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Ouvrir un stand de tir répond à une demande croissante pour la pratique encadrée du tir sportif, qui est à la fois ludique, technique et réglementée. Tout stand de tir sportif destiné à accueillir des licenciés ou à proposer de la formation au tir doit être homologué par la FFTir (Fédération Française de Tir). Lorsqu’un stand de tir est accessible au public, il relève du statut d’Établissement Recevant du Public (ERP).

Démarches pour ouvrir un stand de tir

  1. Évaluation de la faisabilité : Avant d’ouvrir un stand de tir, vous devez évaluer la faisabilité commerciale et réglementaire du projet dans la zone d’implantation.
  2. Définition du concept : Une vision claire du concept et de l’offre de votre stand de tir guidera vos choix techniques, économiques et réglementaires.
  3. Élaboration du business plan : Le business plan est la colonne vertébrale du projet. Il formalise vos ambitions, chiffre vos besoins et prouve la viabilité économique de votre futur stand de tir.
  4. Choix du lieu : Le lieu choisi pour l’implantation du stand de tir doit allier sécurité, conformité réglementaire et compatibilité avec l’environnement local. Par ailleurs, certaines installations techniques sont indispensables pour garantir la sécurité et le confort des usagers.
  5. Communication et lancement : Créez vos pages sur les réseaux sociaux et commencez à partager les coulisses de création du projet et de l’aménagement des infrastructures. Organisez une inauguration avec essais gratuits ou offres promotionnelles permettant aux visiteurs de se familiariser avec la pratique et le stand. Animez le lieu avec des initiations, des stages, voire des compétitions et fidélisez via des cartes d’abonnement ou réductions membres.

Ouvrir un stand de tir n’est pas une aventure à prendre à la légère. Il faudra beaucoup de courage, une volonté solide et une bonne dose de ténacité administrative pour mener à bien ce projet. Sans oublier un partenaire bancaire fiable pour accompagner le financement de cette entreprise ambitieuse. Mais à la clé, c’est un outil sportif, citoyen et structurant qui verra le jour au service des tireurs et de la discipline.

Réglementation et sécurité

Homologation et agrément

  • Finalisation du projet : homologation et agrément.

Troubles du voisinage

  • Concernant les troubles du voisinage en raison du bruit des détonations, il doit être constaté par un appareil scientifique défini par la réglementation et par une personne agréée.
  • Base juridique : Le trouble du voisinage est régi par le Code de la Santé Publique qui défini de quelle façon la mesure de l’intensité du bruit occasionné par le tir doit s’effectuer.
  • C’est le décret du 31 août 2006 relatif à la lutte contre les bruits de voisinage qui prescrit que les mesures de bruit mentionnées doivent être effectuées selon les modalités définies par arrêté des ministres chargés de la santé, de l’écologie et du logement.

