La tradition du tir en Brie a une longue histoire, marquée par des évolutions significatives et l'engagement de passionnés.
1908 : La jeunesse Monterelaise fut reconnue société mixte de tir. Elle installe son champ de tir à la sablière du Mignon sur la route de Paris.
En parallèle, Les Camarades Français créent eux aussi leur société de tir nommée Société mixte de tir du 34ème territorial et d’instruction et s’installent au Petit Fossard, permettant d’exécuter des tirs jusqu’à 500 mètres avec des fusils Lebel et Gras sur des cibles électriques.
1911 : Amélioration du stand par un système de rails et galets permettant la mobilité des cibles et des silhouettes.
1969 : Quelques membres des Sous-Officiers de Reserve, M. Royer, M. Petit provoquent une assemblée générale qui s’est tenue le 01 juillet au 1 rue Jean Jaurès à Montereau.
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1970 : Le 19 janvier 1970 sous la présidence de M. Ernest Royer et portant le numéro 949 est entériné au journal officiel le 10 février 1970 la Société de tir de Montereau.
On tire d’abord à Laval en Brie sur un ancien stand à 200 mètres, puis à Montereau au lieu-dit Le bas des sept grès, ensuite sur le terrain de ball-trap prêté par M.
1972 : Par le biais de M.
1982 : Création des écoles de tir sous la direction de deux champions, M. Denis Daune pour la carabine et M.
1984 : Il a été proposé par le maire de l’époque M.
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2010 : Mise en œuvre d’une étude pour la reconstruction d’un nouveau stand de tir avec le soutien affirmé de M. Yves Jego maire de Montereau accompagné de M. Jean-Claude Chaton président de la Société de tir de Montereau.
La forêt de Crécy s’étend sur plus de 3000 hectares en Seine-et-Marne. Elle est un vestige de la forêt de Brie qui devient forêt royale en 1400. Le domaine de la Choquette s’y situe en son centre.
Situé à 25 km de Paris par l’autoroute A4, à proximité de Val d’Europe, de Disneyland et à 500 mètres de la gare de Mortcerf (elle-même à 45 minutes de Paris par la Gare de l’Est), le domaine vous attend dans un cadre verdoyant.
De multiples événements (mariages, séminaires d’entreprises) et ateliers techniques (observation de la flore, photographie animalière, découverte de la biocénose, cours culinaires) y sont proposés.
Cette forêt de 180 hectares est composée de chênes, de châtaigniers, de hêtres et de résineux. Elle abrite chevreuils, sangliers, daims et offre un terrain d’études exceptionnel d’observation biologique.
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Ancien domaine de chasse, il devient en 2021 une Académie de Tir visant à améliorer la sécurité du tir sur cibles par des formations spécifiques.
Par ailleurs, des installations de tir virtuel permettent à tout un chacun de se former, avec l’aide d’un moniteur, aux principes de sécurité.
Des formations en sophrologie et balistique sont proposées en Forêt.
Les installations comprennent :
Tous les cours sont accompagnés par un instructeur ou un directeur de tir.
Le canton de Rozay (Rozoy à l’époque) fait alors partie de l’arrondissement de Coulommiers.
Ce canton forme en quelque sorte le centre du département, sa figure est irrégulièrement quadrilatère.
Il est borné : au nord, par le canton de Crécy ; à l’est, par les cantons de Coulommiers et de la Ferté Gaucher ; au sud, par le canton de Nangis et à l’ouest par les cantons de Mormant et de Tournan.
Il comprend 28 communes dont quatre étaient dans l’ancien diocèse de Paris : Les Chapelles Bourbon, La Houssaye, Neufmoutiers et Villeneuve Saint Denis, et trois dans le diocèse de Sens : Courpalais, Bernay et Vilbert. Le reste dépendait du diocèse de Meaux.
Ce canton faisait partie de l’ancienne province de la Brie Française. Il renferme au nord toute la forêt de Crécy, le midi est une plaine que sillonne de l’est à l’ouest le vallon où coule la rivière d’Yères et, dans différentes directions d’autres vallons où serpentent des cours d’eau qui se rendent à cette rivière, enfin le Grand Morin passe à l’extrémité nord-est.
La production du canton de Rozay consiste surtout en grains et en bois. La population est de 14 075 âmes.
Rozoy - Rosetum in Bria -, est une ancienne ville bâtie à mi-côté sur un terrain fertile et bien cultivé, incliné à l’occident ; au bas de la côte coule la rivière d’Yères qui sépare un des faubourgs peu considérables du reste de la commune.
Cette ville, de forme octogonale, était jadis fermée de murailles flanquées de treize tourelles sans compter celles que l’on avait accolées à chacune de ses trois principales portes.
