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La loi n° 2022-296 du 2 mars 2022, visant à démocratiser le sport en France, et ses textes d’application ont introduit de nouvelles dispositions du code du sport relatives au contrôle médical préalable à la pratique du sport. Dorénavant, pour obtenir ou renouveler une licence et participer à une compétition sportive autorisée par la fédération française de tir à l’arc, la présentation d’un certificat médical d’absence de contre-indication (CACI) à la pratique sportive n’est plus obligatoire.

Questionnaire de santé pour les majeurs

Pour les personnes majeures, la fédération, après avis de sa commission médicale, a validé la suppression du certificat médical. Elle a conservé le principe des questionnaires de santé qui ont été adaptés par ladite commission médicale dans le cadre de la délivrance d'une licence ou d’un ATP. Toutefois, en renseignant le questionnaire de santé, si vous répondez positivement à l’une des questions, vous devrez prendre rendez-vous avec votre médecin traitant pour obtenir un certificat médical de non contre-indication à la pratique sportive, y compris en compétition.

Questionnaire de santé pour les mineurs

Pour les personnes mineures, là encore, seule est exigée la présentation d’une attestation du renseignement d’un questionnaire de santé pour lequel il a été répondu par la négative à l’ensemble des questions (hors cas particulier des demandes de surclassement ou pour les poussins tirant à plus de 18 livres). Dans le cas contraire, une réponse positive à au moins une des questions nécessite une consultation médicale, muni dudit questionnaire, à l’issue de laquelle un CACI pourra éventuellement être délivré et présenté à la fédération.

Pour mémoire, les mineurs sont soumis à des examens de santé réguliers obligatoires prévus par le code de la santé publique (cf article R.2132-1) au cours desquels le médecin devra rechercher d’éventuelles contre-indications à la pratique sportive.

Important : ledit questionnaire de santé n’est jamais remis à la fédération ou à votre club.

Lire aussi: Tir Sportif: Maîtriser la Sécurité

Qui délivre les certificats médicaux ?

L’obtention des certificats médicaux mentionnés ci-dessus est la conclusion d’un examen médical qui peut être réalisé par tout médecin titulaire du Doctorat d’état.

Sauf pour ce qui concerne l'aptitude à la compétition des « poussins » s'ils ont une puissance marquée sur les branches supérieure à 18 livres. Pour un surclassement, les, U13, U15 et U18 doivent être dans leur dernière année de catégorie. Les poussins eux, peuvent se surclasser toute l’année.

Dans les deux cas, le certificat doit obligatoirement être réalisé par un médecin agréé par la FFTA défini à l'article I - D.8 du règlement médical.

La liste des médecins agréés par la FFTA est disponible sur l’espace dirigeant rubrique documents en ligne SPO - MEDECINS AGREES

Responsabilité médicale

La commission médicale fédérale de la FFTA rappelle que l’examen médical permettant de délivrer le CACI engage la responsabilité du médecin signataire de ce certificat (article R.4127-69 du code de la santé publique ), seul juge de la nécessité d'éventuels examens complémentaires et seul responsable de l'obligation de moyen ; ne doit jamais être pratiqué à l’improviste, sur le terrain ou dans les vestiaires avant une compétition, le certificat médical de complaisance est donc prohibé (article R.4127-28 du code de la santé publique ).

Lire aussi: Tir Sportif : Certificat et Questionnaire

Elle précise que le contenu et la rigueur de l’examen doit tenir compte de l’âge et du niveau de l’athlète. Elle conseille de tenir compte des pathologies dites 'de croissance' et des pathologies antérieures liées à la pratique de la discipline. Elle insiste sur le fait que les contre-indications à la pratique du Tir à l’Arc sont variables en fonction de la discipline pratiquée et de l’intensité de cette pratique. Ces contre-indications sont détaillées à la recommandation médicale 2-2 du présent règlement.

En pratique :

  • Pour obtenir ou renouveler votre licence, vous devez remplir le questionnaire de santé et attester auprès de votre club que vous y avez bien répondu.
  • Réponses négatives sur l’ensemble des questions, vous n’avez pas à présenter de certificat médical.
  • Au moins une réponse positive au questionnaire de santé : vous devez présenter un CACI de moins de six mois à la date de votre prise de licence.

Où trouver les questionnaires de santé ?

Le questionnaire de santé est disponible en téléchargement en bas de cette page et également sur votre Espace Licencié, rubrique "Documents". L’utilisation du questionnaire de santé fédéral est obligatoire.

Pour obtenir ou renouveler sa licence, le sportif atteste qu’il a répondu par la négative à l’ensemble du questionnaire. La demande de la licence est possible sur votre Espace Licencié (à condition que le club autorise la prise de licence en ligne), rubrique "Ma licence" et elle vous permet d'attester votre réponse.

