La Picardie conserve de nombreuses traces du deuxième conflit mondial, notamment sur son littoral, aménagé afin de constituer un système défensif anti-débarquement.
L'objectif de cette sortie est de développer une offre culturelle en Baie de Somme, alternative et complémentaire à l'offre nature, souligne Fabien Jansen, responsable de la Maison de la Baie de Somme. C'est aussi l'occasion de transmettre l'histoire, la mémoire locale et de sauvegarder le patrimoine de la Seconde Guerre Mondiale. Nous allons proposer aux visiteurs de découvrir le système de défense du sud de la Baie de Somme, comment cette partie du territoire a été fortifiée, à quoi servait chaque ouvrage : station radar, abris, casemate de tir, stand de mitrailleuse..., quels sont les événements qui sont survenus sur Cayeux-sur-Mer, le Hourdel mais aussi sur le reste du littoral... Nous reviendrons aussi sur l'histoire de la Route Blanche, remise en service par les Allemands pour se déplacer le long de la Côte. Nous profiterons bien sûr de cette sortie pour évoquer les milieux naturels présents sur le cordon.
En effet, le secteur sélectionné se situe en plein Arrêté de Protection de Biotope. La mise en place de cette nouvelle sortie permet de canaliser les flux piétons et d'aménager certains sites dégradés par les visites sauvages. L'équipe technique de la commune de Cayeux-sur-Mer en partenariat avec le Syndicat Mixte a réalisé de nombreux travaux d'élagage, nettoyage pour permettre l'ouverture de ce nouveau circuit de mémoire à l'heure des commémorations de la Grande Guerre.
Il y a trois ans, le Syndicat Mixte a réalisé un recensement de ces constructions bétonnées. "Nous avons noté la présence de plus 150 ouvrages (en terrains publics) entre Ault et Fort-Mahon-Plage, précise Guillaume Villemagne, chef de projet au Syndicat Mixte. Suite à ce bilan, la commune de Cayeux-sur-Mer, tout comme celle de Fort-Mahon-Plage, a souhaité mettre en place un circuit de mémoire.
Le programme des sorties est fixé entre la Maison de la Baie de Somme et l'association Rando nature. Ces dernières ont lieu une à deux fois par mois entre les mois de mai et d'octobre.
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Situé dans les fossés de la Citadelle, à l'extrémité du « passage des Martyrs », se trouve le poteau des fusillés. Le stand de tir créé dans les années 1930 fut le lieu d’exécution d’au moins 35 résistants condamnés à mort entre novembre 1940 et août 1944.
Les corps des suppliciés étaient pour la plupart remontés et enterrés dans la Citadelle. À la Libération, un charnier y fut découvert, vingt-quatre dépouilles furent identifiées.
Ce site chargé d’émotion est, dès 1944, un lieu de commémoration que vont s’approprier ensuite les associations des anciens résistants et déportés. Mais le lieu, à l’écart du centre-ville, laissé sans surveillance, a connu des dégradations.
Des deux poteaux d’exécution, il ne reste qu’un morceau aujourd’hui protégé et installé uniquement lors des cérémonies. Le site du poteau des fusillés se compose des vestiges du stand de tir, d’un jardin du souvenir réhabilité et, à l’emplacement d’un des deux poteaux, d’une urne contenant de la terre des camps d’extermination nazis.
Si l’exécution de Lucien Brusque et Émile Masson, accusés de sabotage de lignes téléphoniques, le 12 novembre 1940, nous est connue, c’est grâce au photographe amiénois Pierre Caron. Chargé de développer des photographies prises par un soldat allemand, il en fit des doubles et les transmit à la Résistance, qui les diffusa et en fit un document de contre-propagande.
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Un cliché fut également pris par les Allemands lors de l’exécution de Robert Deregnaucourt. A partir de l'été 1941, en réponse aux actions de sabotage et aux assassinats de soldats allemands, l’occupant applique des représailles contre les communistes emprisonnés et les juifs.
Ainsi, à Amiens, le 30 avril 1942, cinq hommes sont fusillés comme otages, parce que communistes pour répondre à l’attaque d'un train transportant des soldats allemands vers Caen.
Le site connaît un premier aménagement où viennent se recueillir le Général Leclerc lors de sa visite officielle le 31 août 1946 tout comme le Président Vincent Auriol le jour de la Fête de la Victoire de 1945, le 8 mai 1948.
Mais ce lieu ouvert connaît à plusieurs reprises des dégradations : bâtiment du stand de tir vandalisé, urne contenant des cendres brisée, poteaux d’exécution brûlés.
Le président de l’association des Déportés et Internés Résistants et Patriotes, M. Cozette, recueille à la fin des années 1980 le fragment d’un des deux poteaux et fait réaliser une inclusion pour le sauvegarder.
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Dorénavant, en accord avec la Mairie, aucun objet ne reste en permanence. L’urne, le morceau préservé de poteau et la plaque commémorative ne sont placés qu’au moment des cérémonies officielles. La municipalité prend en charge l’édification d’un mur en parpaings et la pose d’une porte blindée. Le site du poteau des fusillés devient un lieu fermé.
