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À l'heure où ces lignes sont écrites, il y a bien longtemps que, très rares, sont les chasseurs qui s’adonnent encore au rechargement des cartouches pour fusils lisses. Pourtant, en France, cette activité a occupé des générations de chasseurs de petit gibier, à l’époque du lapin roi. Le sanglier et le chevreuil n’étaient l’apanage que des chasses bourgeoises où l’on tirait le « gros« , elles étaient réservées à l’élite de l’époque. Cependant, loin de nous, de l’autre côté de l’Atlantique, les « Ricains » qui ont toujours eu beaucoup de mal à laisser leurs pétoires au vestiaire, surtout après une guerre victorieuse, pratiquaient déjà le rechargement des cartouches métalliques destinées au tir dans les armes de poing et d’épaule.

Sécurité et Précautions

Le bon sens veut que l’on s’abstienne de fumer lorsque l’on manipule de la poudre. Si l’on recharge plusieurs calibres ou tout simplement des balles de masses différentes, pour un même calibre, la nature de la poudre peut varier sensiblement, notamment au niveau de son régulateur de consomption. L’usage de la poudre noire est extrêmement dangereux, notamment en milieu fermé.

Composants Essentiels pour le Rechargement

Avant de vous lancer dans cette aventure, il est nécessaire de vous équiper correctement. N’oubliez pas les composants essentiels : étuis, ogives, poudre et amorces adaptés au calibre que vous souhaitez recharger. Pour débuter, je vous recommande le kit Lee Breech Lock Challenger, disponible autour de 150-200€. Chaque calibre nécessite son propre jeu d’outils. Chez Lee, vous pouvez en trouver à partir de 30€, mais les prix varient selon les marques et les calibres.

Les Amorces

Dans chaque cartouche de chasse, l’amorce joue un rôle clé : c’est elle qui initie l’explosion de la poudre et permet le tir. Dans les munitions de calibre 12, souvent utilisées pour le petit gibier, les battues ou le tir sportif, bien comprendre le fonctionnement et les spécificités des amorces est essentiel - que vous soyez rechargeur ou simple utilisateur. Voyons ensemble ce qu’il faut savoir pour choisir une cartouche fiable ou amorcer correctement vos douilles si vous rechargez.

Qu’est-ce qu’une amorce de cartouche calibre 12 ?

L’amorce est une petite capsule métallique insérée à la base de la douille, contenant un mélange explosif très sensible à la percussion. Lorsqu’elle est frappée par le percuteur du fusil, elle détonne et enflamme la poudre située à l’intérieur de la cartouche.

Lire aussi: Le futur de l'arbalète : rechargement rapide

Types d’amorces en calibre 12

  1. Amorce Boxer
    • Utilisée dans la majorité des cartouches modernes.
    • Composition simple : un seul trou de communication.
    • Facile à désamorcer et remplacer → idéale pour le rechargement.
  2. Amorce Berdan
    • Présente dans certaines cartouches industrielles ou militaires.
    • Deux trous de communication et une enclume intégrée à la douille.
    • Moins adaptée au rechargement : nécessite un outil spécifique.

Pourquoi l’amorce est-elle si importante ?

  • Fiabilité d’allumage : une amorce de qualité assure une combustion régulière et complète de la poudre.
  • Compatibilité : certaines armes anciennes ou fusils semi-auto ont besoin d’amorces plus "dures" pour éviter les départs prématurés.
  • Sécurité : une amorce défectueuse peut provoquer un tir à vide ou un allumage retardé (très dangereux).

Quels signes indiquent un problème d’amorce ?

  • Percussion nette, mais pas de tir → amorce trop dure ou défectueuse.
  • Explosion anormale à l’amorce (amorçage trop sensible) → danger de surpression.
  • Amorce qui saute ou se perce → usure de la douille, pression excessive ou amorce inadaptée.

À quoi faire attention si vous rechargez vos cartouches calibre 12 ?

  • Toujours utiliser le bon type d’amorce (Boxer ou Berdan) selon vos douilles.
  • Ne jamais manipuler des amorces usagées ou abîmées.
  • Stocker vos amorces dans un endroit sec et à température constante.
  • Utiliser des outils adaptés : sertisseuse, désamorceur, enclume de rechargement.

⚠️ L’amorçage est l’étape la plus délicate du rechargement. Un mauvais choix ou une erreur de manipulation peut entraîner une détonation accidentelle.

