L'histoire des stands de tir est riche et variée, allant de leur utilisation comme lieux de pratique sportive à leur rôle inattendu dans la conservation du patrimoine artistique. Cet article explore cette histoire, en particulier en Corse, et examine le fonctionnement actuel des stands de tir et leur popularité croissante.
L'histoire des stands de tir peut être liée à la conservation d'œuvres d'art, comme le démontre l'exemple des toiles de la collection Fesch à Corte. Ces toiles ont connu une histoire mouvementée, passant par différentes phases d'abandon et de redécouverte.
En 1921, le Collège Paoli ferme ses portes, et les toiles commencent « une traversée du désert » de plusieurs années, un désert fait d’obscurité, de poussière et d’abandon. Les salles de classe vidées, différents organismes s’y installèrent. En 1950, Madame Leblanc entreprit d’y organiser un musée. Le musée « d’histoire Corse » fut inauguré le 27 avril 1952, les toiles Fesch y furent exposées et différents documents relatifs à l’histoire de la Corse.
En 1976, débutent les travaux de restauration du Palais National. Alors, s’ouvre la période la plus dramatique de l’histoire de ces toiles. Le nouveau maire, le Docteur Jean-Charles Colonna, issu des élections de 1983 se préoccupa de sortir de l’ombre ces trésors artistiques et en envisagea la restauration. Les toiles furent transportées dans lin local propre et bien fermé attenant au tribunal par tes soins de Monsieur Santa Maria Président de la commission municipale de la culture.
Alors commence pour les toiles si longtemps abandonnées, mis à part l’épisode louable mais sans lendemain du musée une période nouvelle, celle du sauvetage. Le mérite de ce sauvetage reviendra à Mademoiselle Roche, Conservateur du musée Fesch d’Ajaccio, Monsieur Prévost- Marcillacy Inspecteur des Monuments Historiques.
Lire aussi: Stands de Tir : Guide Complet
Pour avoir des renseignements il fallait donc s’orienter vers le Cardinal Fesch (1763-1839) demi-frère de Laetitia Bonaparte et oncle germain de l’Empereur Napoléon 1er. Il a été reconnu comme le plus grand collectionneur de son temps. A sa mort on a dénombré 1600 tableaux et objets d’art.
C’est dans cet acte de transaction qu’est fait à la ville de Corte un don de 50 tableaux. L’acte de transaction précise que les tableaux de Corte seront placés « dans son Ecole Paoli ». La collection compte 22 toiles, avec les toiles des églises (taie à l’église de l’Annonciation, six à la Chapelle Sainte Croix), on arrive au chiffre de 29.
En octobre 1985 par lettre adressée à Monsieur ottaviani, Conservateur des Objets d’Arts et Antiquités de la Haute Corse, il demande le classement des toiles. Le classement sera fait en avril 1986 par la Commission Départementale de classement des Objets Mobiliers.
En mai 1986, une équipe de spécialistes est venue examiner la collection. Madeleine Allegrini viendra le 7 mars 1988 et le 6 août 1988 prendre douze toiles. Ce délai de deux ans nous a semblé assez long; mais il a été rempli par les formalités administratives indispensables qui aboutirent à la restauration proprement dite, avec des attentes inévitables.
Quand une tranche de travaux est décidée, le devis de la restauratrice est lu première pièce du dossier. 11 doit être approuvé par l’Inspecteur des Monuments Historiques, donc envoyé à Montpellier (et même à Paris). Il manque alors au dossier un dernier document. L’ordre de service émanant de l’Inspecteur des Monuments Historiques autorisant la restauratrice à venir retirer les toiles.
Lire aussi: Saveuse : Un lieu de mémoire
A cette date la situation est la suivante : sur 22 toiles, 13 sont restaurées et 1 est en cours de restauration. Il reste 8 toiles en attente, parmi lesquelles 3 ne demanderont qu’un simple nettoyage qui pourra être fait sur place. Il restera donc 5 toiles à restaurer.
Le tir sportif connaît un succès grandissant en Corse. Il séduit plus que la natation, le tennis ou l'équitation. 12 % des licences délivrées chaque année sur l'île concernent le tir sportif. En tout, plus de 6.000 personnes sont inscrites dans un club de tir.
René Biechelin est le président du Bastia Teghime Tir Club depuis 2005. Il se souvient parfaitement du moment où tout a basculé : "Après l'attentat du Bataclan, fin 2015, j'ai vu quelque chose que j'avais jamais vu. Tous les jours, on avait de nouveaux inscrits, je n'en revenais pas. Et ce n'est pas tout. Parmi ces nouveaux inscrits, on avait un nombre étonnant de femmes.
D'abord, durant six mois, il convient de familiariser avec le tir en utilisant des armes à air comprimé. À l'armurerie U Cacciatore, à Bastia, on conseille régulièrement les nouveaux pratiquants, qui s'apprêtent à acheter leur première arme de poing. "Mais la plupart ont largement eu le temps de se faire une idée au stand de tir, où plusieurs armes sont à disposition. Ils les ont essayées, et ont pu déterminer le genre d'arme qui leur convient.
Quand on demande à René Biechelin quel est le profil de ses licenciés, on constate vite qu'on est loin de la caricature du maniaque fanatique de calibres : "On a beaucoup d'architectes, des avocats, des professionnels de santé... On a trois anesthésistes ! Les gens qui viennent ont souvent une profession assez stressante, et c'est un moyen de souffler, de décrocher du quotidien, de se focaliser sur tout autre chose.
Lire aussi: Tout savoir sur le Tir à la Carabine
Quant à savoir si la pratique du tir sportif demande des prédispositions particulières, René hausse les épaules. "Pas du tout. Bien sûr, il vaut mieux ne pas trembler, alors plus on est jeune, mieux c'est", s'amuse le président du club de tir. "Mais tout le monde peut y arriver.
tags: #stand #de #tir #corte #histoire #et
Chargement des visites
