Berlin, une ville chargée d'histoire, a été le théâtre de nombreux événements marquants. Parmi ces lieux chargés de mémoire, les stands de tir, bien que moins connus, ont joué un rôle significatif à différentes époques.
Le Baron Charles Juchault des Jamonières, originaire du Cellier, en Loire-Atlantique, a marqué l'histoire en obtenant le bronze en tir lors des Jeux olympiques de Berlin en 1936. Son histoire, bien que brièvement présentée sur le document officiel des sportifs originaires de Loire-Atlantique médaillés lors de Jeux olympiques, comporte quelques inexactitudes.
Contrairement à ce qui est écrit, le père du Baron Charles Juchault des Jamonières n'était pas militaire. Il a bien sûr fait son service, comme tout le monde, à Poitiers, là où il a effectué ses études avant de passer son bac à Nantes. Ensuite, il est rentré dans le civil. Il voulait être diplomate, mais ne l'a jamais été.
Étendue sur 1,4 km entre les quartiers de Mitte et Pankow, Bernauer Straße fait partie de ces rues qui ont marqué l’histoire de Berlin. Dès 1961, le Mur de séparation entre l’Ouest et l’Est longeait le sud de la rue.
Jusqu’à l'automne 1961, les habitants des maisons longeant la frontière sont contraints de quitter leur foyer, pour laisser place à la construction du Mur. Pour s'assurer que les soldats aient une vue dégagée sur la frontière, les habitations vidées sont ensuite détruites après 1963. Conséquence de la construction du Mur, la destruction de la ville se poursuit en 1985 sur la Bernauer Straße.
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Dès l’annonce des mesures de séparation de la ville, les Berlinois de la Bernauer Straße décident spontanément de s’enfuir. Les maisons bâties du côté Est longeant la frontière, les habitants en profitent pour escalader les murs de leur appartement.
Une fois le Mur achevé, sous les caves argileuses de la Bernauer Straße, les Berlinois creusent des tunnels pour organiser leur évasion ou pour que leur famille puisse les rejoindre de l’autre côté de la ville. En Mai 1964, des étudiants de Berlin Ouest commencent à creuser le "Tunnel 57" à partir d’une boulangerie abandonnée dans la Bernauer Strasse. Au total, cinquante-sept personnes réussissent à fuir la dictature de l’Est pour rejoindre l’Occident par le "Tunnel 57".
Le mémorial de la Bernauer Straße a été inauguré le 8 Août 1998. Les visiteurs peuvent y trouver des informations sur le rôle du Mur dans le fonctionnement de la RDA, les conséquences de celui-ci sur la vie quotidienne des Berlinois et la rupture entre les habitants de Berlin Est et leurs dirigeants. Le mémorial commémore aussi la réunification pacifique.
Instructeur au Centre d'Entraînement Commando de Berlin de 1971 à 1976, Bernard TEISSIER nous a réalisé cet Historique sur les C.E.C.
La décision de créer le CEC N° 10 de Berlin résulterait de la visite du Général Massu à Berlin en 1968, alors qu'il était le Commandant des Troupes Françaises en Allemagne. Les C.E.C. formaient en moyenne 4000 Stagiaires par an, sauf celui de Berlin qui était d' un format plus réduit. Au C.E.C. de Berlin la priorité était donné à la Formation des Unités de Combat du 46° R.I. et aux Escadrons du 11° R.C.
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Les techniques enseignées dans un style concret et réaliste comprenaient :
Après ces deux Semaines d'instruction s'ensuivait une semaine de Raid dans le massif montagneux du Harz en RFA à l'époque. Le C.E.C. N° 10 a été dissous lors du départ des Troupes Françaises de Berlin en 1994.
La très grande majorité des condamnés à mort et des otages est arrêtée à l’issue d’enquêtes menées par les polices françaises et allemandes. Les forces de police du régime de Vichy se révèlent elles aussi redoutables.
Réclamés par les autorités allemandes parce qu’ils ont attenté à leur sécurité, ils leur sont remis pour être jugés par des tribunaux militaires ou être déportés. Les prévenus justiciables de la peine de mort sont maintenus dans un isolement quasi-total pendant des semaines, parfois des mois.
Le fonctionnement de la justice militaire allemande est réglementé par une ordonnance pénale de guerre. Un dossier d’instruction est constitué à partir des enquêtes de police. Les droits de la défense sont réduits : l’assistance d’un avocat, souvent commis d’office et allemand, n’est en principe autorisée que si le prévenu risque la peine de mort.
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Dans chaque département, les autorités allemandes réquisitionnent des lieux pour procéder aux fusillades des condamnés à mort et des otages. À Paris, la première fusillade, celle de Jacques Bonsergent, a lieu dans l’enceinte du fort de Vincennes au mois de décembre 1940. Le stand de tir du ministère de l’Air, place Balard dans le 15e arrondissement de Paris, est réquisitionné par l’occupant à partir de l’été 1942. À partir du mois d’août 1941, les autorités allemandes préfèrent utiliser la clairière de la forteresse du Mont-Valérien. Jusqu’en juin 1944, plus de 1 000 hommes y sont fusillés.
Les fusillades suivent un schéma pré-établi. Les condamnés ne sont avertis qu’au dernier moment. Quelques heures ou quelques minutes avant l’exécution, ils ont généralement l’autorisation d’écrire une dernière lettre. Au champ de tir, un officier leur notifie en allemand la décision du tribunal qui les a condamnés ou l’ordonnance qui les a désignés pour être exécutés comme otages. Par petits groupes de 3 ou de 5, ils sont attachés mains derrière le dos aux poteaux, les yeux bandés s’ils le désirent. Le peloton procède à la mise à mort.
Ce quartier était à l'origine une caserne datant de la fin du XIXe siècle qui abritait un Bataillon d'Aérostiers. Entre les deux Guerres les batiments furent occupés par la police. Dans les années Trente la caserne fut remaniée et pris le nom de "Caserne Hermann Goering". Durant la 2° Guerre mondiale une partie du quartier fut aménagé en Hopital militaire.
Les installations Sportives et de l'infrastructure étaient trés impressionantes pour les jeunes recrues : Piscine d'Eté, Piscine d'hiver, Stade avec Piste d' Athlétisme, parcours du combattant, Piste du risque, Stand de tir, Foyer de Garnison, Hopital, Chapelle, Cinéma, Mess Officiers et Mess Sous Officiers, et les batiments destinés au matériel, à la troupe et à l'administration.
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