Libérez vos mains ! C’est le message à retenir, en déculpabilisant ceux à qui on dit régulièrement qu’ils bougent trop les mains quand ils parlent. Les mains sont, avec le visage, la partie de notre corps la plus visible quand on parle car elles viennent spontanément accompagner nos propos.
De la même façon, les plus grands communicants et ceux à qui on accorde du crédit sont ceux qui laissent leurs mains évoluer librement. Dans le cas contraire, on a une impression de robotisation. La mobilité des mains traduit l’activité cérébrale.
Vous le savez peut-être, chaque main est reliée et dirigée par l’un de nos deux hémisphères cérébraux. La gauche par l’hémisphère droit connecté à nos émotions. Une personne qui va être dans la réflexion ou la concentration sera dans une logique rationnelle et sa main droite sera plus mobile.
Par exemple, en entretien d’embauche, il serait normal de voir la main droite d’un candidat plus mobile que la main gauche : il fait attention à ce qu’il dit, il réfléchit, il choisit ses mots, tout va bien. Mais si vous l’interrogez sur ses passions, vous devriez voir sa main gauche s’animer un peu plus car cela va faire appel à sa logique émotionnelle.
Les changements dans la hauteur des mains, les croisements et décroisements successifs des doigts peuvent apporter des nuances utiles pour mieux comprendre les réactions de votre interlocuteur. Face à votre interlocuteur, vous cherchez à le convaincre. Certains gestes ou mouvements peuvent devenir de précieux indicateurs pour vous guider dans votre argumentation.
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Pris isolément, un geste ou une attitude n’a guère de sens. Pour la synergologue, « il s’agit plutôt d’analyser une chaîne d’indices et leur cohérence (ou non) avec le discours tenu par votre interlocuteur.
Si votre interlocuteur reste figé, sans doute avez-vous intérêt à le questionner sur son ressenti. Courante en négociation, cette position traduit l’intense réflexion à l’œuvre. Votre interlocuteur est dans le contrôle, il fait attention à ce qu’il vous dit.
Par exemple,« Suis-je suffisamment clair ? »« Voyez-vous des difficultés à l’application d’une telle stratégie dans votre entreprise ? »
Soyez à l’écoute de votre interlocuteur, attentif à ce qu’il dit et ce qu’il fait. Vos réponses seront plus précises et au final vous serez plus convaincant. La communication non-verbale, c’est près de 80 % des messages que nous émettons.
Candidat peu loquace ? Collaborateur renfrogné ? Utile lors d’un recrutement ou pendant un feedback un peu mouvementé, le langage corporel peut vous en dire long sur le caractère ou l’état d’esprit de votre interlocuteur. Des poings serrés peuvent traduire la volonté de communiquer ou d’agir… et l’incapacité à le faire.
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Au mieux, l’intéressé a du mal à faire passer son message. Au pire, il dissimule une colère rentrée, potentiellement explosive. Un candidat ou un collaborateur dissimule sa bouche en vous parlant ? Cela pourrait bien indiquer la rétention d’informations ou un conflit interne.
Autrement dit ? Il ou elle vous dévisage les doigts entrecroisés, à l’exception des deux index qui restent soudés et pointés vers l’avant ? Un collaborateur qui vous parle la tête légèrement inclinée, les doigts en mouvement sur le front ou les sourcils, manifeste - bien malgré lui - sa honte. Un candidat plongé dans un questionnaire se tient le front d’une ou deux mains ?
Dissimulées sous des bras croisés, glissées sous les cuisses ou repliées sous la table : les mains cachées n’ont rien de bon à vous dire. Le langage corporel de vos vis-à-vis vous livre de précieuses indications sur leur état d’esprit… à leur insu. Cela fait partie des outils qui permettent de mieux recruter et de mieux accompagner, autant les exploiter !
Le langage des mains est un mode de communication non verbale qui accompagne la parole, généralement de façon inconsciente. Tout comme le reste du corps, les mouvements des mains renseignent sur l’état émotionnel ou affectif du moment.
Certains gestes sont innés et reproduits de la même façon partout dans le monde, tandis que d’autres sont acquis ou culturels et varient selon les us et coutumes. Il faut donc savoir faire preuve de subtilité pour décrypter ce que les mains disent et que la langue tait. C’est d’autant plus vrai que, lorsque vous souhaitez appuyer vos dires ou convaincre, votre gestuelle peut devenir volontaire.
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Savoir décoder le langage des mains peut s’avérer être un atout. Deviner les réactions des autres et, notamment, déceler les comportements négatifs dans la gestuelle, permet de communiquer plus efficacement. Vous pourriez même entreprendre de modifier vos propres attitudes !
Il y a des signes plus évocateurs que d’autres, mais déterminer si votre interlocuteur est ouvert ou fermé à la discussion demeure assez simple. Des paumes en évidence et orientées vers autrui reflètent une position d’écoute et de volonté de communication. Elles peuvent également trahir une certaine soumission.
C’est ensuite l’amplitude des gestes et leur hauteur qui vous permettront de définir si la personne a confiance en elle ou pas. En effet, plus on est à l’aise avec ses propos, plus les mouvements sont hauts et amples. La légitimité est alors démontrée par l’espace pris pour s’exprimer.
Il vous arrivera sans doute de voir quelqu’un lever les bras en V. Ce symbole est celui du vainqueur. On le retrouve souvent chez le footballeur qui vient de marquer un but !
De même, celui qui marche mains dans le dos, l’une tenant l’autre par le poignet, expose tous ses points vitaux sans aucun signe de protection. À l’inverse, si les mains de votre interlocuteur restent en contact avec son corps, c’est qu’il est mal à l’aise et qu’il se ferme.
