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Le pôle sécurité de Deuil-la-Barre (Val-d'Oise) a été inauguré, marquant une étape importante dans la collaboration entre les forces de l'ordre nationales et municipales.

Un Projet Longuement Attendu

« Cela fait trente ans que je vous attendais », a déclaré Muriel Scolan, la maire (Dvc) de Deuil-la-Barre, en accueillant Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur. De Pierre Joxe à Gérald Darmanin, huit locataires de la Place Beauvau se seront succédé avant que la commune de la vallée de Montmorency obtienne un nouveau commissariat.

Trois décennies auront été nécessaires pour que les fonctionnaires de la police nationale puissent travailler dans des conditions dignes de leur mission d’état. Le besoin de changer de locaux a commencé en 1990, alors que le poste de police de la rue Eugène-Delamare ne répondait plus aux règles d’hygiènes sécurités.

Genèse d'un Pôle de Sécurité Unique

Dès 2016, la municipalité avait trouvé l’opportunité de réhabiliter l’ancienne Caisse primaire d’Assurance maladie pour en faire un poste de sécurité regroupant les polices nationales et municipales en plein cœur de ville. En octobre 2017, Muriel Scolan, maire (Dvd) de Deuil-La Barre et Slimann Tir, son adjoint en charge de la Sécurité rencontraient un conseiller de Gérard Collomb, alors ministre de l’Intérieur. Le projet était validé.

Initialement estimé à 7,9 millions d’euros, son coût a été revu à la baisse grâce à l’utilisation de locaux existants, ceux de l’ex-Cpam. La première partie des travaux a été confiée à un chantier jeune composé de cinq Deuillois en situation de décrochage scolaire.

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Le chantier s’entamait alors que la crise sanitaire venait ralentir l’ouverture du premier pôle de sécurité unique en France, le 8 novembre 2021. La Ville de Deuil-la-Barre (Val-d’Oise) ouvre au public, le 15 novembre 2021, le pôle sécurité qui regroupe les polices municipale et nationale sur un même site.

Un Symbole de Collaboration

« Il n’y a pas de sécurité sans que les maires et l’État ne soient d’accord. La sécurité est une coproduction, de la prévention à la sanction. Les locaux de Deuil-la-Barre en sont le symbole », a déclaré Gérald Darmanin. Désormais, un seul bâtiment abrite les deux polices, juste séparées par un mur.

Onze agents de la police nationale et vingt-deux de la police municipale occupent déjà les lieux. Ils pourraient être rejoints par des fonctionnaires du commissariat d’Enghien-les-Bains et du poste de Montmorency.

Financements du projet :

Source de financement Montant
Région 490 000 €
État 490 000 €
Communauté d’agglomération Plaine-Vallée 256 590 €

Réactions et Perspectives

« On ne peut que se féliciter de ce nouveau bâtiment et de cette collaboration étroite avec la police municipale. » Quatorze policiers ont été affectés en renfort, en 2021, dans la circonscription de sécurité publique d’Enghien-les-Bains, dont dépend le poste de police nationale de Deuil-la-Barre, mais pour le syndicat le compte n’y est pas.

« Le commissariat de Deuil est un poste de proximité orienté vers le petit judiciaire. Ça va du recueil de plainte à l’expulsion locative et l’enquête administrative. Ces fonctionnaires n’ont pas vocation à patrouiller sur la voie publique », précise Franck Lebas, qui reconnaît tout de même une qualité au regroupement de la police municipale, sur le même site.

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tags: #slimann #tir #deuil #la #barre #histoire

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