Exemple de cartouche amorcée : Jocker Diabolo 12/67 élastomère

Dans notre boutique, vous trouverez des cartouches comme la👉 Jocker Diabolo élastomère 12/67. Cette munition illustre bien le travail soigné de l’amorçage industriel :

Caractéristique Détail
Calibre 12/67
Type d’amorce Boxer (standard)
Amorçage Sensible, fiable
Douille Recyclable
Usage Petit gibier, tir de précision
Plus produit Bourre élastomère anti-rebond

🔍 Le bon fonctionnement de cette cartouche dépend d’un amorçage précis, garantissant une mise à feu rapide et homogène, même en conditions humides ou froides.

Peut-on réamorcer une douille de calibre 12 ?

Oui, si elle est en bon état et amorcée Boxer, vous pouvez la réamorcer avec :

  • Une presse de rechargement spécifique calibre 12
  • Des amorces neuves (Fiocchi, Cheddite, Nobel Sport…)
  • Un désamorceur à tige et un système d’alignement fiable

Mais attention : ce travail nécessite rigueur et sécurité.

Lire aussi: Tout savoir sur la carabine à réarmement rapide

Quelques recommandations pour bien choisir vos cartouches

  • Optez pour des marques reconnues : Jocker, Mary Arm, Winchester, etc.
  • Vérifiez toujours la propreté de la base de la douille avant de tirer.
  • Stockez vos cartouches dans un endroit sec, hors gel et humidité.
  • Évitez les cartouches anciennes mal conservées, même si elles semblent intactes.

📌 Les produits évoqués dans cet article sont disponibles en bas de page.

Les Poudres

Si l’on recharge plusieurs calibres ou tout simplement des balles de masses différentes, pour un même calibre, la nature de la poudre peut varier sensiblement, notamment au niveau de son régulateur de consomption.

Les poudres A (AS, A0,A1) sont très faciles à se procurer, d'un prix interessant et n'ont rien à envier aux autres poudres car elles sont de très bonne qualité. Elles ne peuvent géner que dans le cas où l'on se sert de doseuses volumétrique à cause de leur forme en paillettes mais si l'on pèse les doses ou que l'on se serve d'une doseuse automatique au poids, c'est nickel.

Il est formellement déconseillé de mélanger des poudres d’origine diverses entre elles. L’on risque d’obtenir le même résultat, mais dans d’autres circonstances, en dosant trop peu une poudre lente : celles-ci brûlent plus lentement que les vives mais ne sont utilisable en toute sécurité qu’à la condition d’avoir une forte densité de chargement dans la cartouche, c’est-à-dire qu’il faut qu’il reste « le moins d’air possible » dans la douille une fois le projectile enfoncé et serti si besoin est, mais en respectant toutefois les tables de rechargements établies par la S.N.P.E. (Société Nationale des Poudres et Explosifs) et/ou par le « manuel de rechargement » écrit par René Malfatti, qui est l’ouvrage de rechargement le plus commun dans l’hexagone.

  • BA10 : Poudre en bâtonnets bicolore (vert-rose). S’utilise pour les cartouches de faible performance, comme les « wadcutter ». La double-charge de cette poudre est souvent fatale à l’arme.
  • SP8 : Poudre sphérique écrasée grise que nous déconseillons aux rechargeurs. Laissons-là aux encartoucheurs professionnels qui ont des moyens techniques de haute précision hors de notre portée pour maîtriser la sensibilité de cette poudre aux méthodes de rechargement.
  • SP2 : Poudre sphérique écrasée grise. La panacée des tireurs IPSC. Elle permet d’atteindre de grandes vitesses tout en engageant de faibles pressions, du moins admissibles.
  • SP3 : Poudre sphérique grise.

Les poudres TUBAL sont des poudres lentes de type mon tubulaire, de couleur grise. Un agent modérateur de combustion y est contenu : le dinitrotoluène.

Lire aussi: Tout savoir sur les arbalètes automatiques

Démarrez toujours vos nouveaux rechargements au moins 10% en dessous du seuil que vous aurez fixé, mais tenez tout de même compte du type de poudre que vous employez : lente ou vive.