Les remparts de Rozoy furent refaits vers la fin du XVe ou au commencement du XVIe siècle par les soins et aux frais des habitants.
On voyait encore en 1782, sur une pierre placée en fronton d’une des portes, dite la Porte de Rome, une inscription conçue en ces termes : « Je fus mise ici par le commun, l’an 1512 » ; Les armoiries de la ville, qui surmontent cette pierre ont 3 roses accolées de 2 anges et surmontées de cette devise : « rosa inter flores ».
Les autres portes sont décorées des mêmes armoiries auxquelles sont accolées 2 branches de laurier croisées en dessous : les 3 roses sont de gueule sur fond sablé d’azur et surmontées d’une couronne de comte.
Plusieurs anciens traités devant notaire, attestent que les remparts en dedans et en dehors des fossés et les portes ont toujours été entretenus aux dépens de la ville et lui en conservent la possession.
La porte supérieure de la ville est la plus considérable, la plus aérée et celle où se trouvent une plus grande quantité de belles maisons.
On y voit deux petites places publiques, dont l’une sert au marché de menues denrées, l’autre est celle où se tient le marché au blé. L’église est bien bâtie et belle. La délicatesse de son architecture pourrait la faire comparer à une cathédrale.
Elle est placée presque au centre de la ville et sous l’invocation de la Vierge. La tradition porte que St Thomas de Canterbury en fit la dédicace.
Une peinture qui se voyait au milieu du rond point de l’église attestait un miracle arrivé en 1198.
Un prêtre, d’une foi chancelante célébrait la messe, lorsque tout à coup, le pain fut visiblement changé en chair et le vin en sang (Rigord, cité par Duchesne - Histoire de France, tome 5, p. 41 et La Chronique de Nangis, tome 2, p. 19, font mention de ce miracle) On ajoute que ce prêtre effrayé quitta l’autel et s’enfuit en criant « à Rome, à Rome ! ».
Rozoy possédait son « Hôtel Dieu », qui était autrefois établi hors les murs sous le nom de Maladrerie. Sur la fin du XIIIe siècle, il fut transféré dans l’enceinte de la ville, devant le grand portail de l’église, près de la fontaine publique.
La place où il a été construit fut concédée en 1289 par le Chapitre de Paris, et l’administration de cet hospice confiée aux habitants du lieu par arrêt du Conseil du 6 mars 1695.
On y établit vers la fin de 1748 deux sœurs de la communauté de Joinville qui ont soin des pauvres malades. Sur l’ancien emplacement de l’Hôtel Dieu, il y avait encore au commencement de la Révolution une petite chapelle dite « St Lazare », il ne reste plus qu’une ferme appelée « La Maladrerie » et qui forme une partie du patrimoine de l’hospice.
La Fabrique sur ses revenus, était chargée de distribuer chaque année 4 legs à 4 pauvres enfants orphelins de Rozay : les enfants légitimes étaient préférés aux enfants naturels.
On délivrait un de ces legs le lendemain de Noël et les 3 autres le lendemain de Pentecôte, dans des assemblées qui se tenaient au banc d’œuvre. Ces legs se tiraient au sort entre les enfants désignés, que l’on prenait tour à tour chaque année dans l’un ou l’autre sexe.
Les filles devaient être âgées de 14 ans, les garçons de 16. Le marguillier payait la somme de l’apprentissage d’un métier ou à la constitution d’une dot pour les autres.
Lorsqu’un orphelin mourait sans avoir touché le legs qui lui était échu, ce legs se tirait au sort entre les orphelins au préjudice de la Fabrique.
Le plus ancien de ces legs n’avait pas vers 1770 cent quarante ans d’établissement. Cette institution toute philanthropique avait été fondée par les bourgeois et les marchands de la ville, vénération à la mémoire des généreux citoyens qui consacrent leur fortune à de pareils établissements.
Vis-à-vis de l’église est la prison, bâtiment humide et peu sûr, composé de 2 ou 3 salles basses éclairées par une seule croisée. Avant 1660, la communauté des habitants possédait une ferme appelée alors l’Hôtel de Rome, avec un fief ayant haute justice.
On assure que la ville en fit présent à un duc d’Angoulême qui l’avait délivrée de l’invasion des ennemis.
En 1648, les religieuses du tiers ordre de St Dominique s’établirent à Rozay (rue de Gironde : il ne reste que la grille d’entrée et les deux piliers) et y formèrent une communauté assez nombreuse.
Elles étaient chargées de l’éducation des jeunes filles, soumises à l’ordinaire, elles avaient pour supérieure une prieure triennale.
Les lettres patentes de leur établissement sont de 1650, confirmées par lettre de surannation, en février 1673.
La justice de cette ville était une prévôté. Les appels de sentences se relevaient au baillage de la barre du Chapitre, et de là au Parlement.
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