Valeurs et éthique du tir sportif

Le tir est basé sur des valeurs et des qualités que l’on acquiert et que l’on peut entretenir bien plus longtemps que dans beaucoup d’autres sports : respect, maîtrise et précision, entre autres.

L’éthique de la Fédération Française de Tir repose sur des valeurs qui ont constitué ses bases depuis son origine et qui lui ont permis d’organiser en toute sécurité une pratique régulière et sportive du tir. Elle implique de :

Lire aussi: QCM : Évaluez vos connaissances en tir

  • ne jamais viser quelqu’un avec une arme (même déchargée) sous peine de radiation,
  • ne pratiquer le tir que dans des stands et respecter strictement l’ensemble des règles de sécurité qui y sont affichées (se référer au panneau « Règles de sécurité » pages 54 et 55),
  • respecter le matériel sportif : armes, cibleries, mobilier et infrastructures,
  • pratiquer exclusivement sur des cibles - fixes, mobiles ou cassables - de papier (cibles), métalliques (gongs) ou d’argile (plateaux).

Les différents types de cibles sont définis par les fédérations internationales auxquelles adhère la Fédération Française de Tir.

Les valeurs de la Fédération Française de Tir sont les valeurs traditionnelles du sport : respect, engagement, esprit d’équipe, fraternité, maîtrise et dépassement de soi. Ces valeurs sont promues par les Écoles de tir et renforcées au sein des clubs au moyen d’un dispositif progressif d’apprentissage nommé « Cibles Couleurs ».

N’hésitez pas à vous rapprocher des animateurs ou des éducateurs diplômés d’État qui œuvrent au sein de votre club. Ils seront à votre écoute, ils sauront vous dispenser tous les conseils utiles pour débuter et ils vous aideront à vous épanouir dans votre pratique en toute sécurité. Ils pourront par ailleurs vous proposer des situations de tir adaptées et attrayantes et ils vous aideront à trouver les meilleures conditions de réussite possibles.

Règles de sécurité

La sécurité concerne toutes les personnes se trouvant dans le périmètre de pratique d’un stand de tir : tireurs, moniteurs, arbitres, dirigeants et spectateurs. Nous devons la respecter et en appliquer les règles en tenant compte des règlements édictés par la Fédération Française de Tir, des règlements spécifiques à chaque discipline ou propres à chaque club.

Ces recommandations s’adressent aux débutants, mais également à tous les tireurs. Elles respectent à la fois le bon sens, l’esprit de la législation française sur les armes (adaptation au décret 2018-542 du 29/06/18) et les règlements sportifs.

La règle de sécurité principale

Une arme doit TOUJOURS être considérée comme CHARGÉE et à ce titre ne doit JAMAIS être dirigée vers soi-même ou vers quelqu’un.

La sécurité de l’arme (définitions)

  • Arme approvisionnée : arme qui contient une ou plusieurs munitions, mais qui n’est pas prête à tirer.
  • Arme chargée : une munition est engagée dans la chambre de l’arme.

Nota : le commandement « CHARGEZ ! », donné par l’arbitre ou par le moniteur, signifie au tireur qu’il a l’autorisation d’engager une munition dans la chambre et d’armer le mécanisme de détente.

  • Arme prête à tirer : arme dont toute action sur la queue de détente fait partir le coup.
  • Arme désapprovisionnée : arme qui ne contient plus de munition, car on a enlevé le chargeur et vidé de ses munitions le magasin, la chambre ou le barillet.
  • Arme assurée ou mise en sécurité : arme que l’on a désapprovisionné et dont on a :
    • ouvert et maintenu le mécanisme ouvert (culasse ouverte, barillet basculé ou canon cassé)
    • contrôlé visuellement et physiquement l’absence de munition (chambre et planchette élévatrice dans certains cas)
    • introduit dans la chambre un drapeau de sécurité.

Nota : dans les disciplines de tir au plateau, le drapeau de sécurité n’est imposé que pour les fusils semi-automatiques.

Il ne faut jamais faire confiance aux seules sécurités mécaniques des armes. De plus, une arme ne doit jamais être fermée ou manipulée brutalement.

Le transport de l’arme

Entre le domicile et le stand et lors de tout déplacement : La législation française est restrictive en matière de transport des armes sans motif légitime (armes des catégories A, B, C et D). Cependant la licence en cours de validité, délivrée par la Fédération Française de Tir, vaut titre de transport légitime pour les tireurs sportifs. La législation sur les armes (décret du 29/06/2018) impose, de plus, des conditions de transport réglementées pour les armes à feu des quatre catégories A-B-C-D.

