec l'accord de la gendarmerie. Autant dire que si vous avez un casier judiciaire, si vous êtes fiché par les services secrets, si la Préfecture vous soupçonne d'activités illégales ou subversives, vous avez peu de chance d'avoir le droit de posséder une arme... Il y a notamment une enquête de la gendarmerie qui vient à votre domicile pour vous rencontrer, vérifier que vous respectez la législation en matière de stockage des armes, avec un coffre-fort conforme.
On n'est quasiment que des hommes, blancs, généralement bien installés dans la vie : des artisans, des fonctionnaires, des chefs d'entreprise, des retraités, des anciens militaires... Il y a quelques femmes, mais c'est rare. Elles font surtout du tir au plomb. Il y a aussi beaucoup de chasseurs. Ils viennent perfectionner leur entraînement au tir hors des périodes de chasse. Mais bon, je vous parle de mon club. On parle rarement de politique entre nous, mais je dirais que l'ambiance est plutôt à droite, voire extrême droite. Il me semble que les tireurs sportifs aiment généralement bien l'ordre, la sécurité et l'autorité. Mais c'est juste mon impression.
À partir de 2000 €, on peut avoir un bon pistolet ou un bon fusil. Mais ça peut être beaucoup plus. Et puis il faut aussi penser à l'entretien. Une arme, c'est un outil comme un autre, faits de mécanismes très fins. Il faut donc faire régulièrement des réglages, changer parfois des pièces. Une arme mal entretenue, c'est l'accident assuré au moment du tir. C'est ce qui coûte le plus cher en fait. Une balle coûte plusieurs dizaines de centimes, parfois davantage pour certaines armes particulières. Tirer 30 balles lors d'une séance, ce qui n'est pas beaucoup, ça coûte donc 10 à 20 euros.
Les épreuves sont nombreuses et variées pour être ici toutes citées, d'autant qu'elles diffèrent pour peu que l'on tire avec un modèle d'origine ou une copie. La particularité de ce tir consiste à rechercher la précision maximale avec les armes d'épaules. De nombreuses aides matérielles sont autorisées. Le débutant garde tout son calme physique et intellectuel pour observer et analyser ce qui se passe. Soyez assurés que même dans les séries les plus rapides, chaque coup est visé et le lâché soigné. Ce n'est pas un tir d'instinct au jugé.
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Les situations de tir sont différentes d'un match à l'autre et chaque match impose des déplacements et le franchissement d'obstacles pour se trouver en situation de tir. La plupart des tirs interviennent à une distance rapprochée (10 à 20 mètres) et pour quelques rares situations jusqu'à 50 mètres. 9 mm sont autorisées, et maitriser une arme de ce calibre à pleine puissance n'est pas facile. Le temps joue également un rôle, le score est divisé par le temps pour obtenir le classement, ce qui ajoute à la complexité de chaque match. Les cibles sont variées : fixes, papier, metal, mobiles, ou en carton.
Championnats de France de tir à l'arc en salle à 18 mètres réunissant 380 archères et archers, dont 80 disputeront les épreuves Élites. C’est du 10 au 12 Mars 2023 que se déroulera le Championnat de France de Tir à l’Arc en salle sur le site d’Alpexpo à Grenoble, gratuit et ouvert au public. Ce grand évènement sera l’occasion de réunir les meilleurs archers de France pour une compétition au sommet. Seront présents pour cette édition près de 400 archères et archers adultes de 21 à 99 ans, répartis sur les 3 jours d’épreuves, dont 80 disputeront le Championnat Élite. Ce sera également l’occasion de déambuler au sein du Village Partenaire.
Association loi 1901 ouverte à toutes et tous, la Compagnie rassemble aujourd’hui plus de 230 archers, de tout âge et tout niveau. La convivialité se mêle parfaitement à l’esprit compétitif des archers, qui représentent le Club dans la région et au-delà.
Les militaires du 7ème Bataillon de chasseurs alpins ont inauguré ce vendredi 26 février leur tout nouveau stand de tir d'entraînement. C'est le 1er du genre en France et en Europe. C'est une nouvelle structure unique en France, une innovation mise au point à l'Armée de l'Air, et inaugurée ce vendredi 26 février à Comboire en Isère par le 7ème BCA de Chasseurs Alpins.
"Nous arrivions à saturation de nos dispositifs d'entraînement et ce stand de tir nouvelle génération va vraiment nous permettre d'améliorer encore nos conditions d'entraînement, de garder intact notre savoir-faire, essentiel dès lors qu'il s'agit d'intervenir au sein de l'Opération Sentinelle dans l'hexagone, ou sur des théâtres d'opérations extérieures" expose le Colonel Stéphane Tinchon, Chef de Corps au 7ème BCA. L'un de ses avantages et non le moindre est "qu'il est conçu à ciel ouvert, avec toutes les contraintes météorologiques que l'on peut rencontrer, froid, nuit, neige, pluie, grosse chaleur comme elles peuvent l'être à Grenoble et que l'on peut retrouver ailleurs " souligne l'Adjudant Tristan. Au fusil d'assaut, ou à l'arme de poing, près d'un million de munitions devraient être tirées chaque année.
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La Bastille est située à 476 mètres d'altitude sur le Mont Rachais dernier contrefort à l'extrême sud du massif de la Chartreuse. Situé sur la rive droite de l'Isère , c'est le seul »quartier » grenoblois en altitude et pratiquement dépourvu d 'habitants. Son nom provient du fort militaire surplombant de 264 mètres le reste de la ville de Grenoble.
En 1590, c'est en installant un canon sur le mont Rachais que Lesdiguières et ses hommes contraignent Grenoble à capituler. En bon défenseur du pouvoir royal et des intérêts français face aux ambitions savoyardes, Lesdiguières entreprend la construction de fortifications capables de résister à l’artillerie. En 1591, pour parfaire la défense une redoute occupe le sommet, reliée ensuite vers l’est et l’ouest de la rivière et aux nouvelles portes de la ville ; la porte Saint-Laurent et la Porte de France. Les travaux s’achèvent vers 1620.
En 1692, Louis XIV mandate Vauban pour revoir la défense de la ville. Vauban concocte deux projets, un pour la ville et un pour la Bastille. Le projet pour la ville est partiellement réalisé, le projet pour la Bastille n’a jamais eu un début d’exécution. La Bastille actuelle a été construite durant la première moitié du 19ème siècle sous l'égide du Comité du génie à Paris, présidé par le Général Haxo.
Vaste parallélogramme (97 m X 342 m) créé au XVIème siècle, l’esplanade servait de champ de tir aux soldats. Peu à peu, des fêtes populaires accueillant cirques et forains y sont organisées. A la fin du XIXème siècle, des compétitions cyclistes et des courses hippiques (avant la création de l’hippodrome de Bachelard) ont lieu sur l’esplanade.
Au XVIIème siècle, le bâti prend la forme que l’on connait aujourd’hui et la création de l’enceinte militaire Lesdiguières (1615) arrime définitivement ce faubourg au reste de la ville. Jusqu’en 1620, c’est la seule route reliant directement Grenoble à Vienne, en escaladant le bas du Mont Rabot.
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