Les Douilles

Etant donné que les douilles s’allongent à la suite du tir, il est impératif des les ramener à la bonne longueur au moyen d’un « case trimmer » qui est une fraise montée sur un bâti dont l’action s’exerce au niveau du collet de la douille.

Lorsque vous tirez une cartouche neuve, donc, une cartouche en principe absolument parfaite, qui correspond aux normes et cotes de la C.I.P. (Commission Internationale Permanence d’Epreuve des Armes à feu), de fortes pressions entrent en jeu, qui ne vont pas manquer de déformer la douille, de manière latérale, dans le sens de la longueur, bref dans tous les sens où s’exercent toute pression gazeuse de quelque nature qu’elle soit.

Le recalibrage consiste donc en une action simple, mais qui ne peut se faire qu’à l’aide d’une presse à recharger, qu’elle soit mono station ou automatique à plusieurs stations, et à la limite, de manière fastidieuse, avec le kit de rechargement manuel que propose la marque LEE pour la somme de 170 FRF, dans lequel un cône est fourni, dans lequel l’on doit forcer la douille désamorcée et nettoyée (éventuellement légèrement graissée pour faciliter l’entrée dans le mandrin conique ainsi que la sortie de la douille), puis l’extraire à l’aide d’une forte tige fournie avec le kit.

D’une autre part, comme nous le soulignions plus haut, il est fort probable que le recalibreur soit pourvu en son centre d’une tige de désamorçage sur laquelle se trouve une olive s’élargissant progressivement, qui redonnera au collet de la douille son diamètre original, suffisamment étroit pour permettre la réintroduction d’une nouvelle ogive ainsi que son maintien de manière fiable. Cette olive agira deux fois : la première fois lorsque la douille pénétrera dans le recalibreur, la seconde lorsqu’elle en ressortira.

D’autres outils à recalibrer, au contraire, ne recalibrent que le collet de la douille. Ils ne sont compatibles qu’avec des douilles à épaulement, en général réservées aux armes d’épaule. Il n’est en effet pas nécessaire de recalibrer tout le corps de la douille si celle-ci est toujours tirée dans la même arme : la déformation de la douille se limitera aux dimensions maximales de la chambre de l’arme, la chambre étant l’emplacement où se trouve la cartouche avant d’être percutée. La cartouche y est maintenue par la culasse, qui est elle-même verrouillée et maintenue par un ou plusieurs tenons, suivant la puissance du calibre dans lequel est chambrée l’arme.

Outils Nécessaires

Voici une liste des outils essentiels pour le rechargement des cartouches de calibre 12 :

  • 1°) Presse de rechargement
  • 2°) Jeu d'outils de rechargement pour le calibre 12
  • 3°) Plateau de rechargement pour disposer les douilles
  • Outil à nettoyer les logements d’amorce
  • Désamorceur manuel
  • Outil à recalibrer (SIZIER ou RESIZER)
  • Doseuse volumétrique de poudre
  • Balance électronique
  • Sertisseuse

Étapes du Rechargement

  1. Désamorçage : Extraire l'amorce usagée de la douille.
  2. Nettoyage : Nettoyer les douilles pour enlever les résidus de poudre.
  3. Recalibrage : Redimensionner la douille pour qu'elle accepte une nouvelle ogive.
  4. Amorçage : Insérer une nouvelle amorce dans la douille.
  5. Dosage de la poudre : Mesurer et verser la quantité appropriée de poudre dans la douille.
  6. Placement de l'ogive : Placer l'ogive sur la douille.
  7. Sertissage : Sertir l'ogive dans la douille pour assurer un maintien sûr.

Désamorçage

Ces résidus sont indésirables : il faut les éliminer à l’aide d’un « outil à nettoyer les logements d’amorce » aussi appelé en anglais : « Pocket Primer Cleaner » ou plus simplement « primer Cleaner .» Il existe 2 modèles de nettoyeurs de logements d’amorce : le modèle SMALL (petit) et LARGE (large), selon que les logements des amorces soient petits ou grands.

