Dans le monde du collectionnisme, la présentation visuelle est aussi importante que la qualité de l'objet lui-même. Les présentoirs jouent un rôle crucial dans la mise en valeur des armes anciennes.
Les supports pour pistolets sont essentiels pour la conservation et l'exposition appropriées des armes. Ils fournissent un endroit sûr pour ranger les pistolets, évitant les dommages dus aux chutes ou à l'usure. Un support adéquat protège non seulement l'arme des dommages, mais permet également d'exposer les pièces de manière appropriée et accessible. De plus, une exposition correcte des pistolets sur des supports spécifiques peut augmenter la valeur perçue de chaque pièce.
Il existe différents types de supports pour pistolets, chacun conçu avec des caractéristiques spécifiques pour différents styles et besoins d'exposition. Par exemple, les présentoirs en bois offrent une finition élégante et sont idéaux pour ceux qui souhaitent une présentation classique. On peut trouver des supports conçus pour le stockage sécurisé des armes à la maison, tels que des armoires et des présentoirs sur pied. Les supports pour pistolets ne sont pas seulement des éléments esthétiques ; ils font partie intégrante de la conservation et de l'exposition des armes.
Pour sélectionner le support adéquat pour vos pistolets, il est d'abord essentiel de considérer le type d'arme et sa taille. Chaque support est conçu pour une gamme spécifique de dimensions ; il est donc fondamental de s'assurer que le support choisi s'adapte parfaitement au pistolet. En plus des dimensions, il faut également penser à l'emplacement où le support sera exposé. Certains supports sont plus appropriés pour une utilisation murale, tandis que d'autres fonctionnent mieux comme supports de table.
Les meilleurs matériaux pour les supports de pistolets sont le bois et le métal. Le bois offre une finition élégante et classique, idéale pour des pièces anciennes, tandis que le métal apporte un style moderne et minimaliste.
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L'entretien des supports pour pistolets est crucial pour garantir que tant le support que l'arme restent en conditions optimales. Il est recommandé de nettoyer régulièrement le support, en évitant les produits chimiques pouvant l'endommager ou décomposer son matériau. Pour nettoyer les supports de pistolets, il est recommandé d'utiliser un chiffon sec ou légèrement humide. Évitez les produits chimiques abrasifs qui pourraient endommager la finition du bois ou du métal.
De plus, il est important de vérifier périodiquement l'état des pistolets exposés. S'assurer qu'ils ne soient pas exposés à une humidité excessive ou à des variations de température drastiques aidera à préserver à la fois le support et l'arme.
Accrocher des pistolets au mur peut être sécurisé si l'on utilise les supports appropriés et qu'ils sont installés correctement.
Au VIIème siècle, le feu grégeois, un mélange visqueux inflammable, était utilisé dans les attaques navales. Au VIIIème siècle après Jésus-Christ, les Chinois inventèrent la poudre noire, un mélange de salpêtre, de soufre et de charbon de bois. Vers 1150-1200, les Arabes utilisèrent la poudre noire sous la forme de canons rudimentaires à main, les "Madfaa", qui propulsaient des flèches trapues. Vers 1280, la poudre fut redécouverte en Europe, menant à la création de pots de fer à "traire garrot", des canons primitifs propulsant de grosses flèches.
En Août 1324, une bombarde fut utilisée pour attaquer la ville de la Réole en France. Vers 1370, l'hacquebute primitive, littéralement "canon à croc", était destinée à tirer en crochetant un mur pour encaisser le recul. Vers 1380, elle deviendra une arme plus efficace lorsqu’on lui adjoindra une culasse mobile (boite à feu) permettant un chargement plus rapide, et la charge à la place du boulet d’une centaine de balles de plomb, la « plommée , en guise de projectiles. Allumage au boutefeu à mèche ou par un ringard chauffé au rouge.