Règles de sécurité sur le pas de tir

  • Tout déplacement au pas de tir doit s’effectuer l’arme déchargée :
    • Culasse ouverte et chargeur éjecté pour un pistolet ou une arme longue.
    • Barillet vide et rabattu pour un revolver.
    • Drapeau de sécurité engagé dans le canon.
  • Le maniement des armes doit avoir lieu uniquement aux postes de tir et toujours le canon en direction des cibles.
  • Éviter de gêner les tireurs qui sont déjà en action.
  • Il est interdit de toucher l’arme d’un autre tireur en l’absence de son propriétaire et sans son autorisation.
  • À la fin de chaque série (barillet ou chargeur) et avant de poser son arme chaque tireur doit vérifier que son arme est en sécurité (barillet ouvert, chargeur retiré, culasse ouverte, arme vide…).
  • Il est interdit de lâcher son arme chargée sur la table de tir.
  • Si l’on quitte son poste de tir, il est obligatoire de mettre le drapeau de sécurité dans le canon de l’arme côté culasse.
  • Le nettoyage des armes au pas de tir (même succinct) est interdit, il est autorisé sur la table prévue à cet effet dans le hall d’accueil du stand.
  • Tous les tirs s’exécutent à partir d’une position conforme au règlement I.S.S.F. et de telle façon qu’en cas de départ intempestif du coup la balle atteigne le sol en avant du pas de tir.
  • Au pas de tir, seules sont autorisées les armes destinées au tir sportif. L’utilisation ou la manipulation au stand et au pas de tir d’armes autres que sportives ou qui ne seraient pas régulièrement autorisées et détenues est strictement interdite.
  • Il est interdit de tirer avec toute arme jugée dangereuse par un membre du Comité Directeur de l’A.V.T., du fait de son état ou de son type.
  • Il est interdit de tirer avec des armes non déclarées.
  • Le tir aux armes longues à percussion centrale est toléré dans le stand 25/50 mètres bien que les installations ne s’y prêtent pas. Il se déroulera le samedi après-midi avec un nombre limité de 20 cartouches maximum par tireur.
  • Le tir aux armes anciennes est également toléré le samedi après-midi.
  • Le tir avec des armes à canon lisse type fusil de chasse, fusil à pompe ou « riot-gun (même à canon rayé) » est interdit.
  • Les tirs ne peuvent être exécutés que sur des cibles conformes à la réglementation I.S.S.F.
  • Il est strictement interdit de tirer sur tout objet non prévu à cet effet.
  • Les tirs sur la ciblerie 5 postes et sur la ciblerie TAR (gongs) sont réservés aux tireurs de l’équipe de compétition. Ces tirs ne seront exécutés qu’en présence d’un responsable.
  • L’association de tir décline toute responsabilité en cas d’accident provenant de la non utilisation du casque protecteur antibruit ou de tout autre moyen de protection efficace ainsi que de la non utilisation des lunettes de protection.
  • La récupération du plomb dans la butte de terre est formellement interdite.
  • Le pas de tir et ses abords doivent rester propres.

Licence de tir sportif et armes

La licence de tir sportif est essentielle pour les amateurs de tir en France, assurant à la fois la conformité légale et l'accès aux équipements nécessaires. Il s'agit d'un document délivré par des fédérations agréées qui valident les compétences et la formation en sécurité des tireurs, indispensables pour pratiquer le tir sportif également. Les détenteurs de licences de tir sportif se posent souvent des questions spécifiques sur les règles encadrant la possession et l'utilisation de leurs armes.

Catégories d'armes

L'achat et la possession de ces armes nécessitent une autorisation préfectorale en plus de la licence de tir sportif (SIA). Les armes de catégorie C sont moins réglementées et incluent principalement des fusils à répétition manuelle (tels que les fusils à un coup par canon) et certains fusils semi-automatiques avec des capacités de chargeur limitées. Ces armes sont accessibles sur simple déclaration au SIA accompagnée d'une copie de la licence de tir sportif.

Achat et enregistrement d'une arme

L'achat d'une arme sous licence de tir sportif en France est soumis à des règles strictes pour garantir la sécurité et la légalité. Pour les armes de catégorie C, une déclaration doit être faite sur le site du SIA qui enregistre l'arme à feu dans un fichier national.

Lire aussi: Stands de Tir : Guide Complet

Quantité d'armes autorisées

Les tireurs sportifs sont généralement limités dans le nombre d'armes qu'ils peuvent détenir simultanément, notamment pour les armes de catégorie B. À noter qu'à compter du 10 mai 2022, les personnes qui n'ont jamais été titulaires d'une autorisation ne peuvent détenir qu'un maximum de six armes (article R312-41-1).

Transport des armes

Le transport des armes est strictement réglementé.

Validité de la licence

La licence de tir sportif est valide pour une période d'un an et doit être renouvelée chaque année.

Conditions pour détenir une arme de catégorie B

Il est important de remplir les conditions listées ci-dessous pour détenir une arme de catégorie B pour pratiquer le tir sportif :

  • Être majeur
  • Ne pas être inscrit au FINIADA (Fichier national des personnes interdites d’acquisition et de détention d’armes)
  • Ne pas avoir de casier judiciaire (la préfecture se chargera de faire la demande du bulletin n°2 du casier judiciaire suite à la demande d’acquisition).
  • Ne pas avoir un comportement laissant craindre une utilisation de l’arme dangereuse pour vous-même ou pour autrui
  • Ne pas être soumis à une interdiction de détenir ou de porter une arme dans le cadre d’une ordonnance de protection de victimes de violences
  • Ne pas avoir été admis en soins psychiatriques
  • Être dans un état physique ou psychique compatible avec la détention d’une arme de catégorie B
  • Présenter une licence en cours de validité de la Fédération française de tir (pour certaines armes de la catégorie B)
  • Si vous êtes mineur, il faut être un tireur sélectionné participant à des compétitions internationales et avoir au moins 12 ans

Nouvelles dispositions pour les clubs de tir (depuis le 1er août 2018)

Dans le cadre de la mise en œuvre du décret n° 2018-542 du 29 juin 2018 relatif au régime de la fabrication, du commerce, de l’acquisition et de la détention des armes, de nouvelles dispositions sont applicables depuis le 1er août 2018 pour les clubs de tir et tireurs sportifs.