Différentes méthodes de désamorçage existent :

  1. Artisanalement : à l’aide d’un pointeau ou d’un chasse-goupille suffisamment fin et solide, d’un petit marteau, ainsi que d’un boulon : posez votre boulon sur une surface plate et stable, posez la douille sur le boulon, introduisez le pointeau dans la douille de manière à ce qu’il pénètre dans le trou (aussi appelé « évent » ou « lumière ») qui laisse passer les étincelles de l’amorce, et donnez un coup sec sur votre pointeau ou chasse-goupille : l’amorce sera éjectée de son logement et tombera au centre du boulon.
  2. A l’aide d’un désamorçeur manuel : c’est le même principe que le désamorçage manuel, mais à l’aide de 2 articles proposés principalement par la marque LEE (publicité gratuite) sous la dénomination : DECAPPER BASE ou DECAPPING DIE.
  3. Enfin, dans les règles de l’art, l’on peut désamorcer ses douilles usagées avec un outil à désamorcer universel qui sera vissé sur votre presse mono station (LEE-RCBS-DILLON-LYMAN-SHYNX-SINCLAIR-ETC…) ou grâce à votre outil à recalibrer (généralement appelé « outil N°1 » dans le cas des jeux d’outils dits à « 3 outils ») auquel est dans la majorité des cas combinée une aiguille de désamorçage : ainsi la douille est désamorcée et recalibrée simultanément.

Nettoyage des Douilles

Une fois les douilles et logements d’amorces proprement nettoyés, il faut veiller à ce que les douilles soient séchées le mieux possible, en étant sur à 100% qu’il n’y a plus une seule molécule d’eau dans le moindre recoin.

Il existe plusieurs méthodes pour nettoyer les douilles :

  1. Vous jetez vos douilles désamorcées (logement d’amorce nettoyé ou non, peu importe l’ordre dans lequel vous nettoyez la douille et/ou le logement d’amorce) dans un seau ou un lavabo, et vous les nettoyez comme si vous faisiez votre vaisselle, avec de l’eau et du Paic-Citron (Encore une pub gratos) ou tout autre produit-vaisselle que vous trouverez.
  2. Des appareils à ultrasons (appelés TURBO TUMBLER ou MEDIA) sont proposés par les armuriers ainsi que divers VéPéCistes en armes et munitions.

Amorçage

Cette opération, apparemment anodine, puisque forcément appliquée dans tous les cas quelle que soit la munition à douille métallique qu’on recharge, de l’obus en passant par la petite cartouche 6,35mm (.25ACP) jusqu’à la 12,7mm (.50 browning) peut pourtant avoir des incidences importantes sur le tir. Par exemple, pour avoir un résultat homogène (le groupement des impacts sur la cible en est la meilleure (et quasi-seule) représentation), il est conseillé pour un même lot de douille d’utiliser toujours la même sorte d’amorce, ainsi que la même valeur d’enfoncement d’amorce. En fait, la valeur d’enfoncement d’amorce ne se mesure guère : l’enfoncement est bon ou mauvais. Un bon enfoncement d’amorce montrera, douille retournée, une surface plate, que vous regardiez le rebord du culot de la douille (là où sont indiqués la marque et le calibre de la douille) ou l’amorce. L’amorce ne doit pas faire saillie.

L’amorçage peut se faire soit manuellement, avec un AUTO-PRIMER (140FRF environ) soit avec un AUTO-PRIMER II (140FRF également) monté sur presse : une tige actionnée par l’action du levier de la presse (monostation uniquement) vient pousser l’amorce dans le logement d’amorce.

Il existe, comme nous l’avons déjà cité plus haut, deux types de taille d’amorces : SMALL et LARGE, de type BOXER, c’est à dire avec un seul trou au fond de la douille pour permettre l’ignition de la poudre.

La douille de type « BERDAN » est différente de celle de type « BOXER » : il n’y a pas un trou d’évent pour laisser passer l’ignition, mais deux trous, plus faibles en diamètre. De plus, il n’y a pas d’enclume dans l’amorce, comme sur les amorces pour douilles « BOXER », l’enclume est située sur le culot de la douille, ce qui permet à l’amorce d’être écrasée entre le percuteur et l’enclume de la douille, ce qui donne une garantie de départ du coup légèrement supérieure à celle des douilles « BOXER », par contre, lors du désamorçage Ô combien plus difficile que celui des douilles « BOXER », l’enclume a toutes ses chances de se voir abîmée par l’outil de désamorçage, ce qui risque de rendre la douille inopérante quant à la percussion de l’amorce, faute d’enclume de douille en bon état.

Les amorces classiques « BOXER » coûtent entre 15FRF et 35FRF par 100 unités suivant qu’elles soient « SMALL » ou « LARGE ». Vous pourrez faire chuter le prix en commandant de plus importantes quantités, e l’ordre de plusieurs milliers d’unités.

