Un stand de tir modernisé à Chartres pour les forces de l'ordre

« Les policiers sont attachés à leur stand de tir », assure le directeur départemental de la sécurité publique, Thierry Mathé.

Les policiers de Chartres, les policiers municipaux ainsi que les gendarmes peuvent s’exercer au tir au sein de l’hôtel de police.

Créé en 1981, le stand de tir, logé dans un ancien abri atomique, ne répondait plus aux normes.

Un espace partagé et amélioré

« C’est un endroit magnifique qui va être partagé entre les différentes forces de sécurité, se réjouit le préfet, Françoise Souliman. Une convention va être signée pour permettre aux militaires de la compagnie de Lucé de tirer. »

Plus besoin, pour les militaires, de se rendre à Dreux, ou à Châteaudun pour tirer.

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Il y a désormais, plus que quatre pas de tir au lieu de cinq.

Des conditions d'entraînement au plus près de la réalité

Pour plonger les fonctionnaires dans les conditions réelles de stress, les sirènes et les gyrophares peuvent être activés depuis un téléphone.

Au centre de la pièce de vingt-cinq mètres de long et de six mètres de large, extrêmement bien insonorisée avec, au fond, des cibles mobiles, plusieurs armes de dotations sont exposées, comme un pistolet Sig Sauer, un pistolet-mitrailleur HK UMP, le fusil d’assaut G36, un fusil à pompe en calibre 12, des lanceurs de balles de défenses et le pistolet à impulsion électrique T7.

« Toutes ces armes peuvent être tirées, explique le major, Gérard, moniteur de tir. Auparavant, on ne pouvait tirer qu’aux 9 mm. Maintenant, on peut tirer des balles de calibre 5-56. »

« Le stand de tir, ce n’est pas simplement un endroit où on utilise une arme, où on s’entraîne comme un tireur sportif. C’est un endroit où le policier et le gendarme apprennent à sauver leur vie et celle des autres. C’est l’endroit ultime puisqu’ils apprennent à utiliser l’arme qui pourrait tuer autrui. »

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Modernisation et respect de l'environnement

La salle entièrement modernisée accueille également un piège à balles circulaire, qui permet de récupérer les ogives ayant traversé un rideau en latex anti retour.

« Elles basculent dans une cuve à plomb et le métal sera recyclé », détaille l’expert en armes.

Un système de désenfumage équipe aussi la pièce. « La soufflerie souffle vers le piège à balle. Elle est combinée à un système d’aspiration et de traitement des fumées afin que les particules de plombs ne soient pas rejetées dans l’atmosphère.