Aujourd’hui le site est entretenu par les personnes travaillant au chantier d’insertion d’Amiens Nord. Le lieu est ouvert au moment des journées nationales de commémorations : celle consacrée au souvenir des victimes de la déportation, le dernier dimanche d'avril et celle dédiée à la Résistance le 27 mai.
La libération de la Ville d’Amiens le 31 août y est également célébrée. A ces cérémonies officielles s’ajoutent des hommages spécifiques. Ainsi la municipalité de Mers-les Bains a par trois fois honoré la mémoire des trois Mersois fusillés et a fait poser une plaque en souvenir de leur sacrifice. De même, la mémoire du gendarme Maurice Garin est régulièrement honorée.
Cette liste reste incomplète, un corps retrouvé en mai 1946 n’a pas été identifié.
Lundi 4 août, nous avons eu le plaisir d’accueillir la commission d’homologation de la ligue de tir Picarde pour la vérification de nos nouvelles installations. L’ensemble des installations répond parfaitement aux normes et aux préconisations de sécurité en vigueur. Après un an et demi de travaux, nous touchons enfin au but ! Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à l’ensemble de l’équipe de bénévoles qui m’a accompagné et épaulé tout au long de ce projet ambitieux.
C’est au prestigieux Centre National de Tir Sportif (CNTS) de Châteauroux que se sont déroulés, début juillet, les Championnats de France 25-50 mètres. C’est le mercredi 9 juillet que Jean-Luc est entré en lice. Sur le pas de tir, la concentration était de mise, comme toujours dans cette discipline exigeante où chaque coup compte. Résultat : un très beau score de 520 points, qui lui vaut une superbe médaille de bronze sur le podium national. L’ambiance à Châteauroux était, comme toujours, faite de respect, de tension sportive, mais aussi de chaleur humaine. Félicitations à Jean-Luc pour cette très belle médaille et pour l’image qu’il porte du club : exigeant dans le geste, modeste dans le verbe, et toujours prêt à faire sourire.
Les championnats régionaux 25-50 mètres se sont déroulés cette année à Soissons, sur deux week-ends bien remplis, les 17-18 et 24-25 mai. Nous félicitons chaleureusement tous nos tireurs et tireuses pour leur engagement, leur esprit sportif et les performances réalisées.
Le tir sportif, école de rigueur et de maîtrise de soi, était à l’honneur à Dole à l’occasion du 39e Championnat de France École de Tir, qui s’est déroulé du 8 au 11 mai. Maëlys, benjamine de l’équipe et poussine pleine de détermination, a participé à l’épreuve carabine précision. Son sourire et sa concentration ont marqué les esprits sur le pas de tir. Au-delà des résultats, ces championnats furent l’occasion de vivre des moments forts, riches en émotions et en camaraderie.
Ces derniers week-ends d’avril ont été riches en événements et en émotions pour le Club de Tir de Rollot. En effet, nous avons eu l’honneur d’accueillir les Championnats Départementaux 25 mètres et 50 mètres les 19, 26 et 27 avril, répartis sur deux week-ends. Nous tenons à remercier sincèrement tous les tireurs pour leur participation et leur esprit sportif.
Le dimanche 20 avril, notre club a également accueilli les Championnats Régionaux Arbalète IR900, une discipline qui se pratique exclusivement en extérieur. Cette épreuve s’est tenue sur le terrain extérieur actuel, un site appelé à disparaître prochainement. Encore merci à toutes et à tous pour votre présence, votre aide, et votre passion commune pour le tir sportif.
Lise et Eric étaient entourés de Wilfrid, leur fils, de Morgan et Walther, leurs petits fils, de la conjointe de Morgan, Alba, qui porte le premier arrière petit fils Morel. Aurélien en a profité pour organiser un passage de Président, comme prévu depuis quelques mois. Les « jeunes époux » et le club se sont partagés les frais de la réception qui a rassemblé une quarantaine de participants.
Pendant ce temps l’équipe ( toujours la même ) a également profité du soleil pour terminer la fermeture du futur stand d’Equinville. Du beau travail. Après sept jours de terrassement l’ensemble des merlons de terre sont maintenant terminés . Cette longue journée s’est terminée par la pose du portail qui finalise la fermeture et la sécurisation du site.
Vous avez envie de commencer une activité sportive à la rentrée ? Venez tester les sports albertins lors du Forum Sport-Parentalité le samedi 6 septembre devant le théâtre du Jeu de Paume ! Albert Sport Tir sera pr&ea... L'occasion, notamment, durant cette période d'effectuer des travaux d'entretien et de maintenance de nos installations sportives.
En effet, consécutivement à une formation lancée en mars dernier pour les seniors et dames dans les disciplines précision pistolet et carabine 10 mètres, dix sportifs ont répondu présents, s'engageant, comme prévu par les conditio... De bons scores et places ont été obtenus: Deux titres de "Champion de Picardie", trois de "Vice-champion de Picardie" et un médaillé de bronze en individuel... Félicitations à nos sportifs et un grand bravo &ea...
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