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  1. Modification du quota maximum d’armes des clubs de tir

    Les clubs de tir peuvent être autorisés pour la pratique du tir sportif à acquérir et à détenir des armes, munitions et leurs éléments des 3°bis et 7° de la catégorie A1 et des 1°, 2°, 4°, 5°, 9° et 10° de la catégorie B dans la limite d’une arme pour quinze tireurs ou fraction de quinze tireurs et d’un maximum de quatre-vingt-dix armes (contre soixante auparavant) (article R. Le nombre d’armes maximum étant porté à quatre-vingt-dix pour certains clubs de tir, le nombre annuel des munitions correspondantes pouvant être acquises par ces mêmes clubs est adapté enproportion.

  2. Cadre d’utilisation des armes de catégorie A et B

    Les armes de catégorie A et B ne peuvent pas être utilisées dans des stands de tir non affiliés à la fédération française de tir (en dehors de l’hypothèse des concours internationaux).

  3. Armes de poing à percussion annulaire acquises et détenues par les clubs de tir

    Les associations sportives agréées (clubs de tir) sont autorisées à acquérir et détenir des armes de poing à percussion annulaire à un coup, non comptabilisées dans le quota prévu à l’article R.

  4. Nouveau régime des carcasses et des parties inférieures des boîtes de culasse

    Les carcasses (éléments d’armes de poing) et les parties inférieures des boîtes de culasse (éléments d’armes d’épaule), acquises depuis le 1er août 2018, sont désormais prises en compte dans les quotas mentionnés aux articles R.312-40 et R. 312-41). Celles acquises jusqu’au 31 juillet 2018 demeurent hors quota.

    Cette disposition a pour objectif d’éviter la constitution d’une arme supplémentaire, donc hors quota réglementairement fixé à douze.

    Lire aussi: Tout savoir sur le Tir à la Carabine

    Néanmoins, les autres éléments d’armes restent exclus du quota d’acquisition et de détention des armes, conformément au nouvel article R. 312-42.

  5. Encadrement des séances d’initiation au tir

    Les séances d’initiation au tir sont désormais encadrées dans un but de renforcement de la sécurité publique (nouvel article R. 312-43-1).

    Seules les fédérations sportives et les associations sportives mentionnées aux articles R. 312-39-1 et R. 312-40 peuvent proposer et organiser des séances de tir d’initiation aux personnes qui ne sont pas licenciées d’un club de tir sportif agréé.

    Ces séances ne peuvent avoir lieu que dans les stands de tir de ces fédérations ou associations et sur invitation personnelle du président, ou établie sous sa responsabilité.

    La participation d’une personne invitée à la séance de tir d’initiation doit être précédée d’une vérification, via la fédération sportive concernée, du fichier national des interdits d’acquisition et de détention d’armes (FINIADA) afin de s’assurer que la personne invitée n’y est pas inscrite.

    Si la personne invitée est inscrite, un signalement en est fait sans délais au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie territorialement compétent.

    Les fédérations ou les associations proposant ces séances d’initiation au tir doivent tenir à jour la liste nominative des personnes invitées, ainsi que la date de la séance d’initiation à laquelle elles ont participé.

  6. Conservation des armes et des éléments d’armes
    • S’il s’agit d’armes des catégories A et B, elles sont conservées dans des coffres-forts ou des armoires fortes conformément au 1° de l’article R. 314-8 ;
    • S’il s’agit d’armes de catégorie C, elles sont enchaînées conformément au 2° de l’article R.

    Depuis le 1er août 2018, certains aménagements sont prévus pour les seules associations sportives détenant au maximum cinq armes, quelle qu’en soit la catégorie. En effet, ces clubs de tir peuvent conserver les éléments de ces armes, à l’exclusion de la carcasse ou, le cas échéant, des parties inférieures des boîtes de culasse, en dehors de leurs installations, sous réserve que le lieu de conservation de ces éléments respecte les dispositions suivantes(article R.