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Les grenades feront leur apparition en Europe vers 1467. Vers 1460 jusqu’à 1660, l’arquebuse, mot découlant d’hacquebute : C’est une arme à feu, à fût de bois, véritable ancêtre des carabines, mousquets et fusils, que l’on tient sous l’aisselle ou que l’on commence à épauler. A partir de cette époque les balles rondes en plomb pour armes portatives à canon lisse seront enveloppées dans un petit carré de tissu graissé appelé « Canepin » destiné à les caler. On verra également rapidement vers 1450 apparaitre les « gargousses , ancêtres de la cartouche, doses de poudre préparées à l’avance dans un tissu ou du parchemin et les « apôtres » dont le rôle est identique mais en bois vers 1480.
Vers 1510-15, la platine à « rouet » permet un allumage sans mèche. En 1520, l’arquebuse à canon rayé (rainuré) hélicoïdalement : Il semble que le germanique Auguste Kotter, remarquant que les « viretons d’arbalète » (traits aux ailerons inclinés qui partaient en tournant sur eux-mêmes) avaient une plus grande précision que les « traits classiques » comme le « carreau . Il inventa le « rayage (rainurage) hélicoïdal » de l’intérieur des canons d’arquebuses. Cela apporta une précision nettement plus efficace de l’arme par stabilisation gyroscopique de la balle dans l’espace, et une augmentation de puissance en supprimant les fuites de gaz propulseurs des armes à canon lisse dont la balle était plus petite que l’âme du canon. L’ancêtre de la carabine était né.
Initié par Louvois, ministre d’état, et sur le conseil du maréchal de Vauban, Louis XIV, généralisera par ordonnance la platine à silex à la française sur les mousquets en allégeant leur poids en 1703.
Les travaux sur les agents chimiques explosant suite à un choc, réalisés par le chimiste français Bertholet, comme le fulminate de mercure et le muriate de potassium, amenèrent le pasteur écossais Alexandre John Forsyth en 1808 à concevoir la première platine à percussion par chien (sans pierre) dite à « flacon de parfum , n’utilisant pas le silex, mais le fulminate de mercure, sur un fusil de chasse.
Après la révolution c’est l’article 15, Titre XII de la loi organique des Douanes du 22 août 1791 qui a conféré aux préposés des Douanes pour l’exercice de leur fonction le port d’armes à feu et autres. Cet armement consiste en un fusil et sabre. Les agents des brigades des Douanes généralement issus des fantassins avaient porté sous le régime militaire un sabre court suspendu à un baudrier. Le sabre dit «briquet» était habituellement porté comme arme secondaire par l’infanterie du 18ème siècle en plus du fusil et de la baïonnette.
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Mais, en août 1817, le Directeur général constate que cette tentative d’harmonisation de l’armement est difficile à mettre en oeuvre. Certains Directeurs demandent des fusils d’infanterie, d’autres des fusils de dragons parce que leurs préposés, sont déjà pourvus de ce type d’arme. En 1832, des plaintes parviennent au Directeur général sur le fait que les mousquetons fournis par les manufactures à la Douane, étaient de moins bonne qualité que ceux fournis au département de la guerre. Il est donc arrêté que l’Administration des Douanes ne demandera pour l’armement de ses préposés que des fusils de voltigeurs entièrement conformes au modèle régulier de 1822.
Le choix de l’Administration se porte alors sur un fusil assez court «pour être abrité sous le collet-manteau et auquel serait adapté une baïonnette assez longue pour tenir, au besoin, à distance les adversaires avec lesquels des luttes pourront être soutenues». Elle choisit donc le fusil à percussion établi pour la Gendarmerie le 17 février 1844. Cette arme a un calibre de 11 mm et présente 4 rayures. En septembre 1845, les piquets de cavalerie voient leur équipement renouvelé : «Les mousquetons de la cavalerie légère et les pistolets d’arçon seront remplacés par le mousqueton et le pistolet de la Gendarmerie.
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