Conditions de transport :

L’arme doit être désapprovisionnée et être soit démontée (un élément enlevé), soit équipée d’un dispositif rendant son utilisation immédiate impossible (un verrou de pontet par exemple). La Fédération Française de Tir recommande de respecter également les conditions suivantes pour le transport de toutes les armes utilisées dans le cadre d’une pratique sportive :

  • L’arme doit être transportée dans une mallette ou une housse, les munitions étant rangées à part.
  • Vous devez être toujours en possession de votre licence de membre de la Fédération Française de Tir en cours de validité (elle vaut titre légitime de transport). Dans le cas de transport d’armes de catégorie A ou B, il est également conseillé d’avoir les autorisations de détention et les factures correspondantes.

L’arrivée au pas de tir

  • Pour le tir à la cible, si vous possédez votre propre matériel : la mallette ou la housse est apportée jusqu’au pas de tir et l’arme n’en est sortie qu’à ce moment-là. Toujours mise en sécurité, elle est placée sur la table de tir, le canon en direction des cibles, le drapeau de sécurité reste engagé dans la chambre.
  • Pour le tir au plateau, sur le stand de tir, il est possible de porter le fusil ouvert et cassé sur l’épaule ou tenu à bout de bras, le canon vers le bas.

Avant d’utiliser une arme, il faut s’assurer qu’elle est désapprovisionnée, en bon état de fonctionnement et que le canon n’est pas obstrué ; en cas de doute, demandez de l’aide à l’encadrement du stand de tir !

Dans le cas d’armes prêtées ou louées par le club, les déplacements dans le stand pour rejoindre le pas de tir ou pour regagner l’armurerie doivent être effectués avec l’arme mise en sécurité (désapprovisionnée, la culasse ouverte, le barillet basculé ou le canon cassé, toujours dirigé vers le haut ou vers le bas). Le drapeau de sécurité doit être engagé dans la chambre. Pensez également à prendre connaissance du règlement intérieur du club de tir.

Tir à sec et simulacre de visée : le tireur n’est autorisé à faire des simulacres de visée ou du tir à sec (exercice de lâcher, sans cartouche, en protégeant la chambre de l’arme) qu’au pas de tir, en direction des cibles ou de la zone de tir et toujours en s’assurant qu’il n’y a personne à proximité de la zone des cibles.

Pendant le tir

EN TOUTES CIRCONSTANCES et principalement pendant les opérations de manipulation et de chargement ou lors d’un incident de tir, le canon de l’arme doit être dirigé vers les cibles, la butte ou la zone de tir.

Avant qu’un tireur, un formateur, un arbitre ou un responsable ne se déplace en avant du pas de tir, toutes les armes doivent être mises en sécurité.

Pendant qu’un tireur, un formateur, un arbitre, ou un responsable est en avant du pas de tir (vérification des cibles ou des lanceurs, par exemple), il est interdit de toucher à son arme.

Il est obligatoire de porter un système de protection auditif pendant les tirs aux armes à feu et il est vivement recommandé de porter des protections oculaires (c’est obligatoire dans certaines disciplines - notamment aux Armes anciennes et en Tir sportif de vitesse).

En cas d’arrêt du tir

Lors d’une pause de courte durée au poste de tir, le tireur doit rester maître de son arme et respecter les règles de sécurité.

En cas d’interruption de tir plus longue (commandement du chef de pas de tir), l’arme doit être mise en sécurité et posée sur la table, le canon dirigé vers les cibles ou posée au râtelier en tir au plateau.

Nota : la Fédération Française de Tir recommande l’utilisation d’un drapeau de sécurité chaque fois qu’il y a une interruption de tir. Le but de ce drapeau est de rendre clairement visible que la culasse est ouverte et que l’arme est déchargée.

Lors d’un dysfonctionnement de l’arme (incident de tir), l’animateur ou le responsable de pas de tir doit être appelé (le tireur lève son bras non armé tout en maintenant le canon de son arme en direction des cibles). La remise en fonction de l’arme doit se faire au poste de tir, en prenant toujours bien soin de garder l’arme en direction des cibles (ou pendant sa remise en sécurité).

En fin de tir

L’arme doit être mise en sécurité avant son rangement ou son conditionnement pour le transport.

Au domicile

Après leur mise en sécurité, les armes à feu de catégorie A ou B, tout comme leurs éléments et leurs munitions, doivent être conservées dans un coffre-fort, une armoire forte ou une pièce forte d’une dimension adaptée au type et au nombre de matériels détenus.

Les armes à feu de catégorie C et D1 doivent être conservées dans un coffre-fort ou une armoire forte ou bien être rendues inutilisables immédiatement, par le démontage d’une pièce essentielle ou par tout autre dispositif. Comme les munitions correspondantes, la pièce démontée doit être conservée à part dans des conditions interdisant son libre accès.

Les opérations de nettoyage et d’entretien des armes, ainsi que les opérations de rechargement, doivent OBLIGATOIREMENT être effectuées par le tireur seul, dans un local dont il se sera préalablement assuré qu’il est bien ventilé.

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