Une personne qui manque de confiance en elle va tenter de paraître transparente et de se soustraire au regard des autres en se faisant toute petite. Sa posture en contraction, les bras le long du corps ou sur les genoux, est le signe qu’elle est incommodée. C’est également le cas si elle entoure son index, si elle s’assoit sur ses mains, ou encore si elles les croisent, coudes posés sur la table.
Lorsqu’il s’agit de peur, l’instinct de protection appelle souvent un bras contre le ventre à l’horizontale, et l’autre perpendiculaire, la main reposant sur ou sous le menton. D’une manière générale, les bras croisés devant le torse sont souvent liés à une angoisse.
Lorsque vous vous adressez à une ou plusieurs personnes, certains gestes montrent qu’elles sont concentrées, vous écoutent et analysent vos propos. Par exemple, quand leur index et leur pouce caressent leur menton, ou lorsqu’elles ont les doigts croisés. A contrario, la position assise en arrière, le coude en appui, la main droite soutenant la tête et l’auriculaire au coin des lèvres, est le signe d’une attitude détachée. On vous évalue sans implication émotionnelle.
Après analyse, la concentration s’impose ? Amusez-vous à repérer dans l’assemblée ceux que vous avez réussi à captiver ! Comment savoir qu’il est trop tard pour convertir vos auditeurs ? Si votre allocutaire a l’index et le majeur sur la tempe, l’annulaire et l’auriculaire sur la bouche et le pouce soutenant le visage, il y a fort à parier qu’il désapprouve votre discours.
Il se pince le nez ? C’est un geste qui trahit son désaccord : il ne sent pas ce que vous dites. Il a les mains en appui, les doigts croisés et les pouces collés, ou les mains jointes paume invisible devant la bouche ?
La personne autoritaire, parfois dite « dominante », montre le dos de sa main, prend de la place dans l’espace et fait du bruit afin d’afficher sa supériorité. Bras croisés, le dominant aura le bras droit dessus, ce qui traduit un profil offensif. L’index pointé est également un repère. En effet, c’est le doigt de la précision et celui qui accuse. Les personnes l’utilisant aiment généralement diriger et avoir le dernier mot.
Certains mensonges ne sont faits que par politesse, retenue, ou pour ne pas blesser, alors ne stigmatisez pas ! Il s’agit ici de débusquer celui qui ment pour tromper ou pour nuire. Captez les gestes en direction du visage : se toucher la bouche, le nez, les yeux ou les oreilles, de manière furtive, mais répétée, est un aveu de tromperie.
Une autre expression du malaise peut être le frottement des mains sur les cuisses, reflet de la volonté de se laver de sa culpabilité. Les autocontacts sont en effet des actes de réassurance destinés à calmer l’anxiété. Attention toutefois, ces signes seuls peuvent induire en erreur. Il vous sera possible de désamorcer les tensions si vous arrivez à les anticiper. La reconnaître permet d’adapter sa conduite.
La colère est une émotion très forte qui nous prépare à nous défendre ou à attaquer. Elle s’exprime, outre les autres manifestations corporelles, par des poings serrés, car l’énergie s’y concentre. Après observation, il est important de s’interroger sur les autres interprétations possibles et de chercher à valider son hypothèse.
Évidemment, les gestes sans leur contexte ni la parole peuvent mener à une analyse erronée. Cécile G.
Commençons par un petit exercice : formez deux pistolets avec vos mains, puis pointez-les vers le ciel, paumes vers vous, et joignez-les. Bravo : vous savez faire le signe de doigts du rappeur marseillais Jul, qui sort, vendredi 2 décembre, son quatrième album inédit de l'année, Ovni. Le geste est partout.
Une manifestation contre la loi Travail ? Signe Jul. Un passage devant une caméra de chaîne d'information en continu ? Signe Jul. Une photo de classe ? Signe Jul. Le grand écart du jour nous est offert par Alain Juppé et des fans de Jul.
Voir un rappeur créer un geste reconnaissable n'est pourtant pas révolutionnaire. "Cela a toujours été très présent dans le rap, en commençant par les Etats-Unis où les rappeurs se sont inspirés des signes de reconnaissance des gangs, explique à franceinfo Mehdi Maizi, auteur de Rap français, une exploration en 100 albums (Le Mot et le Reste, 2015).
Sur la pochette de l'album All Eyez on Me, sorti il y a vingt ans, l'Américain Tupac Shakur pose ainsi en effectuant un W avec la main droite. "Ces signes d'appartenance ont été logiquement repris en France, où les rappeurs ont aussi cette culture de rue", poursuit Mehdi Maizi.
"De manière plus pratique, cela permet aussi de marquer son appartenance à sa bande ou son label, même lorsqu'on n'a pas le micro en main", ajoute Yérim Sar, journaliste pour le site Noisey et la radio Mouv. Dès lors, reproduire le geste fétiche de son rappeur favori peut s'interpréter comme un signe de ralliement.
Se prêter à cette facétie se fait d'autant plus facilement que le geste ne comporte aucune référence ou message sulfureux. "Le signe Jul, c'est la quenelle de Dieudonné, mais en version sympa, juge Mehdi Maizi. Mieux : l'effectuer ne risque pas de vous exposer à la colère de fans d'autres rappeurs.
A la différence de Booba ou de Rohff, le personnage de Jul n'est, en effet, pas clivant dans le milieu. "Au début, certains le détestaient ou se moquaient de sa musique, mais il s'est attiré une vraie tendresse du public, notamment grâce à sa manière très simple et directe de communiquer avec ses fans sur les réseaux sociaux", poursuit Yérim Sar, qui relève que le Marseillais n'hésite pas à afficher son respect voire son admiration pour les autres rappeurs. Un comportement surprenant dans un monde habitué aux clashs.
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