    En revanche, les carcasses (pour les armes de poing) et les parties inférieures des boîtes de culasse (pour les armes d’épaule) doivent être conservées dans les installations de ces clubs de tir.

    Il s’agit donc d’un assouplissement, pour ces seules associations sportives, des règles antérieures, qui interdisaient toute forme de conservation d’armes ou d’éléments d’armes détenus par le club, en dehors de l’enceinte sportive.

  7. Systèmes d’alimentation

    Les systèmes d’alimentation sont supprimés de la définition des éléments d’arme (19° de l’article R. 311-1).

    Cependant, leur acquisition reste réglementée (articles R. 312-45 et R.

    Seuls les armuriers titulaires d’une autorisation de fabrication, de commerce et d’intermédiation (AFCI) pour la catégorie A1° peuvent vendre les systèmes d’alimentation à grande capacité.

  8. Modifications du classement des armes (article R.

    Aussi, les détenteurs de fusils à pompe reclassés en catégorie B, s’ils sont également tireurs sportifs, doivent déposer une demande d’autorisation avant le 31 juillet 2019.

    Ces fusils à pompe détenus par des tireurs sportifs ne sont pas pris en compte dans les quotas prévus à l’article R. 312.40.

    Ils peuvent également faire transformer leur fusil par un professionnel pour respecter les spécifications techniques des armes relevant de la catégorie C.

    Seuls les armuriers titulaires d’une autorisation de fabrication et de commerce d’armes de catégorie B peuvent vendre ou transformer les fusils à pompe surclassés.

    Les fusils à pompe à canon rayé chambrés pour les calibres de chasse (8, 10, 12, 14, 16, 20, 24, 28, 32, 36 et 410) et actuellement utilisés pour la chasse (capacité inférieure à 5 coups, dont la longueur totale est supérieure à 80 cm, dont la longueur du canon est supérieure à 60 cm et dont la crosse est fixe) sont maintenus en catégorie C (C1°d), par dérogation au surclassement des autres fusils à pompe à canon rayé en catégorie B.

    Les carabines de chasse à répétition manuelle à canon rayé, munies d’un dispositif de rechargement à pompe titrant des munitions à étui métallique et dont la longueur du canon est supérieur à 45 cm, restent classées en catégorie C (C1°b).

    Les fusils de chasse à un coup par canon lisse sont désormais classés en catégorie C1°c.

    Le décret supprime la catégorie D1° et conserve une catégorie D pour les seuls armes et matériels anciennement classés en catégorie D2°.

    La catégorie D concerne donc désormais exclusivement les armes libres d’acquisition et de détention.

    Ainsi, les détenteurs d’un récépissé d’enregistrement (ancienne catégorie D1°) d’une arme acquise entre le 13 juin 2017 et le 31 juillet 2018 doivent en faire la déclaration conformément à l’article R. 312-56, au plus tard le 14 décembre 2019.

  9. Réducteurs de son

    Les dispositifs d’atténuation du bruit de tir, plus communément appelés « silencieux » ou réducteurs de son, sont exclus de la catégorie des éléments d’armes.

    Toutefois, leur acquisition ne peut se faire que sur présentation du titre de détention de l’arme correspondante et d’un permis de chasser ou d’une licence de tir (article R. 312-45-2).

    Les tireurs sportifs ayant acquis un réducteur de son, sur autorisation d’acquisition et de détention comme l’exigeait la réglementation jusqu’à présent, disposent d’un délai de 6 mois,soit jusqu’au 1er févier 2019, pour acquérir s’ils souhaitent le remplacer, un élément d’arme.

    À l’issue de ce délai, l’autorisation d’acquisition et de détention d’élément d’arme sera caduque.

  10. Contrôle des ventes entre particuliers

    Les ventes d’armes, éléments d’armes et munitions des catégories A, B, C, et g et h du D, de particulier à particulier, ne sont désormais plus possibles.

  11. Mise en possession

    Dorénavant, lorsqu’une personne est mise en possession d’une arme ou d’un élément d’arme de catégorie C par découverte ou par voie successorale, elle doit faire constater cette mise en possession par un armurier ou un courtier et en faire la déclaration (article R.

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