Dilatation du Collet et Dosage de la Poudre

Ce sont deux opérations qui se passent simultanément sur la plupart des presses, surtout automatiques : c’est le même outil (nommé « EXPANDER ») qui fait les deux actions grâce à la doseuse volumétrique de poudre qui y est accouplé sur son sommet.

La douille, toujours maintenue dans son shell-holder, comme pour chaque opération, traverse l’outil de bas en haut, et une fois que le shell-hoder bute sur l’outil vissé sur la presse, une olive (mobile et réglable) va dilater le collet de la douille, de manière à l’évaser. Le calibre de la douille en est donc augmenté de quelques dixièmes de millimètres. Simultanément à cette action, l’olive, poussée par le shell-holder ou le bourrelet de la douille (suivant le type et/ou la marque de l’outil utilisé) va actionner la doseuse volumétrique qui va libérer une dose de poudre préétablie suivant le type de doseuse volumétrique dont il s’agit. Cette dose de poudre est choisie suivant la densité volumétrique de la poudre sélectionnée et le volume du « tiroir » de la doseuse volumétrique.

Certaines balances électroniques peuvent être combinées à une égreneuse, qui arrêtera le flux de poudre grâce à une cellule photoélectrique. C’est le top du top au niveau pratique ainsi qu’au niveau du prix ! -A l’aide d’une chargette, fabriquée artisanalement, ou distribuée par la firme LEE qui en propose un assortiment de 16, accompagné d’un tableau de correspondance pour chaque poudre (sauf les Vectan….) qui est d’une précision remarquable.

Placement de l'Ogive

Cette opération peut se faire manuellement (vous prenez le nouveau projectile avec vos doigts et le placez aussi droit que possible sur le collet évasé de votre douille) que ce soit dans le cas des presses monostation ou automatiques. Néanmoins, vous pourrez greffer un distributeur d’ogives sur votre presse automatique : vous éviterez ainsi de manipuler du plomb avec vos mains, si vos ogives sont en plomb nu, et vous gagnerez du temps quel que soit la nature de vos projectiles, blindés ou en plomb.

Sertissage

La douille, ainsi réhabillée, maintenue dans son shell-holder, va monter dans l’outil sous l’action du levier de la presse. Au sommet de la douille, la balle va rencontrer le « poussoir de balle ». Ce poussoir se règle par la partie supérieure de l’outil en tournant une simple vis à main, ou une molette, ce qui va déterminer la valeur d’enfoncement de la balle dans la douille, le shell-holder étant toujours à fleur (ou au contact) de la partie inférieure de l’outil, comme dans la plupart des opérations.

Le sertissage est une opération délicate : il n’existe pas de norme précise entre un sertissage fort, moyen ou léger. Le sertissage rond sert quasi-exclusivement dans le cas des revolver : Si dans un barillet à 6 coups, les 6 cartouches n’ont pas leur ogive fermement sertie, le tir de la première cartouche va dégager un recul tel que les 5 cartouches restant dans le barillet risquent de perdre leur ogive, ou au moins de voir celle-ci s’extraire sur quelques dixièmes de millimètre, ce qui risque de les faire dépasser du barillet, l’empêchant d’effectuer sa révolution autour de son axe, et par la même occasion de continuer à faire feu. Tous les calibres de revolver à barillet ne nécessitent pas de sertissage, il est surtout nécessaire pour les calibres puissants, comme le .357 magnum, le .44 magnum, le 45Long Colt, le 454 casull, etc…tandis que pour le .38 SPECIAL, un sertissage léger à moyen suffira, et il sera totalement inutile dans le cas de la .38 Wa...

Conseils Supplémentaires

  • Ne jamais manipuler des amorces usagées ou abîmées.
  • Le rechargement demande une grande attention à chaque instant, ne vous laissez pas distraire, déranger ni agacer.
  • Posséder le meilleur équipement du monde ne servira à rien si vous ne maîtrisez pas les bases du tir.

En fin de compte, débuter le rechargement de munitions est une aventure passionnante qui demande patience et rigueur. Avec les bons outils, une solide connaissance et beaucoup de pratique, vous serez bientôt capable de créer des munitions sur mesure pour vos armes préférées.

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