Revolver est un groupe de musique parisien formé en 2006. La pop de chambre de Revolver, c’est le résultat de la rencontre des trois parisiens Ambroise Willaume (chant), Christophe Musset (guitare) et Jérémie Arcache (violoncelle), et de leurs influences musicales variées.
Ambroise et Jérémie se rencontrent derrière les pupitres de la maîtrise de Notre-Dame-de-Paris, où dès leurs 6 ans, ils apprennent ensemble le chant choral. Quelques années plus tard, au collège, c’est la rencontre avec Christophe, le plus branché rock des trois. Très vite, Ambroise et Christophe commencent à écrire des chansons ensemble, et les mettent en ligne sur Myspace. Jérémie apparaît comme une évidence lorsqu’il s’agit pour eux de recruter un troisième partenaire pour Revolver.
Pourtant, si Ambroise et Christophe se délectent de rock british et de pop léchée, Jérémie, lui, est un passionné de musique classique. C’est donc un regard d’une fraîcheur inattendue qui vient enrichir le songwriting des deux premiers. Une démarche que l’on doit au groupe parisien composé d’Ambroise, Christophe et Jérémie, lesquels ont beaucoup écouté les Beatles avant de se lancer eux-mêmes dans la musique.
Dès 2007, les trois parisiens partent en tournée en Scandinavie, assurer les premières parties de Soko. Pop de chambre, leur premier EP, en 2008, se fait déjà remarquer avec Leave Me Alone, Get Around Town, ou encore Balulalow. Les cinq titres aériens et lumineux aux arrangements de la plus grande finesse ne sont que les prémices de l’album Music for a While, qui sort l’année suivante.
En trois ans, une nomination pour Les Victoires de la musique 2010 et de nombreux passages radio et télé, le trio de Revolver a mis la France à ses pieds. « Sincèrement, on ne s’attendait pas à ça, confirme Ambroise. La fraîcheur de la chanson a touché les gens, même si elle ne nous définit pas du tout. »
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« Music for a While », leur premier album, vendu à 100 000 exemplaires, est un écrin de pop lumineuse. Deux guitares, un violoncelle, des harmonies vocales ciselées, des mélodies parfaites : les trois musiciens sont aussitôt reliés à Simon & Garfunkel, Elliott Smith… et les Beatles, nom oblige. Les deux premières références sont les plus pertinentes. Et le classique aussi. Christophe et Jérémie ont étudié ensemble à la maîtrise de Notre-Dame de Paris.
Après le succès de son précédent opus, Music For a While, le trio parisien emmené par Ambroise, Christophe et Jérémie, sort Let Go. Un deuxième album marqué par une « pop de chambre » au son plus ample. Après « Music for a While », le groupe tout droit sorti des sixties dégaine son deuxième album, « Let Go ».
Justement, parlez-nous de « Let Go », votre deuxième album qui est sorti le 12 mars. Ambroise : C’est vraiment un album écrit sur la route. Des allers-retours permanents entre les chambres d’hôtel où nous écrivions les morceaux et les concerts où nous testions les morceaux. Ce qui a vraiment changé, c’est que nous avons réalisé que les gens pouvaient danser sur nos morceaux. Une nouveauté !
Votre deuxième album « Let go » est sorti en mars et a ravi les critiques et le public. Comment l'avez-vous conçu ? « Cet album a vraiment été écrit sur la route, à la différence du premier sorti en 2009. Ces trois dernières années, on a découvert les tournées, les chambres d'hôtels… C'est tellement riche. Nos vies ont changé du jour au lendemain. Tout cela a nourri l'album qui fait des allers et retours entre ce qu'on aime faire : des morceaux a cappella et quelque chose de davantage produit. On a besoin de ce contraste. »
Pour eux la scène est une révélation. « En tournée, on a découvert que les contrastes entre les chansons étaient vraiment intéressants, expliquent-ils. Qu’il fallait alterner des titres rythmés et d’autres plus doux. » Leur véritable baptême du feu a eu lieu l’an passé sur les routes américaines. « On jouait dans des clubs où personne ne savait qui nous étions. Ça crée une forme d’émulation et d’alchimie différente. »
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Ambroise : Longue… Il y a un peu plusieurs épopées américaines. Nous y avons été trois fois en un mois et la dernière tournée a été particulièrement intensive et éprouvante. Jérémie : C’était très « roots ». En France, l’album a vite eu du succès avec la radio, la télé, et nous recevions un accueil privilégié lors de chacune de nos dates, alors que quand nous arrivions aux états Unis, nous n’avions qu’une demi heure pour nous installer et jouer, sans balance et personne dans le public ne nous connaissait. Christophe : Aller aux Etats-Unis c’était finir par le début, un baptême du feu.
Vos titres sont exclusivement interprétés en anglais. Un choix ? Une nécessité ? « On se rend compte que cela nous ouvre des portes, mais on n'avait pas prévu grand-chose. Chanter en français ? On a l'impression que c'est souvent pour les chanteurs seuls. L'anglais permet de jouer avec les harmonies vocales. C'est ce que nous aimons. L'année 2013 sera d'ailleurs axée sur l'étranger. Dès le début de l'année, nous partons pour dix jours de concerts en Australie. »
Vous êtes en tournée, mais aussi présents sur le grand écran à travers la musique du film « Comme des frères », signée par votre trio. Une belle année pour Revolver, non ? « Oui. Cette bande originale, c'est notre première expérience de musique de film. C'était agréable à faire. On a rencontré Hugo Gélin, le réalisateur en juillet 2011 quand on enregistrait notre deuxième album. Sa copine connaissait notre musique. L'histoire d'un morceau collait avec celle du film. Nous avions pas mal de références communes. Et on a accepté alors qu'on n'avait pas lu le scénario. »
Revolver a su remettre à la mode les mélodies pop. Revolver marque le passage des Beatles à une ère de maturité artistique et d’expérimentation radicale. Dans la constellation des albums mythiques des Beatles, Revolver occupe une place singulière.
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